La vie possède de nombreux mystères, de si nombreux mystères. Azalea le savait pertinemment. Pourquoi sa soeur jumelle était-celle morte ? Comment cela se faisait-il qu’elle soit tombée sur Elaïa au moment le plus opportun ? Comment se faisait-il que sa mère ne veuille plus de sa fille ? Mais également pourquoi est-ce qu’il avait fallut déménager dans cette ville ?
Et il ne s’agissait là que des quelques majeures questions qui entouraient la vie de la jeune fille depuis les deux dernières années. Une période compliquée pour elle tout autant que la complexité de son adaptation dans ce nouvel environnement, cet environnement qu’elle aurait préféré éviter et pourtant elle n’en avait pas eu le choix. Personne ne lui avait laissé le choix et n’avait accepté ses décisions. Après tout, en y repensant, elle ne pouvait dire bla dernière fois où elle avait pris une réelle décision d’elle-même, où elle avait pris une véritable décision sans que sa famille ne rentre en ligne de compte. Comment pouvait-il en être autrement ? Toute la vie de la jeune fille tournait autour de sa famille que ce soit autour de sa soeur jumelle, de sa mère, de son père ou qui que ce soit d’autre avec qui elle partage de le même sang. Pourtant parfois ill lui vient ce rêve de de faire autrement bien que celui-ci ne dure pas plus de quelques secondes.
Aujourd’hui était une journée dédiée à une belle et tendre sortie. Le soleil brillait dans le ciel et une légère brise de fin de journée permettait de supporter la chaleur balnéaire. Ce lieu étai à la fois une bénédiction pour l’apport en vitamine C mais aussi un fléau pour certaines personnes de par le fait de se sentir emprisonner entouré d’eau, d’une multitudes de litres d’eau qui entourait les côtés de cette partie de la région. San Camari était, pour Azalea, l’exemple même de la manière dont sa vie tournait. Elle était entourée d’éléments agréables mais certains autres ne lui donnaient qu’une seule impression : celle de se sentir emprisonnée. Pourtant en cette belle journée elle ne voyait pas u emprisonnement, sans doute était-ce dû au beau ciel bleu avec quelques tâches blanches parsemées grâce aux nuages. Si son but journalier avait été de dessiner, elle aurait dessiné les dizaines de nuages qu’elle avait pu observer sur le chemin.
Accompagnée de sa chère acolyte Elaïa, la jeune fille pouvait sentir l’air passait entre ses cheveux blonds. Quelle était son objet journalier ? Il s’agissait là d’étudier des pokémons ou du moins de les observer de loin. La jeune fille avait toujours adoré les observer et leur comportement qu’ils soient seuls ou en groupe. Elle appréciait les observer depuis qu’elle était enfant. Il s’agissait d’une chose qui l’avait rapprochée de sa mère, elle qui lui avait appris comme faire, comme différencier les types de comportements même si ce n’était pas vraiment son travail à proprement parlé. Mère e fille pouvaient passer autant d’heure que la blonde pouvait en passer elle-même depuis qu’elle était arrivée à San Camari. Cela lui donnait l’impression qu’elle était encore proche de sa mère malgré tout. Néanmoins ce comportement ne plaisait pas à Elaïa même si Azalea ne le prenait pas ainsi. La typhon de sa couleur originale semblait à chaque fois lasse de faire cela et cela lui arrivait de fausser les résultats de la blonde. Sans doute avait-elle assimilé le rejet de la mère d’Azalea comme une menace pour elle, une menace qu’elle devait éloigner à coup sûr. Pourtant il y avait une menace à laquelle la Tylton n’avait pas pensé : un vulgaire trou. Au fond de celui-ci, puisque cela ne pouvait pas s’arrêter là, la cheville de la blonde se retrouva coincée entre des racines d’arbre.
Azalea savait qu’elle aurait besoin d’aide, elle voyait Elaaïa paniquer vivement mais alors qu’elle tentait de aaa calmer elle aperçut quelqu’u au loin. Ee savait ce que cela donnerait. Un inconnu qui s’approcherait d’elle alors qu’Elaïa paniquait ? Elle avait déjà eu du mal à la laisser s’approcher des membres de sa famille alors quelqu’un d’inconnu ? La blonde n’arrivait pas à voir qui cela pouvait être, le soleil dans les yeux, l’aveuglant.
— Bonjour ? Hum… Est-ce que vous pourriez ne pas avancer la Tylton est sensible et assez agressive avec les inconnus ?
« Oui, je sais Thor. » Tu roules des yeux. Le mouton bêle et semble bouder. Le pokémon te reproche le manque d’entraînement ces derniers temps. Et il a raison. Depuis ton retour de l’Ilha, ton escapade en solo, tu n’es pas trop sortie de la maison. Faut dire que tu as bien cru que tu allais y passer entre le Galvagon, le Caninos de Hisui et le Genesect. Merci Leysa pour t’avoir aider à identifier ces espèces. Du coup, maintenant, tu aimerais sortir, mais avec des objets. Seulement, tu as dépensé tes économies pour le pass légal auprès du gouvernement pour pouvoir garder César. César, c’est le farfuret de Hisui qui t’a trouvé sur l’île et qui t’a sauvé d’un Galvagon en faisant le rugissement d’un Rexilius avec une boite de conserve. En y repensant, c’était assez drôle. Bon, tu as dû trouver un mensonge crédible pour qu’on accepte que César reste avec toi. C’était pas trop une bonne idée de dire que tu l’avais ramené de l’île. Si déjà, ton frère adulte et majeur a pas le droit d’y aller… Toi à 17 ans.. Bon.. Après, un mensonge de temps en temps, c’est grave, si ? César est accroché à ton blouson, saison humide, t’obligeant à l’avoir. Agrippé à ton dos, comme s’il était ton sac à dos, tu le regardes en coin. « Toi, ça te convient, hein. » Le Farfuret hoche la tête. Pour un type combat, il n’est pas très combattant. Le comble. C’est un gentil. Quand il le fait, c’est uniquement pour toi. Bon après, tu lui demandes rarement d’aller sur le terrain et parfois, c’est lui qui se propose car il sait que par ses types, il gérera mieux que Thor. Et ça, c’est super. Alors que tu te promènes dans la ville, ta jumelle absente, absorbée par ses livres, et toi qui en avait marre de la présence de Feyre, ta sœur aînée, tu décides de grimper en haut de certains immeubles. Tu es un agile, un vrai petit ouisticram. Tu grimpes partout. Ainsi, si on t’insulte de voyou quand tu sautes de toit en toit, tu ignores. Thor te suit et César s’accroche. Puis, soudain, tu arrives proches de la plage de la ville. Tu descends du dernier toit et rejoint le sable à pied. Tu vois une fille qui marche et d’un coup disparaître de ton champ de vision. Tu n’as pas bien vue qui c’était, mais tu t’approches tout de même, pour voir si elle va bien. Tu remarques alors qu’elle est coincée puis reconnaît la nouvelle. En fait, tout tes potes l’appelle encore comme ça parce que c’est la dernière arrivée, mais ça fait maintenant un moment qu’elle est là. Tu vois qu’elle est coincée, alors tu t’approches initialement pour l’aider. Mise en garde de la blonde. Ton regard se porte sur la Tyltonne qui panique. Tu tends ta main vers elle, alors que ton farfuret, pas vraiment fan du type descend et va se cacher derrière Thor. « Olà. Je voudrai l’aider. Tu me laisserais approcher ? » La Tyltonne te regarde, s’arrête de bouger, te renifle. Tu poses ta main dans son plumage et la flatte. « Je vais l’aider et tout ira bien, d’accord ? » La Tyltonne se pose sur le sol, se calmant et observe la scène alors que tu t’agenouille dans le sable. Tu places tes doigts glacés sur sa cheville. « J’ai les doigts froids, désolé. » Tu tires doucement sur sa cheville. « Azalea, É isso ? » Prénom retenu grace à ta jumelle. C’est Leysa qui l’a accueillit à son arrivée et lui a présenté le lycée. Jamais vraiment adressé la parole avant. Tu lui parles, parce que tu vas devoir tiré un coup sec pour l’a décoincé. « Je suis Isaïah. » Et la tu tires. Tu la regardes, les genoux dans le sable. « Mais, tu le savais. » Perspicace. Ou Arrogance ? Peut-être qu’elle en savait rien. Qu’elle ignorait même ton existence. Qui sait ?
La réaction d’Elaïa était inattendue. Sa réaction semblait être comme si elle était hors du temps, la blonde ne comprenait pas comment cela pouvait être réellement possible, comme une Tylton pareille pouvait réagir ainsi. Elle avait certes un magnifique pelage doré mais le fait était qu’elle restait protectrice et possessive envers cette chère jeune humaine, refusant qu’on l’approche, refusant même que les membres de la famille l’approche de trop près. Il fallait avouer qu’elle avait un sacré caractère et pourtant face à ce garçon elle ne disait rien, elle avait accepté son aide et l’idée qu’il s’approche de la blonde et cela semblait si étrange. Elle resta sans voix quelques instants, incapable de dire quoi que ce soit elle qui pourtant ne rechigné pas à sortir plusieurs mots en une seule minute, elle qui était un peu plus bavarde. Non la réaction de la Tylton était si étonnante que cela l’avait perturbée, elle n’en avait absolument pas l’habitude. Elle avait plus l’habitude de gérer ses crises pas de ne rien avoir à faire.
Cependant la jeune fille laissa faire le brun bien qu’elle sursauta au froid de ses mains, ne s’attendant pas à ce qu’elles soient aussi froides avant de lui répondre :
— Oui Azalea c’est bien cela ! Le fameux Isaïah donc, enchantée.
Leysa lui avait parlé assez souvent de sa famille notamment et surtout de son frère jumeau Isaïah. Elle ne l’avait jamais rencontré ou du moins pas au point à ce qu’ils se présentent l’un à l’autre. Elle l’aurait reconnu immédiatement si elle n’avait pas eu le soleil en plein dans les yeux puisqu’elle le connaissait de loin mais elle ne lui avait jamais parlé. Le fait était que même si Azalea passait beaucoup de temps avec la soeur du brun, elle ne connaissait pas vraiment la famille Bracstor, ne connaissant et discutant qu’avec Leysa dans toute cette famille, celle qui l’avait accueillie quand elle était arrivée dans ces nouveaux lieux et qu’elle avait besoin d’un guide. Ce guide était devenue finalement une merveilleuse amie.
— C’est plutôt l’inverse je ne pensais pas que tu savais qui j’étais.
Azalea passait beaucoup de temps avec Leysa alors elle estimait qu’il était normal qu’elle sache de loin qui étaient les membres de sa famille mais elle ne savait pas si les membres de la famille de la brune la connaissait elle même de loin. Elle se sentait flattée dans un sens que ce soit le cas. Une fois la cheville libérée, la jeune fille se massa cette partie de son corps endolori avant de reprendre.
— Merci pour ton aide, puis-je te demander qu’est-ce que tu faisais là sans vouloir être indiscrète ?
Elle était de nature curieuse alors il n’était pas étonnant qu’elle lui pose cette question. Heureusement qu’il avait été là cependant cette question lui avait traversé l’esprit alors elle préférait lui demander directement. Elaïa, quand à elle, revint vers la jeune fille immédiatement après que la cheville de celle-ci eut été libérée.
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