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Amanda - Oh the misery, everybody wants to be my enemy ♪

Posté le Ven 15 Avr - 14:12
Amanda W. Kotori
Amanda W. Kotori

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EVANGELYNE
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Amanda Winona Kotori

Identité

Nom : Kotori

Prénom(s) : Amanda Winona

Surnom(s) : Mandy, ou Amy. L'un comme l'autre, je n'autorise que ceux qui me sont les plus proches à s'en servir. Dans l'Underground, on me connait plutôt sous le nom de Ryu.

Genre : Féminin cisgenre.

Âge et date de naissance: 31 ans, née le 21 juin 1990.

Métier / Études : Ex Ranger Pokémon, j'étais à la tête d'une des escouades de la base de la Forêt Ucaya. C'était mon ambition, ma passion, ma vocation ; jusqu'à ce que la Nova Existência vienne tout remettre en cause... Même ça. Devenir Regulador n'a jamais été une option : on me l'a demandé, j'ai refusé fermement, tempêté, argumenté. Plutôt crever que défendre ce système que je n'aurais cautionné pour rien au monde. Je n'ai récolté que mon propre licenciement en réponse, entraînant la démission de la grande majorité de mon escouade ; approuvant ma position et ne reconnaissant plus cette profession qui nous avait réunie dans ce qu'on leur demandait de devenir. Militants actifs tout comme moi, ils ont participé à toutes les manifestations à mes côtés, nous nous sommes protégés les uns les autres alors que les dérives devenaient de plus en plus intenses et m'inquiétaient férocement ; jusqu'à cette terrible émeute où tout a volé en éclats. Mon escouade, mon entourage, ma vie entière. Je me suis retrouvée en cavale, activiste recherchée et considérée dangereuse, vivant dans la misère et le désespoir les plus profonds. M'accrochant sans trop savoir à quoi ni pourquoi jusqu'à ce qu'une main et une aile tendues me redonnent une raison d'exister, et la hargne de vivre.
Plus ou moins à son insu, d'autres ont commencé à se réunir autour de moi lorsque j'ai fini par me redresser, animée de colère et de vengeance, m'entraînant avec une férocité folle au côté de mon pokémon. Il m'a fallu longtemps pour admettre ce que j'avais pourtant bien vite compris : ceux-là voyaient en moi, comme mon escouade d'antan, une meneuse, leur leader. Ce ne fut pas aisé, et il a fallu quelques claques mentales, mais l'idée a fini par faire son chemin, alors que l'Underground naissant se développait de plus en plus, que les Cages commençaient à fonctionner et que deux teams commençaient déjà à faire du bruit. Certains de mes camarades revendiquaient faire partie de la mienne, et en l'apprenant, au lieu de réfuter comme chaque fois que l'on avait voulu m'appeler "Boss" jusqu'ici, je me suis contentée d'hausser les épaules. Qu'il en soit ainsi ; l'idée ne me déplaisait pas tant, au contraire même. C'était intéressant, une multitude d'opportunités intéressantes. A mon combat suivant dans la Cage de Borao, je me présentais non plus juste comme Ryu, mais également comme la Boss de la troisième Team que je baptisais Kyurem, sous les vivats enthousiastes de mes dresseurs.

Ville : Je suis née à Borao, d'une mère native de la région, et d'un père originaire du nord de Sinnoh. J'ai vécu un bon moment dans la base ranger de la Forêt Ucaya ; jusqu'à la Nova Existência, qui m'a laissée vagabonde. Et c'est vagabonde que je suis toujours aujourd'hui, allant et venant entre les différents repères de ma team dans les Undergrounds. J'admets néanmoins que mon préféré demeure celui de Borao ; la forêt me manque trop si j'en demeure trop loin trop longtemps.

Groupe : Je vous laisse juges!

Avatar : Amalia Sheran Sharm (Wakfu)


Starter


• Pass Légal

EVANGELYNE
(Archéduc ♀)
Niveau 10 - Longue Portée - Sérieuse
spectre Tisse Ombre (100)
vol Picpic (100)
insecte: Demi-Tour (100)
plante Tempête Verte (90)

Description du Pokémon : Cadeau de ma mère alors qu'enfant, j'affirmais vouloir devenir ranger. Eva était destinée à être mon éclaireur, à m'avertir des dangers sur notre chemin autant qu'à repérer les pokémons en difficulté. Elle a toujours pris ce rôle très au sérieux, et comme moi vit encore avec la culpabilité de notre chute ; c'est en voulant attaquer celui qui tentait de l'éloigner de nous que j'ai été en danger. C'est pour ça qu'Adamaï a dû s'interposer, donnant sa vie pour contrer la balle que je n'avais pas vue être dirigée contre moi. Elle a été emportée ce jour-là, ma brave Efflèche si fière et si forte, et mon cher Haydaim a rendu l'âme dans mes bras. Au cœur du chaos, mon ancienne équipe de ranger, du moins ceux demeurés à mes côtés après avoir suivi avec la même détermination mon opposition à la Nova Existência, s'est alors donnée pour mission de nous évacuer, d'évacuer également le plus de blessés possible de ce carnage. Tant d'entre eux sont tombés ce jour-là. J'ai bien failli devenir folle, quand j'ai été séparée du dernier, quand j'ai découvert que mes parents n'étaient plus, que même Ryksa-sensei ne m'offrirait plus jamais de refuge. J'ai voulu mourir. Je ne voyais plus l'intérêt de me battre, de vivre. J'aurais sans doute fini par me noyer dans mon désespoir, si elle n'était pas réapparue un matin. Évoluée, marquée de nouvelles cicatrices, mais plus protectrice que jamais, et indéniablement décidée à se serrer les plumes avec moi. Sans elle, voilà bien longtemps que j'aurais véritablement renoncé. Grâce à elle, j'ai relevé la tête, je me suis entraînée à nouveau, j'ai recommencé à me battre pour vivre, j'ai trouvé d'autres objectifs. Combien de fois avons-nous travaillé nos corps et nos techniques ensemble bien au-delà de nos limites, pendant des heures et jusque tard dans la nuit, jusqu'à nous négliger souvent nous-mêmes? Combien de fois nous sommes-nous effondrées d'épuisement, avant de recommencer de plus belle dès l'aube, pour combler le plus de nos failles qu'il est possible? Indubitablement, elle et moi sommes aussi proches que semblables, veillant l'une sur l'autre au mieux. Notre lien ne sera jamais celui que j'entretenais avec Ad, mais il est tout aussi fort sans aucun doute.

Bio

Caractère - De prime abord, Amanda est froide, distante, calculatrice, mais néanmoins féroce. Stratège avant tout, elle analyse chaque situation, pèse le pour et le contre, garde une belle pokerface en façade pour ne pas trahir ses pensées et garde toujours son sang-froid ; en apparence, tout du moins. D'où pensez-vous qu'est venue la réputation des Kyurem, après tout? Elle n'est pas leur leader pour rien, ce n'est pas de façon anodine que ces dresseurs en particulier se sont réunis autour d'elle. En combat, elle peut se montrer particulièrement créative, d'une ruse implacable pour s'assurer la victoire tout en préservant au maximum ses alliés des blessures. Elle n'aime pas les sacrifices inutiles, et si elle reconnaît l'intérêt de prendre des risques et se montre bien souvent capable de le faire au besoin, elle évite autant que possible de mettre les siens en position délicate. Pas un mort de plus qui soit évitable, elle se l'est promis.
En tant que leader, elle s'efforce d'être juste, à l'écoute de chacun, attentive aux besoins et requêtes de tous ceux qui ont rejoint les rangs de sa team ; exactement telle qu'elle était en tant que chef d'équipe ranger, avant que leurs vies ne volent en éclats. Et si son attitude se répandait en dehors de leurs repères, c'est sans nul doute sa réputation d'inaccessible qui volerait en éclats cette fois. Car vous l'aurez compris, c'est tout l'inverse qu'elle est pour les Kyurem, s'efforçant d'être le plus disponible possible, de tous les rencontrer, de partager des instants de vie commune avec eux, de redevenir chaleureuse et souriante pour eux... Et surtout de laisser à tous le droit à la parole, veillant à leur cohésion jusqu'à faire elle-même office de médiatrice en cas de besoin. Elle ne cherche pas à écraser quiconque, n'a pas vocation à assoir une autorité unilatérale, et privilégie plutôt respect mutuel et explications aux ordres indiscutables. Chacun est entré dans la team librement, et c'est libres qu'ils demeurent, malgré la hiérarchie indéniablement en place. S'il arrive que des sanctions soient prises, elles sont murement réfléchies, et elle s'appuie beaucoup sur ses seconds pour demeurer impartiale, en particulier son presque frère et ancien bras-droit en tant que ranger, Anak.

A la fois humble et orgueilleuse, elle est fière de son parcours, de ses camarades, assume chacune de ses décisions la tête haute même si elle s'avère être une faute à l'avenir. Même si, à l'instar de ce jour terrible qui a vu décimée et dispersée toute son équipe ranger et ses proches, elle en tire ensuite la plus grande culpabilité de sa vie ; sa plus grande faute, dont elle assume sans doute un peu trop la seule responsabilité. Ancienne bourreau de travail, elle était entièrement à ce métier qui était sa passion, de l'aspect le plus passionnant au plus barbant, traitant chaque tâche avec le même sérieux et la même rigueur implacable. Cela se ressent certainement encore aujourd'hui dans sa façon de s'entraîner, autant elle-même que ses alliés, autant les pokémons que les autres dresseurs de la team souhaitant ses conseils ; et cela se ressent aussi dans les quelques projets peu légaux dans lesquels elle se lance ces derniers mois, au profit de pokémons victimes des trop nombreuses dérives de la Nova Existência. Sans le moindre doute, Amanda est une personne travailleuse et déterminée, qui se donne les moyens de ses ambitions et qui ne lâche rien ; pas même lorsque tout semble perdu, que le désespoir manque de la noyer. Il lui arrive d'ailleurs souvent de s'oublier elle-même, au point de mettre sa santé en péril et de la mener au bord de l'épuisement. Si elle le dissimule assez bien dès lors qu'elle se trouve hors de l'espace sécuritaire d'un des repères de Kyurem, une fois revenue là-bas il devient évident à ceux qui la connaissent qu'elle tient sur des nerfs soumis à rude épreuve. En effet, déjà que naturellement nerveuse, un état de fatigue trop avancé la rend plutôt ingérable et particulièrement irritable, y compris pour ceux qui la connaissent le mieux. Il faut alors souvent la menacer de l'assommer pour la contraindre à prendre un temps de repos!

Amanda n'a jamais été quelqu'un de matérialiste, et possède des goûts assez simples. Elle est du genre à donner plus qu'à prendre, et avoir connu la misère aura accentué ce trait de caractère bien qu'il s'exprime désormais différemment. Là où elle faisait moult dons aux associations s'occupant d'enfants perdus, de pokémons abandonnés ou de la misère du monde auparavant, il est clair aujourd'hui que ce n'est plus dans les possibles d'une personne recherchée. Elle investit alors plutôt dans des moyens de protéger, d'équiper ses Kyurem, et tend la main autant que possible à ceux qui se trouvent dans une situation pénible. Sans l'ambition particulière de les recruter, même si ce n'est que pour leur donner un coup de pouce pour les aider à se remettre sur les rails. Ou pour leur permettre de vivre au grand jour sans craindre de perdre leur pokémon adoré. Car s'il est un unique trafic dans lequel Amanda trempe directement, et a entraîné une partie des Kyurem involontairement jusqu'à en faire malgré elle leur activité principale hors des Cages, c'est bien celui de pass illégaux. Elle comme plusieurs de ses dresseurs en sont fournisseurs réguliers, bien qu'elle s'accorde encore le droit de refuser des commandes lorsque le pokémon en question n'est pas heureux de son sort ; son éthique et sa conscience ne lui permettent pas de cautionner ça. Pas alors qu'elle s'est faite, et demeurera malgré tout, ranger pokémon.

Si de nombreux groupes de l'Underground ont vocation à être le support de plusieurs trafics et autres activités criminelles, elle n'a pour ambition principale pour les Kyurem que d'être un refuge pour qui en a besoin, de la même manière que ce qu'il y avait avant l'avènement des Undergrounds l'a été pour elle. Couvrir leurs fraudes individuelles tout comme ils couvrent les siennes, ça c'est du bonus, car quiconque entre dans la team et s'en mérite la confiance se mérite également la protection du groupe. Tout comme les entraînements acharnés, et les combats au sein des Cages auxquels le nom du groupe donne un accès facilité ; à défaut de faire le crime, elle défend une réputation d'excellence, au moins pour que d'éventuels rivaux hésitent à s'en prendre à l'un d'eux.

Elle cache au fond d'elle une part assez fragile & insécure que seul son fier Haydaim savait vraiment tranquilliser, et que sa disparition a rendue d'autant plus instable. Une blessure toujours à vif s'y est greffée, et malgré l'évolution de son deuil avec les années, cette fragilité demeure plus difficile que jamais à contenir & apaiser. Il lui a fallu un moment pour trouver comment marcher sans son complice de toujours, il lui reste encore du chemin pour savoir se rassurer sans son soutien. Néanmoins, elle n'entend plus stagner ou se laisser porter, plus jamais.  Son passé, avoir connu le désespoir le plus profond, la plus terrible solitude et la misère la plus totale, lui ont conféré une rage de vivre, une rage de vaincre plus puissantes que jamais. Fugitive, mendiante, elle a dû s'adapter. Endurcir sa carapace, se faire plus agressive pour ne pas être l'agressée. Mordre plutôt que subir encore. Elle a des objectifs qui se sont dessinés à mesure des années depuis le carnage qui a bien failli la réduire à néant, la rendre folle et avoir raison de sa vie, et rien ni personne ne l'empêchera de tout faire pour les mener à bien. Elle vivra, elle luttera, vengera ses pertes un jour ou l'autre ; elle n'attend que son heure pour cela. Et elle retrouvera les survivants. Pour réparer ce qui peut être réparé de sa grande faute, sa plus grande honte ; ou au moins s'assurer que ceux qui y ont réchappé sont désormais en sureté. Elle leur doit bien ça.



Apparence - Au premier regard, on se dit certainement qu'elle n'a pas la tête de l'emploi. Plutôt petite du haut de son mètre soixante et de ses cinquante-six kilos tous mouillés, elle parait tout sauf imposante. C'est sans compter sur son attitude digne, son assurance et sa prestance qui compensent ce qui le doit ; à y mieux regarder, à croiser son regard féroce, à remarquer sa musculature fine mais indéniable, et les poignards qui ornent sa ceinture... L'on comprend vite qu'elle n'est effectivement pas femme à sous-estimer.
Ses formes sont discrètes, et elle s'en contente parfaitement, n'en a jamais nourri le moindre complexe ; il lui convient assez de ne pas être encombrée par une poitrine trop lourde, source probable de maux de dos. Et puis, cela lui permet à l'occasion de se travestir lorsqu'elle souhaite passer inaperçue, rendant bien plus efficace n'importe quel déguisement. Et ce même lorsqu'elle se garde de dissimuler sa chevelure vert-pomme pourtant peu commune! Aussi étonnant que ce semble, il est si évident pour quiconque qu'elle chercherait forcément à la cacher que c'est justement ce qui lui permet parfois de se fondre dans la masse. Peut-être aussi que le fait qu'elle les détache et les laisse cascader dans son dos dans ces cas-là joue aussi, les révélant bien plus long que ce que ses coiffures habituelles laissent supposer.
Ses yeux sont d'une couleur brune excessivement banale, presque oubliable si ce n'était de leur petite particularité : selon la luminosité, ils peuvent sembler pailletés d'or. C'est là la seule fierté qu'elle en tire, et autant dire que dans l'artificialité la plus totale de l'éclairage des Cages, c'est rarement là-bas qu'ils se trouvent mis en valeur.
Sa peau enfin est d'une chaleureuse couleur café au lait héritée de sa mère, douce et pour le moment exempte de trop de défauts. Seulement quelques petits grains de beauté ici ou là, rien qui soit réellement inesthétique. Depuis quelques années, ses bras se sont ornés de tatouages en nuances de gris allant se perdre et se rejoindre jusque dans le haut de son dos, ornant fièrement ses omoplates ; la représentation sauvage de ronces folles entrelacées. Si cela peut sembler tout à fait désordonné, le nombre de branches est soigneusement choisi, et chacune a son histoire, aussi férocement emmêlée à celle d'Amanda qu'elles ne le sont entre elles.

Alignement

Alignement : Neutre bon.

Quel est l'avis de votre personnage sur les lois actuelles de Cinza ? : Elle leur crache allègrement dessus.

Votre personnage respecte-t-il les lois de Cinza ? : Même pas en rêve.

Quel est l'avis de votre personnage sur la libération des Pokémon ? : Elle a trouvé trop de corps, trop de blessés à peine vivaces, trop de malheureux, et des écosystèmes bien trop mal en point pour trouver cela positif. C'était une hérésie, à tout point de vue. Une connerie absolue. Le pire, c'est que rien dans tout ça ne l'a vraiment surprise ; c'était là tout à fait ses craintes, lorsque la Nova Existência a été proclamée. Elle a lutté contre de toutes ses forces, refusé de prendre part jusqu'à être licenciée, manifesté jusqu'à tout perdre. Mais rien ne la fera changer d'avis, et aujourd'hui encore, elle lutte contre par d'autres biais.


Votre pseudo : Nighty, ou Mina
Votre âge : Marde, j'l'ai encore égaré. L'auriez pas retrouvé, à tout hasard?
Comment avez-vous connu le forum ? : Y'a une Golden, elle est passée par là. Elle a lâché une bombe, pis elle m'a laissée mariner un mois avec mes idées de persos en pagaille. Et pis y'a eu la préouverture. Depuis, j'fais partie des meubles o7
Avis/Suggestion ? : :fish:
Autre : Comme souvent, ma fiche est construite pour que l'essentiel soit donné dans le premier post. Aux personnes découragées par la longueur : vous avez normalement assez d'éléments du passé d'Amy ici pour que la lecture de son histoire ne soit pas nécessaire :heyyou:

Hors RP



Posté le Ven 15 Avr - 14:20
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Amanda Winona Kotori

PNJs
Toi dis-leur que nos rêves sont solides comme du béton, à tort ou à raison

Kiona Kotori - mère.
Hiroshi Kotori - père.
Mikona Kotori - petite sœur, de cinq ans sa cadette.
Nashoba Giaweose - cousin par sa mère, membre de son ancienne équipe ranger.
Anak Zitkato - plus vieil ami, mentor devenu son bras droit en tant que ranger, puis en tant que boss des Kyurem. Il est comme un frère.

Tekoa Ryksa - membre de son ancienne équipe ranger.
Eyota Dakota - membre de son ancienne équipe ranger.
Ehaweee Dakota - membre de son ancienne équipe ranger.
Sota Taima - médecin de son ancienne équipe ranger.
Arizona Donoma - membre de son ancienne équipe ranger.
Anku Apisi - membre de son ancienne équipe ranger.

Histoire
Dis-leur qu'on est nombreux à savoir ce qu'on veut, on baissera pas les yeux

TW - Mentions de violences, mort d'humains et de pokémons, dépression, misère, criminalité... Liste non exhaustive.



Je suis née au cœur de la belle forêt d'Ucaya, aînée d'une famille possédant l'une des productions d'herbes et plantes médicinales les plus anciennes et réputées de la région ; presque aussi ancienne que les fameux vergers des Viridis. C'est en axant la majorité de leur production sur les herbes plutôt que sur les baies que nos ancêtres étaient parvenus à tirer leur épingle du jeu, face au monstre qu'était déjà l'empire Viridis, néanmoins cette science plus traditionnelle fut rapidement considérée comme moins sérieuse que leurs baies par l'autre famille, eux-mêmes plus férus de sciences médicales et de progrès qu'ils encourageaient encore et encore. Avec les générations, le mépris des Viridis envers les plantations Kotori n'a pas été s'améliorant, et à ma naissance, l'inimitié semblait trop grande pour être réversible ; à un point qui n'attendait peut-être qu'une étincelle pour devenir dramatique. Mais là n'est pas encore le sujet.
Malgré ce renom et l'aisance matérielle l'accompagnant, mes parents demeuraient des gens aux goûts simples, qui m'apprirent la valeur du travail, me donnèrent l'amour d'apprendre, la curiosité de tout ce qui m'entoure, l'émerveillement dans tout ce que nous offre la nature. Je me souviens les avoir accompagnés dès mon plus jeune âge, tantôt dans les grandes villes grises et si tristes pour des rencontres commerciales ou quelque ennuyeux gala, tantôt à travers bois pour rejoindre nos plantations où ils travaillaient à l'égal des employés de l'affaire familiale, me laissant jouer avec ma petite sœur Mikona ou explorer les alentours des propriétés.

C'est dans l'un de ces moments, un soir où je m'étais un peu trop éloignée, que je trouvais Adamaï. Il n'était alors encore qu'un jeune Vivaldaim, se débattant avec désespoir pour échapper à l'affreuse mâchoire d'acier qui enserrait l'une de ses pattes arrière. Glacée d'horreur, je croisais son regard affolé, suppliant, qui me fit comme un électrochoc. Je me jetais précipitamment sur lui & forçais de mes mains tremblantes pour ouvrir l'odieux mécanisme, m'exclamant & rageant de plus en plus fort ; jusqu'à attirer mon père qui s'était lancé à ma recherche. Ce fut lui qui libéra le faon puis le porta jusqu'à un des Centres Pokémon de Borao, tout en m'expliquant à voix basse cette sombre face de notre monde que je venais de découvrir. Les braconniers, la cruauté de leurs méthodes, le marché noir... J'en étais nauséeuse, révoltée. Quelques heures plus tard, alors que le Vivaldaim s'éveillait doucement de sa chirurgie, je lui murmurais une promesse en caressant son museau. Plus tard, je consacrerais ma vie à lutter contre le braconnage, pour qu'aucun pokémon n'ait plus à craindre les pièges, les cages, les armes. Croisant son regard embrumé, j'y décelais une détermination jumelle de la mienne.
Après cela, nous devînmes inséparables. Il me suivait partout, même à l'école. S'enthousiasmait aussi fort que moi quand je clamais haut et fort notre rêve commun. Mon père s'en attendrissait, alors que ma mère montrait plus d'inquiétudes ; néanmoins tous deux m'encourageaient avec la même sincérité. Ce fut ma mère qui m'offrit Evangelyne, petite Brindibou au regard acéré, pour me servir d'éclaireur, m'avertir des dangers et m'aider à localiser les pokémons piégés. Souhaitant commencer le plus tôt possible à travailler mon corps, mon mental et mes réflexes, je convainquais mes parents de me mener au petit dojo devant lequel je passais tous les jours pour me rendre à l'école.

Je rencontrais ainsi Anak, apprenti ranger de 19 ans et l'un des disciples du sensei, l'assistant et donnant lui-même certains cours pour financer ses études. Je m'essayais aux deux disciplines proposées par le dojo, karaté et judo, incapables d'en choisir une seule ; et m'y jetais passionnément dès les premières heures, avec un enthousiasme qui amusait beaucoup Anak, alors que je restais souvent plus tard pour travailler encore et encore mes techniques. Je le questionnais également à chaque occasion, tant sur les arts martiaux que sur le métier de ranger dont je voulais tout savoir. Et il me répondait toujours avec patience, précision, sans enjoliver les choses quand il décrivait les tâches incombant aux rangers. Il parlait du beau comme du moins beau, des pokémons sauvés rendus à la nature, des malheureux abandonnés après n'avoir connu que la vie citadine, des catastrophes naturelles ou dues à l'humain, des réseaux de braconnage... Jamais un seul de ses récits ne parvint néanmoins à affaiblir la lueur dans mon regard ; elle se renforçait au contraire de jour en jour.

Mes activités me laissaient moins de temps, et je suivais donc de moins en moins mes parents dans les leurs ; néanmoins, quelques fois par an, il m'arrivait encore de prendre part à un gala ou quelconque mondanité à leurs côtés. C'est lors de l'une d'elles, au début de mon adolescence, que je rencontrais finalement en face à face les rivaux de notre famille, décidée à me faire mon propre avis sur eux et donc à ne pas me contenter de suivre la stratégie d'évitement mutuel mise en place depuis des années pour ne point causer d'esclandre public. Intéressée tout particulièrement à connaître ceux de ma génération, je m'efforçais d'engager un dialogue poli avec les trois fils tous plus âgés que moi, ma petite sœur Mikona cachée dans mes jambes face aux grands airs des aînés qui l'intimidaient quelques peu. Je gardais pour ma part la tête haute, pas impressionnée, pas moins froide non plus avec ceux qui ne semblaient nous accorder rien de plus que l'estime accordée par leur famille à la nôtre ; c'est-à-dire un mépris profond. Le plus jeune néanmoins s'avéra vite différent de ses frères, bien plus abordable, plus simple et chaleureux. Si Milano et Luciano se désintéressèrent vite de nous pour se tourner vers des gens plus "fréquentables", la discussion que j'espérais put s'initier avec Foldo. Nous nous découvrions ainsi des intérêts communs, notamment au sujet des pokémons et de nos souhaits de monter une bonne équipe capable de beaucoup, quoiqu'en des buts bien différents ; et puisqu'il était plus avancé que moi sur ce sujet, j'osais lui demander conseil. C'est ainsi que cette rencontre mondaine fut suivie d'autres bien plus informelles sur un terrain d'entraînement, et c'est ainsi que malgré la rivalité héréditaire de nos deux familles, un respect mutuel puis une amitié sincère s'installèrent entre Foldo et moi-même.

Les années passant, j'achevais mes études générales avec un certain succès, me permettant enfin de toucher mon rêve du doit. Forte de résultats satisfaisants, je candidatais dans plusieurs écoles de rangers y compris hors Cinza, et fut reçue dans la plupart. Ad fut si fier qu'il évolua le jour où l'admission que nous espérions le plus arriva : j'intégrais donc l'école de Sercena, celle-là même qu'Anak avait fréquentée et où il exerçait désormais en plus de ses fonctions de ranger et maître de stage. Faisant taire les suspicions de favoritisme que d'autres purent soulever en constatant que nous nous connaissions déjà, il demeura le professeur intransigeant et exigeant que j'avais connu pour le judo, peut-être encore plus dur avec moi du fait qu'il me connaissait si bien. Mettant de côté la complicité et l'amitié profonde développées au fil des années, il transmettait efficacement ce métier qui le passionnait autant que moi, me poussant à le dépasser, à faire encore et toujours mieux ; jusqu'à sortir major de ma promotion trois ans plus tard. Libre de choisir mon affectation, j'acceptais sans hésitation de devenir sa coéquipière. Apprenant encore à ses côtés, m'attirant le respect de nos collègues et de notre hiérarchie, prenant du galon et de l'expérience ; je revois encore la fierté dans son regard le jour de ma promotion au même grade que lui, ou celle dans les yeux d'Eva qui en évoluait de joie! Je venais d'avoir 23 ans, j'étais pleine d'espoirs et épanouie, croquant la vie à pleines dents, alors que mes folles ambitions d'enfant me faisaient déjà espérer ma propre base dans un avenir plus ou moins proche.
Plus raisonnablement, je devenais chef d'escouade dans les mois suivants, remplaçant le nôtre qui avait eu un malheureux accident et se trouvait donc en convalescence. De par son ancienneté, ça aurait pu être aisément Anak, mais la commandante de la base avait été plutôt tentée de me laisser ma chance, sur le conseil d'Anak lui-même n'ayant contrairement à moi pas plus que ça l'ambition de monter en grade. Ayant également constaté ce qu'elle nommait mon leadership naturel, qui avait déjà rassemblé pratiquement toute notre équipe autour de moi, la confiance qu'ils avaient en mes idées, ainsi que mon énergie et ma motivation, elle n'avait pas été très difficile à convaincre, et m'avait laissée faire mes preuves. Quand la convalescence de mon prédécesseur fut finalement transformée en incapacité, c'est naturellement qu'elle me laissa donc à son poste, faisant de moi, à 24 ans à peine, la plus jeune chef d'équipe de la base. Et chaque jour, avec la même détermination, entourée d'Anak devenu mon second et du reste de l'équipe qui continuait de m'honorer de leur confiance et de leur amitié, je faisais mon maximum pour m'en montrer digne.

Et puis à l'aune de mes 25 ans vint l'évènement qui allait tout faire basculer de manière irréversible, sans que je ne puisse encore me douter à quel point. La Nova Existência fut proclamée, faisant la une de tous les journaux, télévisés, internet ou papier, envahissant tout l'espace médiatique. Heure après heure, le détail des nouvelles lois se dévoilait sous nos yeux et me glaçait graduellement le sang. Si certaines intentions pouvaient être louables, la forme et la manière étaient indéniablement catastrophiques, et je voyais déjà se présager nombre de drames. Pour les dresseurs, pour leurs pokémons, pour les écosystèmes entiers de Cinza si les promesses de libérations massives étaient tenues. Même au niveau régime alimentaire, c'était amené stupidement : sensibiliser aurait pu faire sens, et faire changer progressivement leurs habitudes à nombre de gens. Imposer ainsi ce changement drastique, en interdisant la pêche et la chasse raisonnées et fermant tous les élevages responsables ou industriels sans distinction, c'était ouvrir plus grand que jamais la porte au braconnage contre lequel j'ai tant lutté. Paradoxalement à leurs belles paroles, leurs grandes promesses, là aussi, ils allaient avec ces lois intensifier la souffrance pokémon. Installée dans la salle de pause de mon équipe, au sein de la base de la Forêt Ucaya, je coupais le téléviseur avant d'observer en silence tous ceux présents autour de moi. Tous étaient aussi livides que je l'étais sans doute, et partageaient le même air préoccupé. Nous attendîmes le reste de l'équipe encore en patrouille pour leur partager les nouvelles, et eûmes tous ensemble une longue discussion ce soir-là.

Quelques semaines plus tard, je fus convoquée par la commandante, comme les autres chefs d'équipe l'avaient été un à un dans les jours précédents. Sachant donc un peu à quoi m'attendre, je m'y rendais avec le soutien d'Anak. Sans s'en formaliser puisque d'autres en avaient fait autant, elle entama son discours en parlant du changement à venir dans notre profession pour devenir membres officiels des forces de l'ordre de Cinza sous le nom de Regulador ; confirmant au passage la libération prochaine de nombreux pokémons. Elle affirmait tenter de faire valoir quelques méthodes plus raisonnables pour ne pas perturber le fragile écosystème de Cinza ; néanmoins, elle approuvait fermement les nouvelles lois. Dans le fond, et sur la majorité des formes. Ce n'était pas mon cas. Ni celui de la majeure partie de mon équipe. En de multiples occasions durant cet échange, je m'opposais à son avis, au changement de notre profession et de son éthique toute entière ; inéluctablement le ton finit par monter. Nos éclats de voix durent être audibles dans toute la base, puisqu'au moment où je quittais enfin son bureau d'un pas furibond, je croisais la majorité des chefs d'équipe juste dans le couloir. Sans surprise, je retrouvais une lettre de licenciement sur mon bureau dès le lendemain, faisant suite à mon refus catégorique de suivre le mouvement pour devenir Regulador, et je quittais la base sitôt après avoir rassemblé mes affaires.

Je ne partais pas seule cependant, plusieurs membres de mon équipe ayant posé leur démission sitôt après l'annonce officielle du nouveau cahier des charges de notre métier. Décidés tout comme moi à ne pas accepter ni laisser faire ces inepties, ils me rejoignirent là où je m'étais rendue sans attendre : à Sercena, où le noyau dur de l'opposition naissante se rassemblait déjà autour d'un professeur d'Histoire de l'université, Alistair Eddarson. Rapidement, je pris activement part au mouvement, me joignant à chaque manifestation, protestant contre ce que j'affirmais être une stupidité sans nom ; et pourtant, en tant que ranger, j'étais intimement convaincue qu'il y avait bien des choses à améliorer dans le traitement des pokémons et de la nature! Mais ça, ce n'était pas améliorer, c'était détruire durablement, effacer certains problèmes, en déplacer la plupart, et faire bien pire que mieux. Ceux de mon escouade qui m'avaient rejointe, ceux que je considérais depuis longtemps comme mes plus proches amis, se tenaient à mes côtés sans hésiter dans cette lutte militante. Et le mouvement était si dense, si suivi, que l'espace d'un temps j'eus presque l'optimisme d'envisager que nous finirions par avoir gain de cause. Presque.

Le premier usage du Système Pérola eut tôt fait de réduire drastiquement mes espérances, au beau milieu d'une des nombreuses manifestations où nous prenions part. Rendant nos alliés totalement stones, vidés de toute once de combattivité, il leur ôtait jusqu'à la volonté de se défendre contre les rafles que la Guarda commençait à organiser. Dans les lieux publics, dans les rues, au cœur même des manifestations qui virèrent dès leur peu à peu à des émeutes de plus en plus vives, de plus en plus violentes. Le vent tournait, et mes amis comme moi-même commencions à craindre le point où l'escalade de violence pourrait nous amener. Sota se rendit ainsi de moins en moins aux manifestations, et Mikona s'en retira totalement, retournant à Borao auprès de nos parents, nous soutenant en silence. Tekoa, Ehawee, Eyota, Arizona, Nashoba et Anku continuaient pour leur part de venir, et de dénoncer de plus en plus fort non plus seulement les nouvelles lois, mais également la répression qui se faisait de plus en plus intense, brutale.

Et puis vint ce jour funeste, cette émeute qui serait ma dernière tant elle allait me marquer à jamais. Nous étions fin décembre 2015, quand aux abords de la manifestation retentit un son que j'avais déjà entendu en quelques occasions dans ma vie de ranger, que j'avais toujours honni. Un coup de feu. Voilà, nous y étions : l'escalade atteignait son apogée. Un officier de la Guarda avait tiré à balle réelle, tuant un pokémon. Ha! Elles étaient belles, leurs grandes convictions sur le bien-être pokémon. Si tel devait être le résultat, à quoi bon? La réaction ne se fit pas attendre, et l'émeute qui explosa atteignit un niveau d'agressivité inédit. De chaque côté, plus d'armes furent tirées, les coups furent rendus. Sans même avoir le temps de le réaliser, je fus séparée du reste de mon ancienne escouade. Mes yeux n'étaient occupés que par une seule vision, celle de ma brave Efflèche criblée de fléchettes hypodermiques, traînée dans l'un des fourgons rassemblés aux abords du rassemblement. Je ne pensais qu'à la sortir de là, obnubilée par le funeste destin de trop des pokémons relâchés que j'avais retrouvés aux alentours de Sercena dans les semaines précédentes. J'en négligeais ma propre sécurité, de surveiller mes arrières : je ne vis pas la balle arrivant de biais. Adamaï, si. Bien qu'incapable de lutter, victime de la version gazeuse du Système Pérola, il n'en demeurait pas capable de se déplacer. Impuissante, je ne pus que le voir s'effondrer à mes pieds, après qu'il se soit interposé entre moi & le fusil de l'un d'eux. Un hurlement terrible jaillissant du fond de mes entrailles, je m'écroulais à son côté, cherchant tout, n'importe quoi, pour le soigner, le sauver, tandis que dans mon dos le fourgon se fermait, emportait Eva loin de nous. Mais il était déjà trop tard, l'Haydaim était mort sur le coup, me laissant folle de douleur. Les sanglots brouillaient ma vue, aveuglaient mes sens, troublaient ma raison. Je ne dois mon salut qu'à l'intervention d'un autre ex ranger, se jetant sur moi pour me mettre hors du trajet d'un autre tir ; permettant au sacrifice du cerf de ne pas rester vain.

La suite des événements, sur plusieurs semaines, je n'en ai que de troubles souvenirs se mêlant en sensations vagues, sombrant plus ou moins dans l'oubli. Quelques flashs, quelques idées d'une période bien sombre de ma vie où en trop peu de temps, tout ce que j'avais, tous mes liens et mes repères, se sont effondrés mieux encore que ne l'aurait fait un château de cartes. Comment j'en suis sortie, je n'en suis plus vraiment sûre. Je me souviens la main de Tekoa cherchant à me tirer hors du chaos, et d'être séparée de lui. Du regard de Sota venu à notre rencontre, et de sa blessure. De quelques bribes du trajet vers Borao, seuls lui et moi. De ne m'alimenter que parce qu'il m'y obligeait, des cauchemars menant aux insomnies. De sa fièvre discrète, grandissante, jusqu'à l'emporter un matin aux portes mêmes de la ville. Et enfin, du brasier. La main tremblante de ma cadette asphyxiée, rendant son dernier souffle contre moi, ses yeux hantés fixant les flammes. Terribles. Dévorantes. Dévastatrices. Emportant dans leur sillage tout ce qu'il restait de mon enfance.

Je n'étais plus qu'une ombre, errant dans les rues les plus douteuses de Borao. Terne tout comme mon regard, je survivais sans grande conviction, ne m'accrochant que dans quelques ultimes sursauts instinctifs. Violentée parfois, j'étais le plus souvent ignorée, oubliée à mon triste sort par quelques passants préférant nier la misère trop évidente pour être admissible. Crevant la faim, crevant de désespoir et de solitude, noyée dans une profonde misère et une culpabilité immense, submergée par un chagrin si intense que jamais je n'aurais pu l'imaginer. Si famélique et terne que nul ne me livra aux autorités, malgré l'avis de recherche publié à mon nom, par pitié ou à défaut de m'avoir reconnue, allez savoir. Les jours, les semaines, les passants se ressemblaient tous, et j'en venais à attendre que vienne mon heure. Ce ne fut cependant pas elle qui me trouva la première, mais un hibou au plumage couleurs forestières qui chassa avec une violence rageuse quelques importuns qui avaient eu dans l'idée de profiter de ce qu'il restait de mon enveloppe. Il ne m'avait pas fallu longtemps pour la reconnaître, toute évoluée soit-elle, mon Eva que je pensais perdue. Ma si chère amie, ma sentinelle ; sa seule vue parvint ce miracle de me tirer un peu des brumes de la souffrance dans laquelle je me perdais un peu plus chaque jour jusqu'à presque m'oublier. Assurée de sentir ses plumes sous mes doigts, j'éclatais en sanglots trop longtemps contenus, ouvrant enfin les vannes de mon cœur en poussière. Et elle me laissa faire, silencieuse, toute aussi tremblante et retournée à me découvrir ainsi, ne devinant que trop bien combien d'épreuves il avait fallu pour me rendre ainsi miséreuse et misérable. Ses ailes refermées autour de mon corps maigre et faible, le recouvrant pour ainsi dire totalement, elle pleura longuement avec moi.

C'est elle, finalement, qui me montra la voie pour avancer. Je n'étais pas prête à la prendre, ni vraiment sûre de le vouloir, mais elle ne me laissa point le choix ; et de la retrouver m'avait rendu une petite, toute petite once de combativité, flammèche frêle tout au fond de moi que je savais devoir entretenir. Au moins par égard pour elle. Au moins parce que j'ignorais ce qu'étaient devenus les membres de mon escouade. Et peut-être un peu pour cette haine sauvage grandissait sournoisement dans l'ombre de mes chagrins. Sans protester, je la suivais là où elle me mena, sur le chemin d'un homme qui me tendit une main secourable. Ainsi je rencontrais, ou plutôt re-rencontrais, le fameux Corvus Eddarson. Grâce à lui, je trouvais refuge dans l'ancien hôpital de Borao, auprès d'autres opprimés, brisés ou chassés par le nouveau système. Un endroit abrité où dormir, quelques vivres à partager. Et le boost de ma fière Evangelyne, s'entraînant chaque jour jusqu'à l'épuisement, si férocement, avec une telle détermination, que je ne pus que la suivre d'abord par simple soutien puis de plus en plus par une conviction grandissant en férocité. Implicitement, elle remit ainsi un cadre dans ma vie, occupa trop mon corps pour laisser mon esprit continuer à se morfondre.

Autour de nous, sans que je ne le réalise tout de suite, se réunirent d'autres âmes en mal de cette situation de merde et de ses conséquences, observant le retour progressif de cette hargne qui m'animait de plus en plus vivement, ou se joignant directement à nous en quête de la leur. Et chacun de ces nouveaux visages, nous les accueillions sans commentaire, sans question, sans jugement ; offrant à eux le biais qui m'avait aidée à reprendre pied et m'aidait toujours tant, celui d'un entraînement acharné, repoussant toutes les limites que nous pensions avoir. Un entraînement pour canaliser toutes les peines, les rages, les rancœurs, leur donner une cible temporaire et se recentrer le temps de trouver qu'en faire. Pour ma part, en quelques mois c'était clair, de nouveaux objectifs étaient nés dans mon cœur et me poussaient à me dépasser toujours plus aux côtés de mon Eva, faisant brûler un brasier terrible que rien ne semblait plus pouvoir ébranler au fond de moi. Quand un matin, nous apprîmes que l'ancien hôpital où nous avions trouvé refuge serait détruit d'ici une année tout au plus, nombre paniquèrent de se retrouver à nouveau sans rien, livrés à eux-mêmes après qu'Eddarson leur ait sauvé la mise une fois ; le referait-il? La rumeur disait qu'il avait déniché ainsi des refuges dans tout Cinza, mais sans doute était-il loin à présent. Et dans la panique, la pagaille, j'éclatais juste de rire. Arceus, étaient-ils devenus si dépendants? Dans ce merdier qu'étaient devenus nos vies, aucun de nous ne pouvait continuer à compter sur une aide extérieur ; c'était à nous de nous aider en premier lieu, et si une main secourable pouvait parfois nous offrir une béquille, c'était à nous de nous en servir pour rebondir!

Je quittais ainsi l'ancien hôpital de Borao, suivie de nombre de ces réfugiés que j'orientais comme je l'aurais fait de mon escouade, dans une autre vie déjà trop lointaine, en quête d'un autre refuge. J'investissais ainsi avec eux un vieil entrepôt, au sein de l'ancienne usine de filtration de la ville, où quelques autres rebus de notre sublime société s'étaient installés. Quelques uns se joignirent à notre groupe, les autres se contentèrent d'occuper le reste de la zone en nous laissant tranquille ; leur paix néanmoins ne durerait guère longtemps. Quelques semaines ou mois plus tard, le reste des résidents de l'ancien hôpital trouvèrent aussi ce lieu, et en firent le nouveau centre névralgique des activités qui étaient nées dans leur ancien domaine depuis mon départ. Des activités illégales, moult trafics en tous genres dont je préférais me tenir relativement loin. Je n'interdisais cependant pas à mes alliés d'y prendre part, leur rappelant bien souvent qu'ils étaient libres de leurs choix et actes quand ils se tournaient vers moi pour me demander conseil ou autorisation. Tout ce que je refusais, c'était qu'ils fassent entrer leurs activités dans l'entrepôt devenu mon domaine et le leur, notre territoire finalement que j'espérais toujours zone neutre ; ou tout du moins, de paix, dénuée autant que faire se peut de conflits. Malgré le marché noir où tout se payait juste à nos portes, il restait à l'intérieur une zone de partage, où les vivres étaient répartis équitablement, où chacun pouvait trouver un abri pour peu que ses intentions ne soient pas belliqueuses, et obtenir quelque défouloir dans les quelques zones d'entraînement que j'y avais vite aménagées pour ne rien déranger à mes habitudes.

Je ne sais exactement quand je me mis à voyager. Je crois que c'était quelques semaines après ce nouvel emménagement sans doute, forte d'un de ces nouveaux objectifs qui étaient nés en mon cœur : découvrir ce qu'il était advenu de mon ancienne escouade, ces amis si chers perdus de vue en ce jour maudit. Je n'avais connaissance que du destin de Sota après tout, et il était plus que temps de me mettre en quête de ce qui leur était arrivé. Etaient-ils seulement encore en vie? Je craignais plus que tout de découvrir cette réponse, mais je ne pouvais continuer à me voiler la face ; il était plus que temps d'en avoir le cœur net. Bien évidemment, ma première destination fut Sercena et si je m'y rendis avec grande difficulté, je n'en mis pas moins de cœur à l'ouvrage alors que je quêtais mes renseignements avec une ardeur toujours plus renouvelée chaque fois qu'une réponse négative de plus s'ajoutait à la liste. J'y rencontrais pour la première fois Yoru, après un affrontement contre un Félinferno qui laissait ma fière Eva blessée mais victorieuse. Peu ouverte, la soignante m'offrit néanmoins un point de vue intéressant qui me porta à réfléchir. Je revins finalement à Borao bredouille quant à ma quête, mais avec un nouveau regard qui me porta à observer mieux ce qu'il se passait dans l'usine désaffectée dont mon entrepôt n'était qu'une dépendance. Les trafics qui s'y développaient, les affrontements brutaux et hors de tout cadre qui avaient commencé à fleurir au moindre tout petit prétexte ; que ce soit de la part des dresseurs, ou des pokémons eux-mêmes. Comme je me souvenais alors l'avoir craint dans ce qui semblait être une autre vie, un nouveau constat sur les conséquences de la Nova Existência s'imposait.

Les combats pokémon désormais interdits manquaient, très clairement. Et puisque l'usine était devenue centre d'activités illicites, il ne fut guère surprenant d'y voir finalement apparaître une zone d'affrontement plus formelle. Son propriétaire la nomma Cage, et j'appris rapidement que d'autres avaient vu le jour dans les autres villes aussi, où des mondes comme le nôtre s'étaient également déployés à l'insu du système. Autour de cette Cage, beaucoup de public se réunissait pour assister aux combats, des paris fleurissaient à n'en plus finir et faisaient tourner des quantités astronomiques d'argent. J'en demeurais un peu sceptique dans un premier temps bien que je m'essayais pourtant à y combattre quelques fois, et assistais à quelques combats de mes camarades ; ceux présents depuis le plus longtemps comme les plus récemment arrivés. Si j'en parlais un peu avec eux, j'écoutais surtout ce qu'il se disait dans les couloirs de l'entrepôt. Plusieurs "Teams" naissaient autour de ces Cages, un peu dans tous les Undergrounds naissants à la fois ; nombreuses à cette époque, bien que deux sortaient déjà nettement du lot, ornées ironiquement du nom de deux légendaires opposés. Bien vite dans l'entrepôt, l'idée de se constituer comme l'une de ces Teams émergea, alors que les regards se tournaient inéluctablement vers moi avec un espoir non dissimulé et des sous-entendus plus ou moins discrets. Ce n'était pas pour rien qu'iels agissaient ainsi, je le savais bien. C'était pour la même raison qu'ils demandaient souvent mon avis ou mon autorisation sur leurs activités, qu'ils demeuraient ici à mes côtés, qu'ils suivaient et même y faisaient respecter chacune des règles que j'y avais établies, qu'ils ne manquaient aucun entraînement. Mon fameux leadership naturel avait frappé, ou peut-être quelque vieille habitude de mon temps de Ranger ; le fait est que j'étais sans l'avoir tant cherché devenue ni plus ni moins que leur meneuse, leur boss. Je demeurais indécise quelques temps, réfléchissant à l'idée sans parvenir à trancher. Avec ce qui était arrivé à ma dernière équipe, méritais-je vraiment cette confiance, pouvais-je vraiment oser officialiser cette place que j'occupais pleinement sans l'avoir jamais revendiquée, ne risquais-je pas d'y perdre de vue mes autres objectifs?

La réponse à ces questions vint naturellement un soir où nous finissions un entraînement particulièrement intense, avec un timing tout à fait remarquable. Une haute silhouette pénétra le vieil entrepôt, surmontée d'une chevelure improbable que j'aurais reconnue entre des milliers, qui me fit vaciller par sa simple vue. Parcourant les lieux de son regard azuré, lui non plus ne tarda pas à me reconnaître, et un sourire naquit sur ses lèvres alors que ses yeux s'humidifiaient peut-être un peu. Et quand l'un de mes camarades voulut lui indiquer les règles à suivre pour profiter de cet abri un moment, il en récita la suite sans hésiter ; avant de conclure en affirmant que je n'avais pas changé. S'il savait combien je me sentais pourtant différente! Tremblante en dedans sans parvenir pour autant à l'exprimer, je l'invitais à revenir dans la salle d'entraînement avec moi, tout en ordonnant aux autres de vaquer à leurs occupations. Ce n'est que là que je me décidais à l'étreindre, lui qui était peut-être désormais ma seule famille, lui qui avait été mon mentor puis mon second, lui que j'avais toujours considéré comme un frère. Je pleurais beaucoup ce soir-là, et lui et nos pokémons aussi. Nous expliquant un peu l'un à l'autre les derniers mois et années si éprouvants depuis l'éclatement de notre escouade. J'appris ainsi comment l'un des trois combats que j'avais déjà faits dans les Cages, celui à San Camari, l'avait mené ici face à moi ; et lui découvrais ce que j'avais bâti en cherchant juste à me reconstruire un peu. Il n'eut pas à exposer le moindre argument pour me convaincre d'officialiser une fois pour toutes cette Team que mes camarades me réclamaient. A l'aveu de mon hésitation, il demanda seulement "pourquoi". Et cela fut suffisant.

Le lendemain, je me tenais droite et fière dans la Cage de Borao. Affirmant clairement être Ryu de la Team Kyurem, ma fière Eva soulignant mes propos d'un cri guerrier. Je n'avais pas choisi ce nom au hasard, loin de là, revendiquant par ce seul biais l'ambition de mener mon groupe au même niveau que les Reshiram et les Zekrom qui dominaient déjà le terrain. Un message audacieux qui n'échappa nullement à mes dresseurs présents tout autour de la surface de combat, et leurs vivats enthousiastes furent à la hauteur de ma détermination implacable. Ma victoire ce jour-là fut tout aussi retentissante que les "Boss! Boss!" vrillant les oreilles de tout un chacun, et j'en gardais longtemps le goût sur la langue, d'autant plus doux qu'il était agrémenté d'un nouvel espoir farouche. Celui que cette visibilité d'un coup intensifiée me permettrait peut-être un jour de trouver trace du reste de mon ancienne escouade, tout comme Anak avait pu me retrouver grâce à un seul combat auquel il avait assisté par pur hasard. La zone neutre que j'avais fait de mon entrepôt gagna également en visibilité au passage, bien qu'en aucune manière les trafics de l'Underground ne pouvaient y pénétrer ; pas même celui que je montais avec Anak, fournissant de faux pass suffisamment crédibles à qui n'avait pas les moyens de s'en procurer un vrai. Dans la foulée, et forte de la notoriété que mon nouveau statut me donnait, je créais d'autres refuges sur le même principe dans les autres Underground, tenus par certains de mes dresseurs et revendiqués comme territoires de la Team Kyurem, pour tendre la main à qui en aurait besoin de la même manière que Corvus me l'avait tendue au pire moment de ma vie. C'était un peu ma façon de rendre la pareille, de perpétuer cette philosophie qui me parlait et m'avait sauvée de moi-même un jour, c'était l'éthique que je voulais pour la communauté s'épanouissant derrière la façade de la Team aux dresseurs si calculateurs et froids.

Comme je l'avais annoncé, la Team Kyurem gagna rapidement en popularité, en volume, en notoriété ; et quelques mois plus tard, alors que la plupart des autres s'évaporaient plus ou moins du paysage, on ne parlait plus que de nous, des Reshiram et des Kyurem. Oserais-je dire pari gagné? Peu importe, je continuais à me battre, à m'entraîner d'une manière bien plus intense et intensive que jamais par le biais des Cages, face à des adversaires plus variés et parfois plus coriaces que la plupart de mes dresseurs. Pour être plus préparée que jamais, à toute éventualité, au moindre imprévu, et surtout pour quand viendrait le jour de prendre les armes, pour de bon cette fois-ci. Pour venger chacune de mes pertes, rendre chaque coup ayant été porté à tout ce qui m'était cher, à tous ceux qui comptent ou comptaient tant à mon cœur. Pour jeter la Plasma hors du paysage, et contre le système odieux qu'ils avaient imposé et qui avait tant détruit pour jeter sur un cimetière titanesque les bases d'un "plus grand bien" arbitraire. Inéluctablement, mon retour sur le devant de la scène et ma place de choix à la tête d'un des grands groupes des Underground fit accroître ma notoriété personnelle ; si bien que le monde de la surface finit par réaliser que j'avais repris une activité, nettement plus illicite que ne l'était mon militantisme d'origine. On réactiva les recherches à mon nom avec plus d'ardeur, et bien que je redoublais de prudence dans mes déplacements et fréquentations, je demeurais néanmoins mieux entourée et plus inatteignable que jamais. Quelques sueurs froides survinrent parfois d'une course poursuite avec la Guarda, sans qu'ils ne parviennent à me mettre réellement la main dessus. Le temps et des camarades fiables m'avaient permis de retrouver la volonté d'avancer, et je ne comptais plus jamais y renoncer ; quoi qu'il m'en coûte, je ne renoncerais jamais plus, ni ne céderais volontairement la moindre parcelle de ma vie. Plutôt crever une fois pour toutes.

Fais passer le mot!

Posté le Ven 15 Avr - 21:07
Léonie A. Valencia
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Un plaisir de retrouver ta Amanda dans un rôle bien différent de ce que je l'ai connue ! Hâte de lire tout ça :3
Posté le Sam 16 Avr - 5:44
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Re-bienvenue avec ce nouveau personnage ! :gliters:
Posté le Jeu 21 Avr - 19:45
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Merciii à toutes les deux :content:

Léo - Différent, c'est le cas de le dire oui (a)
Posté le Ven 22 Avr - 21:22
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TU ES VALIDÉ.E !


Hello hello et rebienvenue dans le monde des faibles contre les double-comptes sur le forum ! Effectivement cette nouvelle version d'Amanda est intéressante et je la reconnais bien depuis celle d'origine ! La classer parmi un groupe n'a pas été chose aisée, mais j'ai fini par m'orienter vers...
Tu es donc maintenant validée et tu rejoins le groupes des Esperar ! Tu débutes l'aventure avec 30 PkP et une Potion ! Tu peux dès lors aller voir tes papiers d'identité afin de t'assurer que tout est conforme et faire un tour dans les bottins pour vérifier que tout y est. Tu peux aussi créer ta fiche de liens, aller voter aux top sites, et participer au RP ! N'hésite pas aussi à passer sur la chatbox et passer nous voir sur le Discord du forum. Il nous tarde de te voir évoluer en RP et de faire partie de cette grande histoire qu'est Cinza ! Si tu as la moindre question, tu peux bien sûr la poser à Golden, Liseron ou Val.

Aller, des cookies pour toi  :jtm:
Posté le Ven 22 Avr - 21:35
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Et j'ai oublié le dé shiny, pour changer ~
Posté le Ven 22 Avr - 21:35
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