La remise en question n’est pas facile ces derniers temps. Celeste fraichement dans ton équipe. Un œuf. Rien est évident. Tu n’as pas vu Ely depuis plusieurs mois. Le sentiment de solitude te ronge peu à peu le coeur et ce malgré Lilo et Celeste à tes côtés, et ce petit œuf qui gigote parfois. C’est difficile, parce que tu fais parti des gens les plus rechercher par la Guarda et faut être honnête… Viendra ce jour où ils te choperont. Et ce jour-là, que vons devenir Lilo et Celeste, et ce petit œuf ? Tu n’oses pas y réfléchir. Cela dit, il est trop tard pour faire machine arrière. Même si tu te rendais, tu subirais la peine de mort. Tu ne veux pas mourir. Non, tu voudrais que justice sois faite, que les dresseurs, les champions, les éleveurs, tout ces gens puissent vivre en tout liberté. Tu veux retrouver le monde d’autrefois. « Allez Lilo. On va aller le voir. » Tu n’avais guère besoin de préciser qui tu allais voir. Lilo se précipite sur ses petites pattes alors que Celeste, timide, hésite. Tu lui fais un clin d’oeil et bouge ton épaule pour qu’elle se pose dessus. « Evidemment que tu viens. Il faut qu’il te voit. » Ely est plus qu’un ami pour toi. C’est le frère que tu aurais aimer avoir. Il a toujours été là pour toi, ce qui l’inverse n’est pas forcément vrai et surtout avec la décès de ta grand-mère et la chute de Crèmignon. Il s’était terriblement inquiété pour toi, et un jour tu es réapparu devant chez lui. Crasseuse, avec des coupures partout, affamée. Il t’avait laissé te laver, t’avait soigner et nourrit sans poser de question. Quand tu lui as expliqué la situation, il est resté calme et posé. Et c’est là que Lilo, encore un bébé pokémon a l’époque, est sorti de ton sac. Coincé, tu avais un pokémon illégalement et il était hors de question que Lilo subisse le même sort que Geyser dans la nature. Fondu en larme dans les bras d’Ely, c’est la dernière fois qu’il t’a vu craquer, et la dernière fois que tu as craqué. Tu as conscience qu’il souffre pour toi de ta situation et surtout du fait que tu ne le vois que rarement. Pour le protéger. Si la Guarda apprend qu’il te reçoit par moment sans en parler, qu’il sait où tu te trouves et tout autres informations, il pourrait subir le même sort que tu risques rien qu’à garder Lilo à tes côtés. Ton sac à dos, tu remontes à la surface, tu es rarement dans le coin, car c’est là où ta photo est le plus plaqué sur les murs. Des avis de recherches. Tu roules des yeux à chaque fois que tu observes la photo. Tu étais adolescente sur cette photo, et tu as bien grandi depuis… et changer. Surement au déplaisir d’Ely. Arrivant devant chez lui, capuche sur la tête, tu toques. Crasseuse encore, affamé non, mais sales, forcément. Tu n’as pas d’abris fixes, et les peu de fois où tu te nettoies c’est dans la rivière. Tu attends, sagement qu’il ouvre la porte en restant attentive autour de toi, Lilo contre ta jambe, Celeste dans ta veste et l’oeuf dans ton sac qui ne bouge pas non plus. Comme s’il savait.
Certains qualifieraient mon train de vie comme digne d’un vieillard en raison de mes levers aux premières lueurs du jour et mes couchers tout aussi hâtifs le soir. Je n’ai pas toujours été ainsi à vrai dire, même qu’à l’université j’avais des habitudes presque entièrement nocturnes tant je peinais à rencontrer mes délais de travaux et études. Sauf que depuis mon installation définitive à Sercena il y a deux ans, j’ai dû changer drastiquement mon hygiène de vie. Aujourd’hui je vis au rythme du soleil majoritairement, mais aussi du centre du Havre. Mes journées bien remplies me laissent totalement épuisé le soir et trop souvent incapable de mener quelque loisir que ce soit. Ainsi, la majorité du temps, après la fermeture du Havre je me contente de manger, me doucher et finir la soirée au fond du canapé, Paix sous le bras, à contempler le vide et somnoler jusqu’à décider paresseusement d’aller me coucher. Je dois avouer me trouver à l’orée du sommeil quand un son attire mon attention. Pendant un instant, je crois avoir halluciné, pourtant l’éveil soudain de la Mushana à mes côtés ne laisse aucun doute. Alarmée, le Pokémon Psy se met aussitôt à flotter pour traverser la pièce, en direction des escaliers qui mènent à ma petite entrée privée. Est-ce le son de quelqu’un qui toque à ma porte que j’ai entendu ?
Il semblerait bien que oui au vu de la réaction de mon amie, qui me presse de la rejoindre dans un trouble qui me laisse perplexe et quelque peu inquiet. D’une nature plutôt calme (bien que quelque peu peureuse, mais ça, il ne faut pas trop le dire), je n’ai pas l’habitude de la voir se troubler ainsi lorsque nous recevons des visiteurs. Devant mon hésitation, Paix traverse de nouveau le salon, cette fois pour venir me pousser de sa tête avec impatience. Je me remets donc sur les pieds, faisant fi de mon accoutrement du soir : un simple t-shirt et un caleçon. Tant pis, si j’en crois mon amie il s’agit d’une histoire de vie ou de mort. Angoissé, je prends donc le chemin de l’escalier et découvre à mi-chemin le visage qui s’y trouve.
« Oh mon dieu, Fai ! »
J’ai presque crié, sachant que de toute manière personne ne pourra nous entendre ici ce soir. Je dévale le reste des marches, manquant les deux dernières et cognant ma cheville douloureusement, mais je fais fi de la douleur, je fais fi de tout, puisqu’elle est là.
Fairya Pinkman. Ma sœur.
J’ouvre la porte à la volée et me précipite vers elle pour la prendre dans mes bras, la poitrine entravée d’une émotion qui me laisse sans voix, sans souffle. Le temps n’a su égrainer ce que je ressens pour elle. Fairya est plus qu’une amie; elle est ma famille et tout ce qu’il me reste de mes plus heureuses années ici à Sercena, peut-être hormis Paix. Son histoire est un champ de mines, une blessure encore sanguinolente qui l’a écartelée. Je sais que si ce soir elle recherche ma présence malgré les risques, c’est qu’elle en a besoin. Je la serre contre ma poitrine, enfonçant mon nez dans ses cheveux sales, les joues humides. À que moment les larmes m’ont-elles échappées ? Je l’ignore, mais peu m’importe. Elle est là, elle est sauve. Un moment de plus, je peux en avoir la certitude.
« Viens. »
Aucune hésitation. Malgré le risque que je cours à la laisser entrer dans ma vie. Je l’entraîne à l’intérieur, la soutient même si ce n’est pas nécessaire. J’ai la crainte de la voir s’envoler de nouveau, tel l’oiseau de nuit qu’elle est, si je la lâche ne serait-ce qu’un instant. Notre relation, de bien des façons, la libère et lui permet de voler. Mais elle la retient aussi, l’encage. Parfois je me demande lequel des deux prend le plus d’importance. Égoïstement, là, je me contente de me laisser gagner par la joie mais aussi la tristesse de la revoir : poser les yeux sur elle dans cet état vient toujours me bouleverser d’autant plus que je sais que je ne pourrai rien véritablement pour elle. Mon instinct me pousse à la protéger; ma raison sait bien que je ne peux rien y faire.
« Qu’as-tu besoin ? » je fais finalement en l’asseyant sur le canapé.
Je me sens lâche. Je devrais lui dire que je l l’aime, qu’elle m’a manqué plus que ce que les mots ne parviennent à exprimer. Pourtant mes paroles restent prisonnières de ma gorge au profit d’actions qui ne manquent pas de trahir mon ressenti. Je me mets finalement à genoux devant elle pour me placer à sa hauteur, la dévisageant. Pendant ce temps, Paix vient se blottir contre elle sur le sofa, levant un regard triste vers elle.
À peine as-tu le temps de l’analyser quand la porte s’ouvre que ses grands bras t’enroulent sans difficulté. Tu es menue, il est costaud et grand. La différence de taille qui s’est accumulée après des années. La dernière fois que tu l’as vu, vous étiez de jeunes adultes, et vous aviez grandit malgré tout entre-temps. Cela avait été impressionnant, mais rien ne vous empêcherait de vous reconnaître et de casser cette relation si douce et apaisante. Le visage dans son torse, les larmes qui coulent toutes seules alors que tu n’as rien demandé. La chaleur de son corps est une source d’apaisement et de foyer. Des bras amicaux dans lesquels tu as besoin de te ressourcer. Alors qu’il s’écarte de toi, tu entres chez lui. Retirant ta capuche, tu dévoiles un visage également sale, bien qu’on voit la trainée des larmes sur tes joues pâles. Sourire apparaissant sur ton visage, tu t’assoit sur le canapé et poses ta main sur la petit Pokémon psy qui se blottit contre toi. « Salut ma belle. » murmures à peine perceptible, la mushana colle son alors son groin dans tes bras. Tu lui caresses la tête. Tu ne devrais pas être là, tu le sais. Si la Guarda apprend que Ely t’aide, ou ne serait-ce même qu’il t’adresse la parole, ça pourrait mal se finir. Alors que sa voix résonne, Céleste, la minisange se décolle de ton cou et Lilo s’approche de Paix pour lui sauter sur le dos. « Je… Je ne vais pas rester longtemps. J’ai juste besoin d’une douche, d’un lit et d’un repas. Et après je m’en vais. » Tu marques une pause, gorge nouée, les yeux levés vers ton meilleur ami, ton grand-frère. Celui qui s’agenouille devant toi. « Ou même, je m’en vais maintenant si tu… » La voix s’éteint avant que tu finisses ta phrase. Peur qu’il te dise partir. Ce serait légitime, il protégerait Paix, autant que lui-même. Il aurait raison. Tu soupires alors que Céleste chante et s’envole sur l’épaule solide d’Ely. Elle frotte sa petite tête contre la joue du brun, et se met à chanter. Léger sourire, scène réchauffant un coeur de pierre, un coeur de glace. « Je te présente Céleste. Je l’ai adopté. Légalement. » Tu marques une pause avec une légèrement grimace pendant que tu sèches tes joues. « Ou presque. » Officiellement, c’est ta grand-mère décédée qui l’a adopté légalement. Tu déglutis de nouveau, hésitante. Le prends-tu dans tes bras ? Tu te contentes d’une petite phrase sincère. « Je suis contente de te voir… »
Comme elle me paraît frêle ! Comme je déteste ses larmes sur son visage… Comme j’aimerais la prendre contre moi et lui dire que l’enfer qu’elle vit, que le cauchemar qui l’étreint, est terminé et que désormais elle peut respirer à nouveau. Mais je n’ai que quelques heures devant moi, une nuit tout au plus. Une poignée de minutes pour réparer ce qui est brisé. Impossible. Je ne peux pas me mettre cette pression, pourtant mon amour pour elle me convainc d’au moins tenter. Je me promets d’au moins veiller sur elle, peu importe le risque ce soir. Ma fatigue envolée, il ne reste plus qu’une chaleureuse détermination en moi, une que je lui dédie toute entière. Paix semble tout aussi animée de la même perspective, posant sa tête contre ses cuisses en levant un regard triste vers elle. Les caresses de Fairya semblent lui faire du bien; même si la Mushana est mon Pokémon, elle s’est attachée elle aussi à cette gamine d’à côté. Elle accueille de même Lilo avec un sourire et un bisou sur sa petite tête de Togépi. Attendri, je retiens difficilement les larmes qui menacent d’affluer de nouveau. Je n’ai pas envie de pleurer… Car aussi tragique soient ces retrouvailles, elles m’emplissent aussi d’un bonheur difficilement décrivable.
La jeune femme nomme avoir besoin d’un repas, d’une douche, de repos. Tout ce que je peux bien entendu lui fournir. Ce n’est pas grand-chose, un petit rayon dans ses nuits noires. De quoi casser le désespoir qui la ronge. La suggestion même que je pourrais la chasser d’ici me fait secouer vivement la tête. Je prends sa main et serre ses doigts pour la rassurer quant à mes intentions.
« Tu es ici chez toi, Fairya. » littéralement. Elle a vécu à quelques pas d’ici, a grandi au Havre autant que moi. « J’irai te couler un bain et te préparerai à manger pendant que tu te laves. »
Je n’ai guère l’occasion de me lever que le nouveau compagnon de la jeune femme volette jusqu’à mon épaule pour s’y poser. Ainsi le chemin de la rebelle a croisé celui d’un autre Pokémon, une Minisange qui avec affection se frotte contre ma joue et de met à chantonner. J’ai toujours eu un grand amour pour les oiseaux et trouve que celui-ci sied très bien à mon amie malgré son futur type Acier qui va à l’encontre de ses préférences habituelles.
« Je suis heureux de te rencontrer, Céleste. Merci de veiller sur Fairya pendant mon absence. Et je suis vraiment très content de te revoir aussi, petite fée. »
Ce surnom dont je l’affublais dans notre enfance et qui la caractérisait si bien; aujourd’hui le cœur de ce petit être magique s’est bien assombri. Je viens caresser doucement sa joue, en chassant une larme qui a échappé à sa vigilance. Avec un petit sourire, je me redresse et vais à la salle de bain. Si la décoration rappelle les goûts d’une grand-mère, sa baignoire de fonte profonde sera parfaite pour un trempage bien mérité. Je m’empresse d’ajouter à l’eau qui coule quelques bulles, une fantaisie que je lui octroie. Ce serait bien bête de ma part, propriétaire d’un centre de bien-être, de la priver d’un tel luxe. Je reviens vers elle une fois la baignoire remplie.
« Tu peux aller te laver, je t’ai posé des vêtements à moi. Ce sera probablement bien trop grand, mais tu devrais être bien là-dedans. »
J’ai même pensé à lui mettre ma veste kangourou de l’université de Borao, un vêtement aussi vieux que confortable. Je vais ensuite à la cuisine, gardant sur mon épaule la petite Minisange à qui je fais la conversation. Je ne vois plus Paix, je crois d’ailleurs qu’elle est partie avec Fairya à la salle de bain.
« Ça me crève le cœur de la voir comme ça. Ça ne doit pas être facile tous les jours pour toi non plus. Tu crois… tu crois qu’elle est heureuse Céleste ? C’est idiot de le demander, je suppose… J’aimerais tellement l’aider plus. »
Une soupe en sachet, il y a mieux quand même, mais pour se réchauffer l’âme après des mois à cavaler, ce sera parfait. Je lui prépare aussi un de mes fameux grilled cheese, de quoi la ravir. Du moins je l’espère. J’aurais voulu en faire plus, bien plus…
Malgré les mots tendres d’Ely, tu secoues la tête, la gorge serrée. Tu n’es chez toi, absolument nulle part. Considérée comme la pire criminelle, ou en tout cas l’une des pires de Cinza, tu ne peux rester plus d’une nuit chez Ely, déjà une nuit c’est bien trop et tu en as conscience. C’est bien pour ça que tu lui laisses l’opportunité de te mettre dehors, ce que tu comprendrais mille fois s’il le faisait. Tu souris quand même, bien que timidement et pose ta main sur la joue de ton meilleur ami. « Merci. » Dis-tu simplement tout en sachant que le mettre devant l’évidence que personne, dans ta ville natale, ne souhaite te revoir lui briserai le coeur. Il est seul à Sercena vers qui tu peux te tourner, le seul. Il n’y a qu’à voir ton visage placarder sur les murs, un visage juvénile d’il y a dix ans, à défaut d’avoir des photos récentes. S’en suit la rencontre entre Ely et Celeste. La petite minisange est rapidement reconnaissance envers ton ami pour ce toit cette nuit et elle lui fait savoir. Aux mots d’Ely, Lilo lève le nez vers lui, en bougonnant un petit cri, signe d’une légère déception qu’il y ait rien pour elle. Bien qu’elle soit trop fière pour démontrer qu’elle est heureuse de voir Ely, le fait qu’il mentionne pas sa présence vexe la togepi. Tu souris à ta pokémon fée en lui caressant la tête. « Allons, Lilo. Il est content de nous revoir toutes les deux. Tu le sais bien. » Lilo bougonne alors que tu a un réel sourire amusé mais qui s’évapore aussi vite. Tu te laisses envahir par une vague d’émotion et balance tes bras autour du cou d’Ely pour le prendre dans tes bras. « Je suis désolée de pas venir plus souvent… » Dis-tu en sachant qu’il comprend que tu ne veux pas le mettre en danger. Puis, tu le lâches alors qu’il se lève en direction de la salle de bain. Tu caresses la Mushana tendrement pendant ce temps-là. « Comment va-t-il ? » Demandes-tu à la pokémon psy qui te fait comprendre que ton absence est pas toujours évident pour lui, mais qu’il se porte bien. Tu hoches la tête et déposes un baiser sur le crâne du pokémon cochon. « Prends soin de lui, d’accord ? » Paix hoche la tête, une promesse qu’elle te fait et te refera à chacune de tes visites. Puis, Ely réapparait t’annonçant que ton bain t’attend et que des vêtements à lui sont à disposition. Tu souris et te lève pour avoir le luxe d’un vrai bain. Te laver dans les rivières et lacs, c’est bien mais, rien ne vaut un vrai bain dans une vraie baignoire. Ce bain, tu en profites au maximum. Après avoir déposer un baiser sur la joue de ton meilleur ami en guise de merci et d’avoir fermer la porte, tu t’es déshabillée et tu t’es glissée dans l’eau chaude. Les yeux fermés, tu te détends dans cette eau chaude sentant si bon. Paix est avec toi dans la salle de bain et t’aide à te détendre. Tu y restes bien trente minutes avant d’attraper de quoi frotter ta peau avec du savon. L’eau vire rapidement à une couleur vraiment pas très belle. Tu grimaces et regardes Paix. « Je devais vraiment pas sentir bon. » Paix ne bronche pas alors que tu souris amusé. « Je me fais pas d’illusion. » Une fois propre tu sors du bain, tu te sèches, te glisses dans les vêtements trop grand d’Ely et glisses tes vêtements dans sa machine à laver que tu mets en route, comme si tu étais réellement chez toi. Tu rinces la baignoire et tu retrouves Ely dans la cuisine. « Je peux te faire un câlin qui sent la rose, maintenant. » Dis-tu en tendant les bras vers lui, les manches de la veste bien trop longues pour tes bras. Les cheveux mouillés attachés en chignon, tu vois Céleste encore sur l’épaule de ton meilleur ami. « ça sent bon… qu’est ce que tu cuisines ? » Demandes-tu simplement, comme si tout était normal. Normal. Cela fait tant de bien de se comporter comme si tout allait bien, comme si tout se passait bien, comme si… tu n’étais pas une criminelle mais que tu passais simplement la nuit chez ton meilleur ami pour… une soirée plateau repas - film.
Pendant que Fairya était dans le bain :
Petite minisange encore sur l’épaule de ce grand bonhomme gentil, ayant une aura bienveillante. Tu te sens bien près de lui alors tu ne quittes pas son épaule et tu observes chaque geste qu’il fait. Il s’inquiète réellement pour ta dresseuse et tu le ressens. D’ailleurs, quand, pendant qu’il cuisine, il te demande si elle est heureuse, tu lui envoies un regard triste. Evidemment que Fairya n’est pas heureuse. Comment pourrait-ton être heureuse d’être dans sa situation. Mais, toi tu es heureuse. Tu es heureuse d’avoir rencontrer Fairya et d’être à ses côtés. Bien que tu es habituellement timide, tu te battrais au côté de ta dresseuse pour qu’elle retrouve une vie qui la rende heureuse, tu le ferai sans aucun doute. Alors pour expliquer à Ely que Lilo et toi êtes heureuses tu chantonnes haut et fort et tu colles le haut de ton crâne sur sa joue. Une oisillonne pleine d’énergie et admirablement sans rancoeur. Quand Fairya réapparait tu changes enfin de lieu où te poser, te posant alors sur la cochon de type psy qui semble calme et posé. Tu te couches sur elle te faisant porter de cette manière.
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