Vagabonde dans les rues sombres de la Isicao - elle a entendu des rumeurs, celles de plaintes qui parfois bordent les favelas - et justicière sous ses masques de jeune fille de bonne famille veut s’assurer qu’aucun pokémon n’a besoin de son aide. Hïto sur ses pas, humant l’air afin de connaître ce territoire qu’ils n’ont encore jamais exploré, sa quête l’amène non loin du métro désaffecté - mais blondeur n’y pénétra pas sans son apparat de noirceur - sans le déguisement des bas-fonds. Préfère le contourner pour retourner sur la piste de ce qui geint la nuit - celle-ci ne tardera pas à tomber. Mais bruissement attire l’attention - piaillement plutôt, sonorité qu’elle reconnaît comme familière, l’oreille jugeant de son espèce - minisange très certainement. En se retournant cherche d’où provient cette manifestation timorée avant que rentre dans son champ de vision petit oiseau bleu volant en sa direction - instinctivement, Naeva tend le côté de sa main gantée vers l’animal qui doucement vient se poser dessus. Sceptique mais pas méfiante un instant - l’air arboré par la créature, le regard hésitant et par en dessous, la Zephyr met un peu de temps avant de la reconnaître.
“Arceus-sama, Céleste ?” Pépie joyeusement - connaissance explique également pourquoi le renard ne semble pas plus alerté par le contact avec ce qui aurait pu être étranger - non, les trois se connaissent de par ses missions bénévolement livrées et le fait qu’Hïto bénéficie d’un papier attestant sa présence continuelle auprès de la dame. “Mais d’où sors-tu comme ça ?” Douce, un peu de chaleur dans sa voix habituellement de givre - là où le visage s’anime de quelques couleurs, brisant sa pâleur marbrée. Observe tout autour avant d’apercevoir une jeune femme à quelques pas, semblant quelque peu troublée de l’attitude du oisillon. “Vous êtes son amie ?” Questionne alors, se remémorant ses moments avec la petite oiselle, quand elle l’aidait à s'accommoder à cette vie hors de la maison hantée dans laquelle elle vivait. “Enchantée, je me prénomme Naeva, j’imagine que c’est vous qui l’avez adoptée ? J’ai aidé à sa réhabilitation lorsqu’elle a dû quitter son environnement, juste avant qu’elle soit proposée à l’adoption. Je suis heureuse de voir qu’elle se porte bien.” Un coup d’oeil lui aura suffit pour voir que malgré un plumage un peu poussiéreux, Céleste se porte à ravir et semble heureuse. “Oh et pardonnez mon indélicatesse, voici Hïto.” Sur ses mots, se permet de sa main libre de caresser la gorge du bleuet tendrement.
Sorties rares, mais plus fréquentes qu’auparavant. Habituée que Lilo s’échappe et que tu lui cours après. Moins, quand c’est Céleste. A peine sortie de l’underground, Celeste s’envole de ton épaule et tu te retrouves à la courser en l’appelant en chuchotant afin de ne pas non plus attirer l’attention sur toi. « Celeste ! Celeste ! » La oisillonne est de nature timide et ne s’aventure jamais seule. Seulement, allez savoir quelle mouche l’a piqué. Puis, tu es obligée de freiner un coup sec, quand la oisillonne se pose devant une demoiselle. Dans tes âges, la jeune femme. Peut-être même ton age. Qui sait ? Elle connaît le prénom de ta oisillonne. Méfiance, t’oblige à rester à distance. Mais, sourire enjouée de voir Celeste si heureuse de retrouver quelqu’un. Puis, la jeune femme cherche autour, qui pourrait bien être présent pour la minisange. Elle te voit. Evidemment, il n’y a que toi. Tu hoches la tête, sans ouvrir la bouche. Tu ne sais pas spécialement quoi dire. Ainsi, la jeune femme se présente et annonce ce qu’elle a fait pour Celeste qui piaille de joie à côté. Puis, elle présente son Goupix. Tu déglutis, Lilo dans tes bras, de peur qu’elle disparaisse elle aussi. « Je suis Fa… Althéa. » Dis-tu te souvenant que c’est le prénom que tu as noté sur les papiers d’adoptions de Celeste. « Althéa Pinkman. » Tu avais choisi le nom de ta grand-mère. « J’ai adopté Celeste, le jour où le poulpinator a fait des ravages. » Annonces-tu. Puis, d’un sourire amical, comme tu sais les faire pour faire bonne figure tu continues la conversation. « Vous avez un très joli goupix, d’ailleurs. Voici, Lilo. Ma Togepi. » Dis-tu simplement. Naeva est très jolie, pas désagréable à regarder. Dans d’autres circonstances, tu lui aurais peut-être fait des avances, d’ailleurs. « Je suis désolée, si elle vous a importuné. Elle n’est pas comme cela d’habitude. » Tu poses Lilo en lui lançant un regard plein de sens et attrape Celeste qui piaille de joie, autant dans tes mains que sur le sol. Elle te fait même un calin. « Elle vous semble très reconnaissante, cependant. »
Silhouette dessinée, dans la pénombre de la soirée - cheveux bleutés, accord parfait avec le colori de la minisange - Naeva juge un instant celle qu’elle a interpelée, jouant les effarouchées dans son coin - jusqu’à blondeur converse. Un point que lui a appris la célébrité, l’amabilité et la politesse dans les mots - combat la timidité naturelle pour paraître assurée. Elle n’a pas peur, la Dame, pas lorsqu’on parle d’un oiseau heureux et d’une jeune femme - et du togépi dans les bras, retenu comme s’il allait lui filler entre les doigts. La scène est étrange - parce qu’elle ne s’y attendait pas. Présentation incertaine - coupée - changée. Elle allait dire un nom - c’était une erreur visiblement, se reprend et en dévoile un nouveau. Curiosité pousse à chercher un instant dans ses pensées si on lui a donné le nom de celle qui a bien adopter Céleste - mais cela remonte à… “Le carnaval, oui, triste journée.” Perdue entre les stands, Zephyr n’a pu qu’aider à évacuer, à abriter - à soigner les blesser. L’horreur et le chaos - première fois pour les émeraudes innocentes d’encore bien des choses. “Je suis heureuse de voir que vous vous en êtes bien tirées.” Ce ne sont que des phrases que l’on jette à tout va, le genre pour faire la conversation et marquer un peu le positif - pourtant sa voix trahit un fond de sincérité - pour l’oisillonne qu’elle connaît du moins.
Un sourire se trace sur le visage de la bleue - elle ne peut s’empêcher de le trouver familier, sans savoir exactement où il lui a été montré. Hïto, juste à côté, ronronne à l’entente du compliment mais reste, tel un chat, à se frotter contre le jambe de sa maîtresse - n’adoptant qu’à moitié l’adulte en face d’eux. “Il semble apprécier le compliment, je vous remercie.” Polie - mais le visage figé dans le marbre quand Céleste retourne voltiger vers sa maîtresse - masque que seul un pokémon ou un enfant peut relever sans crainte. “Elle ne m'importune pas, ne vous en faites pas. Au contraire, malgré la surprise, je suis heureuse de la recroiser en si bonne forme. C’est agréable de voir qu’elle a mûri un peu et s’ose à des actes plus… spontanés ?” Est-ce le mot exact - il lui semble que oui - timide, la minisange n’a que rarement pris l’initiative quand elles étaient toutes deux à travailler sur sa réinsertion dans la société, avant qu’on ne la propose à l’adoption. Naeva avait jugé que c’était un peu tôt d’ailleurs pour elle et qu’un peu plus de travail pour lui redonner confiance en soit n’aurait pas été de trop, mais rares sont les bénévoles qui ont une voix dans ce genre d’association. “Cela me touche. Même si le temps était limité, nous avons beaucoup travaillé elle et moi. Et je suis sincère, voir ses progrès et sa bonne humeur me touchent. Vous avez l’air de bien vous être trouvées.”
L’oiseau piaille de bonheur, se montre affectueuse et réjouit - de quoi alléger le cœur de l’infirmière qui en oublierait presque sa quête de la soirée. “Oh, cela me fait penser, vous êtes du coin ?” Laisse un peu de temps pour que sa rencontre puisse répondre avant de reprendre. “Voyez vous, j’ai entendu des rumeurs sur des plaintes non loin des favelas à la nuit tombée, j’aurais aimé savoir vous aussi vous en avez entendu parler ? Ou si vous y avez vous-même assisté ?” Et comme le gong annonçant une lutte acharnée, au même moment, un cri perce - fraca tonnerre.
Le carnaval, la femme en face de toi ne semble pas remettre le fait que tu as été la première a envoyé Lilo contre Poulpinator. Suivi par Isidora. Puis d’autres dresseurs vous ont suivis. Celeste dans ton cou, perturbée par la situation, apeurée même. Lilo, qui frappait autant qu’elle pouvait le pokémon poison, est à présent contre ta jambe jouant un jeu d’un pokémon timide. Foutaises. « Nous avions déguerpi aussi vite qu’on a pu. » Mensonge. Foutaise. Mais, ta vie et la vie de tes pokémons sont en jeux si on découvre qui tu es. Déjà, ce jour-là s’en était fallu de peu qu’on vous attrape. Echappée belle. C’est le terme. Tu souris au goupix qui ronronne contre la jambe de la jeune femme, alors qu’elle précise que le pokémon semble avoir apprécié. La douceur de Naeva en face de toi, te fait presque oublié de rester concentrer sur un sourire faux et d’essayer de faire en sorte qu’il fasse vrai. Tu avais d’ailleurs perdu ce sourire, dans tes pensées. Tu écoutais quand même la belle jeune femme devant toi. Relevant la tête, sourire amical avec une caresse du bout du doigt pour la mésange. « Celeste est très timide et très méfiante des inconnues, encore. Mais, elle fait d’excellents progrès. » Tu souris, réellement cette fois. Rares vrais sourires. Celeste a parfois ce pouvoir magique-là. Tu hoches la tête devant la gentillesse et la sincérité de la jeune femme. « On s’aide mutuellement. Elle m’apprend la patience. » Du moins, elle t’apprend à être de nouveau patiente, et surtout elle te permet aussi de lâcher du leste envers autrui. Tu écoutes alors la jeune femme qui semble avoir besoin d’aide. Si tu t’efforces d’être du genre à laisser les gens se démerder… Ce n’est pas forcément toujours facile toi qui est de nature a vouloir aider autrui. Il n’y a qu’à voir la façon dont tu as essayé de défendre ce grodrive chromatique que tu as vu quand tu étais en compagnie de Corvus. C’était plus fort que toi. « Je ne suis pas d’ici. Mais, quel genre de plaintes ? A propos de-… » Tu entends toute sorte de choses en étant dans l’Underground. Que ce soit la maltraitance de certain membre de la Guarda, des trafics, absolument toutes sortes de choses. Puis, alors que tu finis à peine de poser ta question, un bruit, non un cri frappe vos oreilles, venant de derrière toi. Tu pivotes, levant ton bras pour faire barrage envers la jeune femme, comme si tu cherchais à la protéger, alors que tu ne la connais même pas. Fuis ta nature, elle revient au galop, non ? Celeste tend le coup, tout en étant sur ton épaule et Lilo en perd sa mignonnitude. Le problème de Lilo, c’est que des togepi désagréable et combattant… tu dois avoir la seule répertérorier de tout Cinza, elle est connue dans l’Underground. Même si tu es connue sous le nom de Geyser, ici-bas. « J’imagine que ça va répondre à votre question. » Sourcil froncé, visage sérieux ayant perdu tout amicalité sur le visage et tu emboites le pas pour aller voir ce qu’il se passe. « Restez sur vos gardes. »
Conversation entamée - aborde le carnaval et ses événements catastrophiques - dame s’y est perdue corps et âme pour protéger les plus faibles, mettre à l’abri et soigner - n’a pas eu le temps de voir qui a bien pu participer au combat et surtout, ne s’en inquiète pas. Parce qu’il faut bien des téméraires pour protéger la population si bien que la blonde serait bien incapable de juger de la véracité des propos - mais est-ce vraiment important ? Elle-même n’a pas de scrupule à user de l’aide d’Hïto par instant face à des pokémons sauvages féroces et pourtant ne peut le crier sur tous les toits dans la région chaude. Goupix, justement, se frotte contre ses jambes avant de se rasseoir et de faire la toilette de ses pattes, sans pour autant lâcher de l'œil la fameuse Lilo, pour l’instant bien trop effacée à son goût. Puis l’échange se centre sur Céleste - Minisange qui a fait bien des progrès. “Je vois, en effet, je ne suis pas certaine qu’à l’époque elle se serait montrée si démonstrative.” Et Naeva est soulagée de la voir piailler à tout va - qu’elle se soit trouver une famille sur laquelle compter.
Puis de fil en aiguille, sujet change et infirmière en profite pour questionner sur les rumeurs qui courent et sa rencontre nocturne va pour lui répondre - mais hurlement interrompt les élans. La Pinkman se retourne alors que la blonde se raidit, méfiante et observatrice - étonnée toutefois que la jeune femme s’impose en protéctrice - mais ne dit rien, ne se sent ni outrée ni rassurée. “Presque trop bien à faire dire - c’est un appel à l’aide.” Et bien que la prudence est de mise, il est hors de question de rester planter ici à ne rien faire et s’interroger sur ce qu’il se passe. Hïto en même temps que sa mère s’avancent vers la source du bruit, guidés par les gémissements réguliers. “Ne vous en faites pas pour moi.” Elle n’est plus une enfant - oh non, et la fille Zephyr a déjà rencontré de bien dangereux obstacles dans les bas-fonds de l’underground. Douceur ne fonce pas tête baissée - loin de là, si la bleue est un peu observatrice elle verra bien que les pas sont légers, sourds et qu’avant de s’engager dans une ruelle, elle s’assure que personne ne l’y attend.
A mesure que le petit groupe se rapproche, des voix se distinguent - des rires gras, rauques, des gloussements - froncement de sourcil jusqu’à enfin avoir dans son champs de vision des silhouettes sur une petite plateforme de bois, présenter leur numéro. Un signe de main pour faire comprendre à Althéa qu’il ne faut plus faire de bruit, tandis que reine de glace minutieusement scrute la scène. Deux hommes à l’allure négligée surplombent trois spectateurs. Derrière, une cage. “Cela ressemble à une mise en scène.” Tout bas afin d’être certaine que seule la dresseuse de Céleste entende. Drame - quand sans la moindre délicatesse un métamorph bleu ciel est tiré de la cage sous les yeux curieux des complices. “C’est la dernière fois qu’on vous l’expose, demain, il sera vendu au plus offrant alors profitez de cette nuit pour faire vos dernières réclamations.” Outrée - trafic de pauvre créature qui est forcée déjà à faire étalage de ses capacités. “Appelez la Guarda pendant que je fais diversion.” Sans savoir que la Pinkman ne pourra le faire - et Naeva s’avance vers le petite regroupement, jouant à peine la comédie. “Excusez-moi ? Je crois avoir perdu mon chemin, sauriez-vous m’indiquer - oh, quel ravissant petit métamorphe.” “T’as rien à faire là, casse toi !” Derrière, un Nidorino s’apprête à attaquer à la moindre demande de son dresseur. “Vous le vendez ?” Mais demoiselle ne se dégonfle pas et compte bien gagner un maximum de temps. “Oui, mais t’auras jamais assez pour acheter une bête pareil !” Ils seraient sûrement surpris de savoir à quel point sa famille est riche.
Vous arrivez sur les lieux. Tu ne t’es pas rendu compte de ton changement drastique de comportement avec Naeva. Tu t’en rends compte uniquement sur le chemin en direction du bruit qui a attiré ton attention. Ce qui te force à arrêter immédiatement ce comportement protecteur. Céleste sur ton épaule, Lilo qui suit le mouvement, tu déglutis. Imagine c’est un piège ? Naeva participe à la capture des dresseurs et tu te retrouves face à la Guarda. Un sourire machiavélique sur le doux visage de la sauveuse de Céleste qui dirait « je l’ai trouvé messieurs. Attrapez-la. » Sans doute tu te fais un film. Et ça se confirme quand accroupis, tu observes la scène avec ce pauvre métamorph. Tu ne réponds pas à Naeva au premier abord, et d’ailleurs quand elle te demande d’appeler Guarda tu n’a pas le temps de répondre qu’elle est déjà parti. « Merda ! » murmures-tu. Tu l’aurais bien laissé dans sa merde quand, Céleste te fait un regard te suppliant de ne pas fuir et de l’aider. Tu roules des yeux cédant à la demande de la minisange. Lilo ne semble pas d’accord, mais elle va se contenter de ta décision. Alors que les hommes disent à Naeva qu’elle ne pourrait s’offrir un Pokémon pareil, tu te montres, sure de toi. Ces types, tu les as déjà vu dans l’underground. Lilo montre les crocs et alors que tu as tes mains sur tes hanches et tu observes chacun d’eux. « oh tiens. Geyser ? » Lilo pousse un petit cri qui se voudrait menaçant et qui l’est pour un togepi. Céleste également, s’essaie à un chant de guerre. « Laissez ce Pokémon en paix. » Alors que l’un d’eux arque un sourcil , tu croises les bras sous ta poitrine, balançant tes hanches sur la droite, accentuant ton aspect sure de toi. Les hommes se mettent à rire alors que le regard du Pokémon te brise le coeur. Tu lances un regard à ta togepi qui s’avance vers eux. « Dis à ton Pokémon de rester où il est avant que ça dégénère, Geyser. » Il crache ton surnom avec mépris, peur de Lilo ? C’est bien ce que tu penses apercevoir. Tu t’approches alors à ton tour, à la même distance que Lilo s’est approchée puis arrêter à la menace des hommes. « Je ne me répéterai pas. » L’un des hommes sourit en coin alors que les autres semblent perdre de leur assurance. « Sinon quoi ? » C’est à ton tour de sourire en coin et la togepi pousse un rugissement menaçant. « Allons, évitons le massacre et relâchez ce métamorph, tout de suite. »
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