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Gloussement des collègues bénévoles - roulement des yeux, s’occupent des derniers préparatifs alors que les demoiselles et damoiseaux s’occupent d’accueillir les quelques membres de la Guarda qui ont été dépêchés pour leur prêter main forte dans la libération de quelques pokémons sauvés d’un trafic. Arrivés par les flots dans un petit cargo, les spécimens étaient perdus parmi les marchandises - des mafieux de l’underground qui souhaitaient les vendre à l’étranger. Heureusement - elle s’imagine, préfère cette version, les pauvres créatures n’ont jamais franchi la douane et l’une des rares associations de Cinza, dans laquelle elle est bénévole quelques jours du mois en fonction des besoins, avaient réussi à récupérer une partie des animaux pour s’assurer qu’ils puissent retourner à leur vie d’avant. Le travail n’avait pas été facile, certains étaient dans un piteux état alors que d’autres, jugés plus coûteux, avaient pu être relâchés presque aussitôt. Un soupir d’exaspération alors qu’elle finit d’empaqueter quelques biscuits pokémons dans un sac et enfin, le reste de l’équipe se décide à plier bagage.

Embarquant à l’avant d’un des véhicules, Hïto sur ses jambes, le voyage n’est pas long et stratégiquement choisi vers un point à la fois non loin des montagnes, de la jungle, du désert et de la pampa. Les choses s’emmêlent déjà, on crie à droite, à gauche, on s’affaire sans organisation, avec à peine de communication. Si bien qu’on ne tarde pas à finir presque seul avec une pauvre Vaututrice enfermée dans sa cage dont les clés sont introuvables. La journée va être longue. Elle le sent. “Patience, ma belle, je vais bien finir par trouver ces clés et te libérer à ton tour.” Avant de chercher à l’avant du pickup, cherchant dans la masse. Enième soupire, un petit appel du renard en bas de la porte. “Je sais Hïto, moi aussi je suis énervée.” Cela pourrait sembler être un grand mot alors que le calme règne - et que le visage ne laisse rien transparaître - mais il est bien à noter que cette association sait à peine ce qu’elle fait - preuve en est. Ressort donc à la quête des fameuses clés avant d’apercevoir un homme un peu plus loin, visiblement pas encore parti. Une chance, qu’elle se dit sur l’intant avant de l’interpeller. “Excusez-moi ? Est-ce qu’à tout hasard vous savez où se trouve… les… hum, clés - pour libérer les pokémons, là-bas…” Bafouille encore, se perd dans ses mots si bien qu’il est évident qu’elle est déconcentrée - mais comment ne pas l’être quand on reconnaît l’individu qui a bien failli nous coincer quelques semaines en arrière ?

Se racle la gorge. “Hum, excusez moi, je suis un peu distraite ces temps-ci.” Oui oui - et surtout chanceuse de se dire que son apparence naturelle, la chemisette orangée et le pantalon blanc sont bien loin de la noirceur qu’elle arborait la première fois qu’ils se sont rencontré. “Il se trouve que mes collègues ont oublié une Vaututrice là-bas, mais je ne sais pas où ils ont rangé les clés.” Arrive à se donner contenance, reprend une attitude plus assurée. Aller Naeva, ça ira, il ne pourra pas te reconnaître.

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« Gares le camion plutôt ici, non ? » Le type de l’association hoche la tête et t’écoute. Te garer, là où tu lui montres du doigt, va permettre au Pokémon de rejoindre les pics sans difficultés. Tu as rejoint une association, il y a peu de temps. Tu t’ennuies en ce moment, les dresseurs se planquent, aucun Regulador n’arrive à faire son travail… Tu n’aurais peut-être pas dû arrêter d’être Regulador. Devenir bourreau a son amusement, mais traquer ces imbéciles de criminels, l’était tout autant. Simplement, quand tu procèdes à une exécution, le regret, le remord, la tristesse ou la désespoir que tu lis dans leur yeux, te réjouit. Il te réjouit. Oui. C’est donc ton sourire, fier, qu’ils voient en dernier. Mais, tu ne penses pas qu’à les tuer, ces criminels. Non. Tu penses aussi à tous ces pokémons. Certains sont irrécupérables, corrompus par les criminels qui leur ont pourri la vie et sont donc exécutés pour leur bien et le bien des autres pokémons. Mais, d’autres ont besoin d’être libéré après une réhabilitation ou non. Tu fais donc à la fois parti de la Guarda et malgré tes 26 ans, tu dois avouer que tu as des restes de tes quelques années en tant que Regulador. Ainsi, tu sais que tu peux, tout assurant la mission de l’association, assurer la sécurité aussi. Leur présence est sollicitée pour éviter que les mafieux reviennent reprendre leur ’’dû’’ ou que des dresseurs viennent surprendre la processus et embarquer des pokémons en semant le chaos. Ainsi vous sortez les pokémons à sortir, un dernier au revoir et les pokémons dans chacune cage, s’envolent, courent, sautent ou creusent loin de vous. De cette manière, un sourire sur ton visage est dessiné. « Je vais ramener le camion, Kay. Tu viens ? » La Guarda est déjà en train de se disperser alors qu’il reste encore des véhicules. De cette manière, tu décides de rester sur place. « non je vais continuer de surveiller les alentours tant qu’il y a du monde. Je reviens à pied. T’en fais pas. » Le type qui t’accompagnait dont tu as oublié le nom, première fois que tu le voyais, hoche la tête et s’en va avec le camion. Alors que tu observes les alentours, d’autres véhicules disparaissent les uns après les autres. Le calme survient, mais il reste un véhicule, alors tu restes sur place. Tu lui tournes le dos, regardant les montagnes. La jeune femme sur place avec son goupix vient alors à ta rencontre. Rhaegar est à coté de toi, depuis le début. Absol en retrait, absol, non timide, mais pudique. D’avantage depuis sa blessure sur le visage. Depuis douze ans. Absol se positionnant à tes côtés, se refusant de bouger et de s’éloigner. Te tournant, tu aperçois une jeune femme, dans tes âges peut-être. Elle t’explique qu’un Pokémon est oublié dans une cage et que la clé est introuvable. « Ah. » Tu hausses les épaules. « Alors, normalement, elles sont dans la boite à gant, non ? » Puis, elle se racle la gorge, s’excuse et explique qu’elle est distraite en ce moment. Elle continue en développant le fait que c’est une vaututrice qui est oubliée. Tu hoches alors la tête et tu avances vers le camion. « Vous avez surement regardé partout, mais vous permettez que je regarde à mon tour ? » La vexer n’est pas ton attention, sortir la vaututrice oui. Bon, puis sinon, tu peux toujours crocheter la cage de la Pokémon vautour sans problème. « j’aimerai quand même essayer de trouver les clés avant de crocheter la serrure. » Tu t’actives à fouiller le camion et tu grognes quand tu te rends compte qu’elles sont réellement introuvables. « Quelqu’un a dû les embarquer… » Tu sors alors ton badge de l’association de ta veste rouge et tu te sers de l’épingle à nourrice pour crocheter la serrure de la vaututrice qui s’agite. « Allons. Calme-toi. Tu vas sortir. » À peine as-tu réussi à crocheter que la Vautour donne un coup d’aile dedans et s’envole en poussant un cri. Tu es tombé en arrière sur les fesses et grimaces ne t’y attendant pas. « Bon, elle avait hâte je pense. » Tu souris bêtement et tu tentes de te relever.

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Interpellé - il se retourne et l’écoute galérer à écouter la situation, incapable de la reconnaître défaite de la lourdeur du maquillage ou de la noirceur du déguisement - elle se souvient de la course poursuite dans la forêt il n’y a pas si longtemps alors qu’elle capturait dans une pokéball de l’underground un Corvaillus incapable de se déplacer - et bien trop lourd à porter. Situation avait tout l’air d’aller contre les lois cinzannes - et le membre de la Guarda passait par là à cet instant. Il a bien fallu qu’elle fuit et se cache dans la végétation pour échapper aux barreaux - ou pire, qui sait ? “Ah.” La ramène à l’instant présent. “Je vous en prie." Peut-être aura-t-il plus de chance qu’elle ? Même si elle en doute, Naeva n’est pas une femme à aller chercher de l’aide tant qu’elle n’est pas certaine de ne pas pouvoir se débrouiller seule. Un coup d’oeil à l’Absol en retrait, balafre en partie cachée par la mèche, faucille brisée - pincement au cœur quoiqu’il ne doit plus souffrir au vu de la cicatrisation.

Hïto, quant à lui, ne quitte pas non plus sa maîtresse, très au fait que quelque chose cloche dans son attitude - et n’appréciant pas particulièrement l’odeur de l’homme en face, et surtout l'attitude étrange de sa mère, sur ses gardes, méfiantes - et le cœur battant, il pourrait presque l'entendre, sans connaître l’histoire qui les lient sans que l’un d’eux ne le sache - fiévreux ce jour là, resté se reposer dans l’appartement. Elle le suit alors jusqu’à l’avant du pick-up tout en tenant une bonne distance où, à son tour, le blanc semble s’agacer. “C’est la conclusion que j’ai également tiré.” Et si la Zephyr n’était pas aussi mesurée, elle se serait sûrement permise de juger un peu plus de la situation et de fleurir l’idiot ayant égaré ou gardé les clés de bien des noms d’oiseaux. Retour auprès de la Vaututrice qui un instant s’excite avant que la blonde ne passe la main pour l’apaiser - angle précis et présence familière - après tout l’infirmière l’avait soignée. Libérée, dès lors elle part retrouver son nid. “Bon, elle avait hâte je pense.” Un hochement de tête. “Oui, cela faisait bien trop longtemps qu’elle était en captivité, elle n’a pas été facile à amadouer quand on l’a récupérée - c’est compréhensible vu les mauvais traitements qu’elle a subi." On la lui avait refilé presque aussitôt - les collègues ayant bien trop peur de se prendre un coup de bec. Dame parle pour contenir l'inquiétude d'être reconnue - même s'il n'y a aucune chance

"Je vous remercie pour votre aide. Seule je n’aurais pas pu faire grand chose.” Elle s'incline en guise de reconnaissance. Loin de détenir de telles… capacités de crochetage ? Est-ce à ça qu’ils sont formés dans La Guarda ? Soudainement, elle se surprend à penser qu’elle devrait installer des verrous plus sûr chez elle - ou bien cacher les quelques documents compromettants qu’elle garde sur son trafic dans l’underground. “Qu’allez vous faire à présent ?” Rentrer, très certainement - mais la question lui paraît adéquate à poser - polie. “Je ne sais pas où est passé mon collègue, c’est lui qui a les clés pour démarrer le véhicule. Je crois qu’il devait s’occuper d’un Topiqueur.” Il ne doit donc pas être très loin. Elle fait la conversation - cela ne semble pas très naturel, mais cela lui permet au moins de se contenir un peu - elle évite le regard, froide - observe les alentours en quête d'une personne pour la rassurer - elle a déjà du mal avec les hommes - certains la rassure plus que d'autres, mais celui-ci est... effrayant en bien des points malgré le sourire sincère en libérant l'oiseau. Aller courage petite Naeva, ça va le faire !

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Tu écoutes la jeune femme et tu hoches la tête. La plupart des pokémons que vous relâchez ont souffert à cause de l’homme et donc vous vous méfiez du sort qu’ils peuvent vous réserver lors des libérations. Certains semblent avoir un pincement au coeur mais en même temps, ils sont heureux de retrouver leur liberté, d’autres ne vous tuent pas parce qu’ils savent que vous les avez sauvé mais l’envie ne leur en manque certainement pas, alors comme cette pokémon elle te bouscule et s’envole. D’autres fuient sans demander leur restes. Tu grimaces en te relevant. « Oh ne dîtes pas ça. Vous êtes pleins de ressources, j’en doute absolument pas. » Tu marques une pause avant de reprendre. « Je veux dire, demander de l’aide était la facilité qui vous a permis d’éviter de forcer la cage, mais si vous aviez été seule, vous auriez sans aucun doute trouver une solution. » Tu es sincère, tu n’es pas du genre à prétendre que la femme a forcément besoin de l’aide des hommes. Tu sais que tout individu à toujours des ressources même caché, qu’il peut dévoiler sous la pression un jour. Tu songes à Tiana, qui malgré son choix douteux, est pleine de ressource. Naeva est forcement de ce genre là. Puis, elle te demande ce que tu comptes faire maintenant. Tu tournes autour de toi, non sans croisé le regard de ton fidèle compagnon impassible et neutre à toute éventualité. Rhaegar n’a pas scillé lorsque la vaututrice t’a bousculé. « Je pensais rester dans le coin jusqu’à ce que toute personne soit parti et tout pokémon libéré. Je me méfie de certains dresseurs ou même criminels en tout genre qui pourraient agresser n’importe qui. » Tu observes la jeune femme et pose un regard sur son pokémon avant de la regarder de nouveau. « Peut-être pourrais-je vous accompagner à pied jusqu’à la ville ? » Même si tu sais qu’elle est pleine de ressources, tu sais aussi que certains dresseurs appartenant au monde souterrain sont sans pitié. « Bien sur, je ne veux pas vous imposer ma présence, je pourrai simplement attendre votre collègue qui vous a laissé seule ici et lui expliquer, d’ailleurs, que ce n’est pas très fairplay et pas très sécuritaire pour vous. »

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Dame remercie son bourreau - celui qui, lorsqu’il le pourra, fusionnera ses deux identités pour lui trancher la tête - elle qui arpente les bas-fonds happée dans sa noirceur. Et même s’il n’a rien d’un comportement menaçant, elle ne peut réprimer son corps de se reculer lorsqu’il se relève. Toujours pas rassurée - sur ses gardes comme elle le serait seule (ou presque) avec n’importe quel homme - et sa propre anxiété tend le petit Goupix qui ne quitte pas des yeux les deux inconnus. Naeva lève un sourcil par la suite en entendant les réflexions pensives du membre de la Guarda. C’était une vision des choses tant nonchalante que particulièrement optimiste - et Zephyr a beau tourner en boucle les paroles et ses possibilités d’action, aucune n’aurait pu être la solution à son problème, du moins pas expressément. “Qui sait, j’ai finalement choisi de demander de l’aide et nous ne saurons donc jamais vraiment si je m’en serais sortie sans.” Opte pour un peu plus de modestie - après tout, seul Arceus sait ce qui aurait pu se passer en cas contraire.

Elle tique - piquée par la déclaration, se sentant concernée avant de regarder tout autour d’eux d’un air concerné. “Je… Je ne suis pas certaine mais…” Hésitation sur ce qu’elle doit dire - le genre de question qu’elle peut poser également - quoi faire pour ne pas paraître louche parce qu’elle sait qu’aux prunelles du blanc, elle fait partie d’une certaine façon de ces personnes dont il doit se méfier. “Je crois avoir entendu dire que les lieux où nous avons relâché les pokémons, ainsi que la date, ont été tenus secret jusqu’au dernier instant… Vous pensez que malgré tout, certains pourraient être venu pour les capturer ?” L’organisation manque au sein de l’association et ça ne l’étonnerait pas vraiment d’apprendre que les informations ont fuité - mais pourtant, ils avaient au moins fait l’effort de ne pas trop en dévoiler même aux bénévoles, pour ne pas prendre trop de risque.

Détresse - il souhaite la raccompagner alors qu’elle se sent suffisamment mal à l’aise par sa présence - et la probabilité qu’il finisse par la reconnaître malgré toutes les précautions. Anxieuse ? Un nouveau trait qu’elle se découvre peu à peu depuis qu’elle fréquente l’underground. “Eh bien…” Elle réfléchit un instant, jetant un regard vers Hïto - prise de décision qui lui semble être la plus adéquate, la moins compromettante. “Je n’aimerais pas abuser de votre temps, mais si vous jugez les lieux dangereux, cela me rassurera… peut-être ?” Perd un peu de sa stature, incertaine quant au comportement adopté. “Hum, cela dit, peut-être serait-il aussi plus judicieux de rejoindre mon collègue, cela sera plus rapide, il me semble l’avoir aperçu partir de ce côté-ci.” Accompagnant la geste, la main, paume vers le ciel, pointe vers l’ouest. Et comme si Ho-Oh répondait à ses appels à l’aide, le fameux collègue pointe le bout de son nez au loin. “Oh, eh bien, le voilà je crois, nous n’aurons finalement pas eu à attendre longtemps.”

Arrivant comme une fleur, un jeune homme, sûrement étudiant, des lunettes sur le nez, arrive à leur hauteur peu après. “Ah, Naeva, t’as pu libérer la Vaututrice ? J’avais pas fait gaffe mais j’ai embarqué les clefs en partant.” La familiarité locale, plus polie que d’utiliser les noms alors que dans son pays d’origine, l’inverse est de rigueur, ne l’a fait plus vraiment tiquer. Un air circonspect sur le visage, elle songe un instant à ce qu’elle peut bien répondre - la colère ne résoudra rien et elle opte donc pour un hochement de tête. “Monsieur m’a aidé, tout va bien.” Le pointant de la main à nouveau, se rendant compte qu’elle ne connait même pas son nom.


Dé :
1-10 - mauvaise piste et attaque de pokémon sauvage
11-50 - mauvaise piste
51-90 - le collègue est pas loin mais galère avec le topiqueur
91-100 - le collègue revient à ce moment là

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Seul Arceus peut réellement savoir ce que Naeva aurait fait dans l’optique où elle était seule. Alors que tu ne vois pas que la jeune femme est mal à l’aise sur ta méfiance de voir apparaître des malfrats dans le coin, tu hoches la tête. « Je pense qu’on a des traitres partout et que cette libération n’est pas si secrète. » Après tout, si ta fiancée a pu trahir la Guarda, n’importe qui peut le faire. « Croyez-moi. Je sais de quoi je parle. » Une ombre triste passe sur ton visage avant de disparaitre aussitôt. Puis, tu lui proposes de la raccompagner, après tout, vous alliez sans doute à la même ville et surtout tu n’es serein dans ce genre d’endroit qui attire malfrats et dresseurs. Bien sur, Rhaegar te défendrait s’il le devait mais il faut être honnête, arme à feu à la ceinture, tu ne penses pas que ton Absol aurait le temps de réagir. Tu hoches alors la tête quand elle parle de son collègue. « Il ne doit pas être bien loin, on peut peut-être le chercher avant de repartir avec lui. » Puis, Naeva informe que c’est lui au bout du sentier. Un petit mec, jeune, à lunette le cliché de l’intello. Pourtant pas si réfléchi que ça puisqu’il t’a obligé à forcer la cage de la vaututrice. Naeva précise alors que tu l’as aidé. Tu hoches la tête. « J’ai quelques cordes à mon arc. Mais, faites attention la prochaine fois, ça évite de perdre du temps et surtout… ne restez jamais seul dans le coin, jeune homme. Vous vous rendez pas compte à quel point ça peut être dangereux. » Et tu ne parles pas des pokémons sauvages, car pour toi, ce n’est pas eux les plus dangereux. Tu te tournes vers la demoiselle et incline doucement la tête. « Ce fut un plaisir, mademoiselle. Je m’appelle Kaysan Love. Si vous avez besoin de quoique ce soit, n’hésitez pas. » Tu lui lances un sourire amical car tu ne vois pas qu’elle est mal à l’aise en ta présence, et surtout tu comprendrais pas pourquoi alors que tu es là pour protéger les personnes comme elle. Tu te tournes vers le jeune homme qui te regarde avec des yeux impressionné. « Love ? Vous êtes de la guarda non ? » Tu hausses les épaules. « Je l’étais. » Le jeune homme reprend alors la parole. « J’ai entendu parlé de vous par vos anciens collègues. Pourquoi avoir arrêter si vous êtes si doués ? » Tu hausses les épaules avant de reprendre. « Une trahison. » Tu le dis simplement avant de lancer un regard plein de sens à Naeva qui complète ce que tu disais plus tôt. « Peut-être devrions-nous repartir vers la ville. »