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See I've come to burn your kindgom down

Posté le Sam 10 Déc - 16:35
Olivia C. Sullivan
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Marcia Dolce Fontes

Identité

Nom : Fontes, un nom qui lui est devenu abject, mais dont elle ne parvient pas à se débarrasser. Il lui rappelle ses origines, son parcours du combattant et toutes les choses qu'elle a traversées pour vivre. De douleur à cicatrice, ce nom est devenu symbole de sa résilience.
Prénom(s) : Marcia, "dédiée à Mars", ce dernier étant bien évidemment le dieu romain de la guerre. Comme quoi, dès sa naissance, elle était prédestinée à se battre. Dolce, "douceur", est son second prénom.
Surnom(s) : Nemesis, tel est le nom par lequel elle a choisi d'opérer dans l'Underground en référence en la déesse vengeresse à qui on ne peut pas échapper.
Genre : Féminin
Âge et date de naissance: 29 ans, née le 12 Octobre.
Métier : Tueuse à Gages est sans doute le titre se rapprochant le plus des activités actuelles de Nemesis. Dans les faits, cependant, sa moralité la porte surtout à accepter les cas de vengeance desquels la loi refuse de s'occuper. Il lui arrive toutefois le plus souvent de simplement fournir à ses clients les outils nécessaires pour accomplir leurs propres desseins, sachant pertinemment que la vengeance est un plat qui n'est jamais mieux servit que par soi-même. En dehors du monde Undergound, Marcia travaille aussi en tant que Toiletteuse à son compte, ce qui lui permet de faire ses propres horaires autour de sa véritable occupation.
Études : Diplômée de Médecine Pokémon de l'Université des Sciences de Borao, Marcia ne pratique toutefois plus officiellement depuis quelques années.
Ville : Borao est son lieu de résidence, mais il lui arrive de voyager pour "affaires".
Groupe : Vingança, ceux qui font plus qu'espérer. Ceux qui agissent.
Avatar : Yor Forger (Spy x Family)


Starter


• Pass Légal

Céu
(Passerouge ♂)
Niveau 10 - Ailes bourrasque - Malin
vol Picpic (100)
normal Rugissement (100)
normal Vive-Attaque (100)
feu Flammèche (100)

Description du Pokémon : Ce petit oiseau a prit l'habitude de suivre Marcia là où elle va et ce en pratiquement toutes les circonstances. Curieux et malicieux, il aime mettre son bec là où il ne le devrait pas et faire de nouvelles découvertes. Le moineau de feu est donc vite devenu le petit rayon de soleil de notre demoiselle et, bien qu'il semble loin de l'idée que l'on se ferait du Pokémon d'une femme comme Nemesis, sait se montrer bien plus utile que ne le laisse présager les apparences. C'est pour lui tout naturel, à présent, de virevolter avec une petite caméra attachée à sa patte par exemple ou encore de livrer de petits colis anonymes avant de retourner se camoufler au milieu de tous les autres moineaux du coin. Tant qu'il peut être gracieusement payé en nourriture, l'oiseau de feu ne rechigne jamais à y mettre du sien.

Bio

Mélancolique, introvertie et calme, l'énergie de Marcia est on ne peut plus plate. Ce n'est que femme ordinaire qui ne sait pas se démarquer du lot. Elle n'est pas méchante, au moins. Même que, souvent, c'est de son propre chef qu'elle acceptera de subir un contretemps si cela peut rendre service à ceux qui savent inspirer sa compassion. S'il ne faut pas s'attendre à de longs discours, ses interventions sont généralement décisives et, si elles sont un peu froides, ne manquent pas de sincérité. Idéaliste, la brune espère encore, quelque part au fond de son coeur, qu'il y a du bon dans ce monde. On la surprendra d'ailleurs parfois à se laisser aller à entretenir des pensées à nature poétique, métaphorique. Dans son monde, il importe de donner aux événements un sens et d'y trouver toujours une profondeur supplémentaire. C'est ainsi qu'elle survit, trouvant des leçons en toutes les cicatrices qu'elle porte tant sur le coeur que sur le corps. Car des plaies, Marcia en porte beaucoup. C'est une femme maintes fois brisée, devenue pessimiste et friande de tragédies shakespeariennes. Quel dommage qu'il faille gratter aussi loin avant de découvrir ses fleurs d'imagination pleines des ronces de la rancoeur et de la solitude. C'est que la vulnérabilité ne lui vient pas facilement et que, par conséquent, toute la beauté de son esprit artistique reste un secret bien gardé.

Coquette, dévouée et légère, Dolce est une mélodie délicate qui ne s'élève plus depuis longtemps. Craintive, insécure, elle sait qu'on ne la désire pas. À choisir, on prendrait n'importe quoi d'autre et cela la douce en est consciente. Malaimée, étouffée et cachée, cette facette de Marcia est une douleur sourdre, un membre fantôme dont l'amputation fut imparfaite. C'est celle qui aime faire de nouvelles expériences avec la fascination d'une enfant, celle qui s'amuse à cuisiner mille saveurs d'un coup et qui se fait un devoir de chanter des chansons de Noël dès la première neige. Celle-la même qui pleure la nuit de toutes les traditions qu'elle aimerait instaurer sans avoir qui que ce soit pour les partager. Qui perds le sommeil à se demander si, un jour, elle aura à nouveau droit au bonheur. Si elle pourra reprendre son envol et s'épanouir comme la demoiselle qu'elle fut, à une époque. Dolce donnerait tout pour avoir une famille, un chez elle où se réfugier et où elle pourrait se sentir aimée. C'est cette enfant brisée forcée de grandir trop vite. Un plaisir de vivre qui peine à battre de l'aile. Une colombe aux ailes embourbées dans le goudron.

Amère, endurante et vengeresse, Nemesis ne craint pas de se trainer dans la boue si c'est nécessaire. Forgée dans la douleur, ce pan de Marcia déborde de fierté et de désespoir à la fois. Tout ce qui lui est arraché est porteur des marques de ses serres. La justicière ne sait pas abandonner ou s'incliner, même lorsqu'elle le devrait. Quand bien même la concernée aimerait le nier et le cacher, l'étouffer, elle a la fragilité d'une bombe. Dévastatrice et dangereuse, émotive, agressive et triste à la fois. L'injustice lui tord le coeur et il peut en résulter des vagues déstabilisantes qu'on ne sait pas toujours comment calmer. Il est une mauvaise idée de délibérément se tenir sur son chemin à moins d'être prêt à y laisser des plumes. Nemesis sait que faire la justice de ses propres mains est mal. Elle se sait exécrable et regrette, souvent, de ne pas être la demoiselle pure et bienveillante qu'elle aurait pu devenir. Un jour viendra sa propre heure et il lui faudra payer ses propres dus, elle le sait. Ça ne lui fait pas peur puisque, en ce qui la concerne, elle n'a rien à perdre.

Chacune de ces facettes interagis avec les autres au quotidien en fonction de ses humeurs, des contextes et des personnalités qui croisent sa route. Malgré la lourdeur de son passé et les zones d'ombres de sa psyché, cela ne l'empêche pas de s'amuser de temps à autres. Il faut simplement éviter de le lui faire remarquer sans quoi elle culpabilisera, cherchant à s'enfermer elle-même en ce schéma dramatique qui la sécurise. C'est plus facile que de pardonner, que de laisser le passé derrière elle et de tourner la page. C'est plus facile de garder la douleur bien vivante, de revisiter ses plaies et de souffrir chroniquement que de guérir. Marcia ne se connait pas en dehors de son mal-être, ne se connait plus, et ça lui fait peur de se dire qu'elle pourrait évoluer et devenir quelqu'un d'autre. Le bonheur lui fait peur car il pourrait de nouveau lui être arraché, n'importe quand. Pourtant Marcia sait très bien que c'est ce qu'elle aurait voulu. Qu'elle a le potentiel d'être quelqu'un de bon, de vibrant et de passionné. Mais non, elle ne le peut pas. Son esprit malade ne le lui permet pas. Pas tant que sa vengeance n'aura pas été accomplie. Si elle venait à changer, à aller mieux, à vivre pleinement et que, là encore, on ne la choisissait pas... Si malgré tous ses progrès elle ne suffisait toujours pas, qu'il n'y avait toujours personne pour l'aimer, alors ça la tuerait.

Du haut de son mètre soixante-quatorze, Marcia aime généralement s'habiller de façon classique. Jolie, un peu ordinaire et modeste, cela contribue à son air quelconque. Disons que, lorsqu'elle avoue avoir fait ses études en médecine Pokémon, on la croit tout de suite. La brune a simplement ce look, celui d'une gentille infirmière qui voudra bien prendre vos compagnons quelques secondes pour leur prodiguer vite fait des soins... mais pas nécessairement avec le sourire. Ses traits sont généralement sérieux et son regard rougeoyant est bien plus perçant que le regard niais des infirmières Joëlles. On devine facilement sa nature observatrice et intelligente de par l'éclat qui anime ses iris. Sa longue chevelure sombre, quant à elle, est le plus souvent remontée à l'arrière, ne laissant que sa frange et deux mèches libres pour encadrer son visage. Son corps, lui, ne lui donne pas beaucoup de raisons d'envier les autres. Ses proportions sont charmantes, ses courbes équilibrées et sa musculature, surtout travaillée au cours des cinq dernières années, lui confère l'air svelte et puissant des athlètes. On notera d'ailleurs que, même les jours les plus chauds de l'année, Marcia a tendance à garder ses bras et ses cuisses dissimulés par ses vêtements. Pourquoi ? Maintes cicatrices dérangent la perfection de sa peau de porcelaine et, malgré le temps qui passe, la brune en est toujours aussi honteuse. Lors de ses passages dans l'Underground, Nemesis se vêtit presque exclusivement de noir et... c'est tout. Dissimuler son visage derrière des masques et des artifices ne lui parle guère et, pour être honnête, elle n'en a pas besoin. Si l'unique règle du monde souterrain ne suffisait pas déjà à garantir sa protection, sa réputation de tueuse à gages, elle, a le mérite d'inciter les gens au silence.

Alignement

Alignement : Neutre Bon.

Quel est l'avis de votre personnage sur les lois actuelles de Cinza ? : Elles existent, pour l'instant. Mais ce n'est qu'une question de temps avant que les choses ne changent. Marcia sait seulement que ceux qui sont responsables pour leur mise en place doivent payer et que, dans le meilleur des mondes, c'est elle qui aura le plaisir d'être juge, juré et bourreau. Quant à savoir ce qui prendra leur place ensuite... Qu'importe. C'est le problème d'esprits plus brillants que le sien.

Votre personnage respecte-t-il les lois de Cinza ? : Elle paye ses taxes et s'arrête aux lumières rouges, si ça répond à votre question. Cela ne l'empêche toutefois pas d'oeuvrer dans l'Underground et d'avoir plus que sa part de sang sur les mains, tant littéral que métaphorique. La fin justifie les moyens et s'il faut faire le mal pour atteindre ses objectifs alors soit, ça en vaut la peine.

Quel est l'avis de votre personnage sur la libération des Pokémon ? : Les responsables de cette tragédie sont dans la ligne de mire de Nemesis. Ce n'est qu'une question de temps avant que justice ne soit faite.


Votre pseudo : Nekomancer & Cali
Votre âge : 28 ans
Comment avez-vous connu le forum ? : Ceci est un dc !
Avis/Suggestion ? : Ça manque de rebelles ici, allez soyez pas gênés, on est biens du côté obscur !
Autre : Bonne lecture :jtm:

Hors RP



Posté le Sam 10 Déc - 16:35
Olivia C. Sullivan
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Marcia Dolce Fontes

And I never minded being on my own,
then something broke in me and I wanted to go home.


I. If he puts his hands on you, cut them off.

TW/Alcoolisme, Violence Parentale

Marcia est née à Pavlica il y a maintenant vingt-neuf ans. Malheureusement, notre demoiselle n'a pas eu la chance de naître dans une famille saine et aimante et dans le luxe encore moins. Sa mère l'a eue beaucoup trop jeune, loin d'être prête à assumer ses responsabilités parentales, et a finalement décidé de faire ses valises et de prendre la fuite un beau matin. Tout laisser derrière elle a été la seule solution qu'elle a trouvé pour améliorer son sort. Si les premières années sans elle se sont relativement bien passées, ce n'était qu'une question de temps avant que le père de Marcia n'entame sa descente vers les profondeurs de la crasse humaine. Sans doute que d'habiter dans une ville fameuse pour son casino n'a en rien aidé la chose. Vous avez compris, le père s'est penché un peu trop sur la bouteille et son maigre salaire s'est vite retrouvé dépensé dans les machines à sous. De là il commença à emprunter de l'argent aux mauvaises personnes, perdit son emploi et, trop lâche pour accepter sa part de responsabilité et faire de vrais changements, se mit à déverser sa douleur sur le seul bouc émissaire à sa portée : Marcia.

Les jours passaient en se ressemblant. La petite brune se levait seule, préparait les déjeuners du haut de ses sept ans et allait prendre le bus en solitaire. À l'école, l'enfant parlait peu, ne se mêlait pas aux autres et refusais d'être touchée. Ses résultats scolaires étaient bons, mais plusieurs membres du personnel s'inquiétaient de sa situation à la maison sans pour autant être capable de rejoindre le père qui, évidemment, ne se présentait jamais aux réunions d'élèves. Puis elle rentrait à la maison, s'arrêtant parfois en chemin pour faire de petites courses, aidée par les dames de la soupe populaire qui aidaient comme elles le pouvaient. À la maison, c'est elle qui faisait le ménage, le lavage et tout ce qui s'en suivait. Petite dame du foyer, elle savait que mieux elle frottait et moins son père aurait de raisons de se fâcher contre elle. Et là... C'était le début de l'attente. Le début de la peur. Responsable, la petite Marcia allait s'allonger dans son lit avec la peur au ventre en attendant l'heure fatidique : trois heures du matin.

Il rentrait enfin, puant l'alcool, l'humeur dépendant largement de la chance du soir. Dans les meilleurs cas il rentrait avec des cadeaux, le sourire aux lèvres. Il venait la réveiller avec enthousiasme pour partager ses gains et faire miroiter un avenir meilleur. Enfin la misère était terminée ! Ils parlaient de partir en vacances l'été prochain et d'aller acheter plein de bonne nourriture. Peut-être même que, le lendemain soir, ils pourraient faire venir une pizza. Souvent ça se terminait avec des sucreries et un : allez retourne dormir ma petite princesse, j'aurais pas dû te réveiller, t'as école demain matin ! C'était, franchement, les soirées préférées de Marcia. Puis il y avait les nuits lambda, celles où il rentrait en grommelant, retirait ses souliers et allait s'abîmer devant le téléviseur sans venir la déranger. Elle se rendormait alors au son d'une quelconque rencontre sportive en provenance du salon, sachant qu'il n'avait pas perdu gros, mais qu'il n'avait rien gagné non plus.

Et, finalement, il y avait les mauvaises nuits. Les soirs où il rentrait en jurant, en frappant dans les murs. Les moments où il avait fait une mauvaise rencontre et où il avait dû promettre sur ses genoux de bientôt rembourser tout ce qu'il devait, les suppliant d'être miséricordieux parce que, justement, sa petite fille l'attendait à la maison. Une pauvre enfant terrifiée qui savait, dans ces moments-là, qu'il n'y avait rien à faire. Ce n'était qu'une question de temps. Il trouverait quelque chose qui le déchaînerait et, dans l'attente, Marcia se repassait toute sa journée en tête, toutes les petits choses qu'elle avait faites avec angoisse. Non, elle avait bien plié le linge alors ça irait. Mais avait-elle remis les tasses au bon endroit dans les cabinets ? Et si elle avait oublié une tâche sur le comptoir ? Peut-être que le repas qu'elle avait laissé pour lui ne serait pas à son goût ? Elle avait déjà essayé de se protéger. Une fois elle s'était cachée dans le placard en retenant son souffle, mais ça n'avait fait qu'empirer les choses. Il avait commencé à la chercher, il s'était enragé d'inquiétude et la fessée qui avait suivit avait été pire que toutes celles qui avaient précédé. Une autre fois elle avait essayé de barricader sa porte avec une table de nuit, trop faible pour pousser sa commode devant la porte. C'était naïf et, bien sûr, la force d'un homme adulte enragé avait ridiculisé sa piètre tentative, ne faisant qu'empirer les choses alors qu'il lui avait reproché sa conduite, rejetant la faute sur elle.

Plus d'une fois il l'avait frappée, évitant le visage depuis la fois où elle avait dû rester à la maison trois jours après avoir eu un oeil au beurre noir. Parfois il y allait plus finement, se contentait d'appuyer sa cigarette allumée contre la peau de son bras pour lui faire la morale et lui apprendre la vie. Puis il y avait les insultes aussi. Tu sers à rien. Pourquoi tu manges autant tu sais qu'on a pas les moyens petite garce. C'est ta faute. Si elle t'avait amenée avec elle au moins je serais débarrassé, mais même ta mère voulait pas de toi et elle avait bien raison. Tu sais rien faire comme il faut. Personne t'aimera jamais. C'est toi que je devrais vendre au moins j'aurais plus de dettes, tu me servirais enfin à quelque chose. Au moins si t'étais jolie t'aurais peut-être un avenir. Tu m'fais chier, ferme la. C'est ta faute, j'essaie de faire de l'argent pour toi et maintenant ils vont venir me péter une jambe. Tu seras contente quand ils vont me tabasser j'parie, toi non plus tu m'aimes pas, hein ? Ingrate. Un matin tu vas te réveiller et je serai plus là. J'vais m'être pendu dans le garage et tu devras te débrouiller toute seule, on va voir si tu vas faire autant la maline, petite conne. Et ainsi de suite alors qu'elle pleurait, implorait et s'excusait, demandait une autre chance. Parfois elle en venait à vomir, s'attirant une bonne claque dégoutée. Au moins, dans ces cas là, il s'éloignait. Il lui disait de nettoyer ses conneries et il repartait. C'était mieux que rien.

Ce schéma s'est poursuivit longtemps, pratiquement toute l'enfance de Marcia. Elle avait onze ans lorsque les choses ont changé. Ce n'était pas prévu, loin de là. C'était presque un accident. Son père était rentré plus tôt que d'habitude, sur l'heure du dîner. La petite brune était affairée à cuisiner et le paternel, aussi saoul que d'habitude, avait visiblement eu une autre de ses mauvaises journées. Ça avait commencé comme toutes les autres fois à la différence que, ce soir-là, il y avait un chaudron plein d'eau bouillonnante devant Marcia. Elle venait d'y mettre les pâtes, essayait de se concentrer là-dessus en espérant que sa passivité suffirait à lui éviter le pire, mais non. Il l'avait frappée, l'avait tirée par les cheveux, l'avait menacée de la mettre à la rue puisqu'elle se faisait un malin plaisir d'augmenter les factures d'électricité en faisant la cuisine. Marcia avait eu peur et, réussissant de justesse à échapper à son attaquant, vis le chaudron qui était là, à sa portée. Un choix s'offrait à elle. Un choix qui n'en était pas vraiment un. Si ce n'était pas elle qui le faisait alors ce serait lui, n'est-ce pas ? Ça finirait par être lui. Alors elle s'est défendue. Marcia lui a jeté l'eau bouillante en pleine figure. L'odeur de chair bouillie lui est montée au nez et son père a lancé un immense cri de douleur. Elle aurait dû se sentir mal, elle aurait dû aller l'aider, s'excuser et prier tous les dieux qu'elle connaissait pour la miséricorde de son père. Mais non, elle n'y arrivait pas. Elle n'y arrivait plus. Il était là à s'agiter dans la douleur et la confusion, lui criant qu'il allait la tuer. Titubant, il s'était approché, avait allongé le bras en visant la gorge de sa fille. L'homme s'est mis à serrer aussi fort qu'il le pouvait et, alors que sa vision se brouillait, Marcia a ouvert le tiroir. Elle a réussi à trouver un couteau. Elle a réussi à se défendre.

Au départ elle ne voulait que se protéger. Elle voulait simplement qu'il la laisse partir. Puis elle s'est mis à pleurer, elle s'est fâchée. Elle s'est mise à crier et à le poignarder. Elle s'est vengée. La police est arrivée un peu plus tard, alertée par des voisins inquiets d'avoir entendu toutes sortes de bruits inquiétants et de cris, conscients que la crise était pire que d'habitude. Et ça allait être la dernière.

II. Cause I'm gonna be free and I'm gonna be fine
(But maybe not tonight)

Trop jeune pour être incarcérée, en plus des circonstances atténuantes de la situation, Marcia a plutôt été envoyée dans une maison de redressement de la jeunesse. Elle y fut suivie par des thérapeutes et le constat était clair : la pauvre était traumatisée. Elle ne parlait pratiquement pas, refusait de s'ouvrir à qui que ce soit. Elle se contentait de faire ce qu'on lui demandait, effrayée à l'idée d'être punie si ses performances n'étaient pas satisfaisantes. L'amitié semblait lui être un concept inconnu et c'est dans la solitude qu'elle parvenait à se détendre. La garder en cet endroit ne faisait rien de bon pour cette jeune fille qui avait déjà beaucoup trop souffert injustement. Il fallait lui trouver une famille d'accueil et lui permettre, pour la première fois de sa vie, de vivre comme une enfant normale. On la plaça donc finalement en foyer d'accueil en attendant qu'elle puisse être adoptée vraiment. C'est ainsi qu'elle quitta Pavlica à treize ans pour plutôt s'installer à La Isicao.

La maison où elle était comportait deux adultes pour sept jeunes à problèmes. Étant la plus tranquille du lot, autant dire que Marcia passait généralement inaperçu et, une fois de plus, s'emmura dans la solitude et l'envie de bien faire par sécurité. Elle recommença à fréquenter l'école publique et, quelques fois, des gens vinrent même la rencontrer pour une adoption éventuelle. Son dossier de bonne conduite était immaculé depuis l'incident initial et, par conséquent, Marcia ne semblait sans doute pas un mauvais choix. On lui offrit sa chance. Un gentil couple qui n'arrivait pas à avoir d'enfants par procédé naturel lança le processus d'adoption... avant d'abandonner six mois plus tard. La brune ne faisait pas les progrès qu'ils espéraient. Dans leur esprit niais, ils avaient cru se retrouver dans un film à petit budget où il suffirait de quelques bons moments ensemble pour changer la vie de Marcia qui, reconnaissante, deviendrait l'enfant parfaite. Mais non. Elle était restée silencieuse, triste et distante. Ne leur avait pas donné ce qu'ils espéraient. Alors on l'avait envoyée dans un autre foyer vu que sa chambre à La Isicao avait depuis été donnée à un autre enfant.

Marcia avait quatorze ans lorsqu'elle s'installa à San Camari dans son second foyer d'accueil. Inutile de réitérer l'évidence : Marcia y restait la même, bien qu'on l'autorisa à sa demande à suivre des cours d'auto-défense. On tenta de lui trouver une famille et une seconde adoption fut tentée... pour être aussitôt annulée lorsque, suite à une altercation avec un autre jeune du foyer, Marcia s'attira des problèmes en lui cassant le bras. Il fut plus tard découvert que l'adolescent en question avait un peu trop tenté sa chance avec l'une des filles du foyer qui s'était confiée à Marcia. Gênés d'avoir laissé un tel incident se produire sous leur toit, les responsables de l'endroit choisirent néanmoins de taire toute l'histoire et, par chance, la brune ne s'attira pas d'ennuis sérieux. Même que, après cela, elle et la jeune fille qu'elle avait défendue devinrent amies et, plus tard, petites copines.

L'année suivante se passa mieux. Marcia retrouvait parfois le sourire et, si son cercle social demeurait restreint, les plus jeunes savaient qu'ils pouvaient toujours venir la trouver s'ils avaient des problèmes. Ce fut une véritable tragédie pour tout le petit groupe lorsque, pour la troisième fois, quelqu'un décida d'offrir sa chance à Marcia. Cette femme là était différente. Célibataire, riche grâce à ses investissements dans l'immobilier et bien éduquée, Aurea Ribeiro cherchait une fille à qui transmettre tout ce qu'elle avait sans devoir s'encombrer d'un mari pour obtenir sa progéniture. Elle était si grande, si belle et confiante. Femme d'affaires à l'oeil acéré, les opportunités ne lui échappaient jamais et celle-ci non plus. Par miracle ou par un coup du destin, Marcia était précisément ce qu'il lui fallait et, plutôt que de la repousser, l'histoire de la brune n'avait fait que la convaincre plus encore. Le coeur brisé de devoir laisser sa copine derrière elle, Marcia se plia néanmoins au processus d'adoption et quitta San Camari pour découvrir cette fois Borao.

III. In darkness seek joy. Surrender not to sadness, and see beyond despair.

Madame Ribeiro était, tel que mentionné, différente des autres parents qui cherchaient à adopter. Si Marcia s'était attendue aux mêmes platitudes habituelles, aux mêmes tentatives maladroites de la faire changer et tout ce qui s'en suit, rien de tout cela ne se produisit sous le toit d'Aurea. Au contraire, elle lui fit visiter les lieux, lui partagea deux trois règles à respecter et... c'était tout. Elle l'avait laissée seule dans sa chambre presque en lui claquant la porte au nez. La brune en avait été vexée. Elle avait eu envie de ressortir, de la suivre juste parce qu'elle le pouvait, juste pour lui retourner la monnaie de sa pièce. De ce fait, et dès le premier jour, la jeune fille était attirée par sa mère adoptive comme par un aimant. Chaque fois que l'autre la rejetait, mentionnait devoir partir pour affaire ou quoi que ce soit du genre, c'est Marcia qui était déçue pour son plus grand déplaisir. Bien sûr elle aurait préféré mourir que de l'admettre, mais le charisme et les connaissances variées de son aînée lui faisaient envie. C'était le genre de personne que Marcia voulait devenir et, bien vite, elle ne su plus si elle voulait être Aurea ou sortir avec Aurea ou, au minimum, quelqu'un qui lui ressemblait. L'adolescence, les hormones, tout ça.

Puis il y avait autre chose d'intéressant à vivre avec elle : Aurea possédait des Pokémons. C'était la première fois de la vie de Marcia qu'elle cohabitait avec eux et ne tarda pas à être fascinée par ça aussi. La femme l'ayant arrachée à son foyer d'accueil possédait une team classique de six membres, tous plus forts les uns que les autres. Oui, Aurea Ribeiro adorait les combats Pokémons. Même qu'elle avait forgé sa petite réputation de dresseuse étoile et que, même si elle n'était pas championne de quoi que ce soit, on venait souvent la défier en duel pour son plus grand plaisir. C'est même elle qui, pour s'excuser d'être aussi prise par son travail, offrit Céu à Marcia. Son premier compagnon. Son premier ami. Si bien entourée, il n'était qu'une question de temps avant que Dolce, comme l'appelait Aurea, ne finisse par développer son propre amour de ces charmantes créatures. Au grand damne de sa bienfaitrice, toutefois, la violence des combats ne lui faisait ni chaud ni froid et l'adrénaline qui venait avec les affrontements la laissait plus anxieuse qu'emballée. Quel chemin cela lui laissait-il ? Prendre soin des Pokémons, évidemment. C'est Aurea qui lui demanda si la médecine Pokémon lui dirait, à la grande surprise de Dolce qui, manquant de confiance en elle-même et en ses capacités, n'aurait même pas eu l'audace d'y songer. Mais, maintenant qu'on l'encourageait à rêver, ça lui plaisait bien. Même que ça lui plaisait beaucoup.

Notre protagoniste décida donc de se concentrer sur ses études avec plus de sérieux qu'auparavant, choisissant son cursus avec soin pour être certaine d'avoir tous les prérequis nécessaires à ses ambitions. Débuta alors une période d'épanouissement comme elle n'en avait jamais connu auparavant. Elle avait de bons résultats scolaire, s'adonnait toujours à l'auto-défense, passait du temps avec les Pokémons dans ses temps libres et, quelque fois, sortis même dans des soirées. Des sourires timides illuminaient de plus en plus souvent son visage et, soudainement, son avenir lui paraissait prometteur. Marcia avait l'impression d'être une jeune femme normale, comme toutes les autres, et de mériter autant de bonheur et de succès qu'elles. Quelle ne fut d'ailleurs pas sa fierté lorsqu'elle reçu sa lettre d'acceptation de l'Université des Sciences de Borao. Elle emménagea sur le campus et y vécu comme tout autre étudiant, retournant passer ses week-ends avec sa mère adoptive aussi souvent que possible pour lui partager ses succès et ses apprentissages.

Vint alors la graduation et avec mention en plus de ça. Aurea la récompensa en lui offrant les clés de son tout premier appartement et c'est pleine d'espoir que Marcia se lança enfin dans sa vie d'adulte. Comme elle était heureuse de pavaner dans son sarreau blanc lorsqu'elle avait été embauchée à l'hôpital de Borao. Tout allait si bien... Jusqu'à ce que la Team Plasma s'en mêle. La brune venait tout juste d'atteindre les vingt-quatre ans lorsque passa la Nova Existência, un nouveau régime entièrement différent mis en place par des gens qui n'avaient pas leur place à Cinza. Des gens qui ne pensaient qu'à se protéger du courroux des dresseurs qui avaient la force de les repousser et, surtout, qui auraient été dans leur bon droit de le faire. Aurea Ribeiro était d'ailleurs de ce nombre, prête à contribuer à une véritable guerre civile si nécessaire pour chasser l'envahisseur Unovien. Malheureusement l'histoire prit le tournant qu'on lui connait et la puissante blonde se vit arracher ses Pokémons pour ne plus jamais les revoir, laissant en son sein un vide impossible à combler.

Marcia a essayé, pourtant. C'est presque chaque jour qu'elle allait visiter sa mère d'adoption, proposant même de revenir vivre avec elle. Peut-être que si Dolce était assez présente, assez aimante, elles pourraient passer au travers de cette nouvelle épreuve ensemble. Peut-être que sa fille lui suffirait pour retrouver le goût de vivre. Pour oublier les résultats de la manifestation de Sercena. Pour oublier que ses six autres bébés étaient peut-être quelque part en pleine nature, effrayés et perdus. Pour oublier qu'elle ne les retrouverait jamais et qu'ils allaient probablement mourir là dehors. Que c'était peut-être déjà fait.

IV. Dressed in rage, inside my cage, my pandemonium. Still bound to the flame that I bear, buried alive in the coffin of who I used to be.

TW/Suicide

La vérité, c'est qu'il n'était plus qu'une question de temps avant que ça ne se produise. Aurea Ribeiro avait déjà un pied dans la tombe. Son halo de lumière habituel s'était terni. Elle n'avait plus le goût à rien et ses pensées sombres ne faisaient qu'enfler jour après jour. Lorsque plusieurs jours passèrent sans qu'elle ne retourne les messages de Marcia, cette dernière su qu'il s'était passé quelque chose. C'était obligé. Dans le déni, elle s'était rendue à la résidence de sa mère d'adoption et, après avoir passé beaucoup trop de temps à frapper à la porte et à presser la sonnette, avait finalement décidé de faire usage de sa clé. Aurea reposait dans le bain, sans vie, partiellement submergée dans une eau cramoisie à l'odeur ferreuse. Marcia a bien essayé de lui prodigues les premiers soins, de la sortir de là pour lui trouver un pouls, un espoir de survie, mais en vain. De nouveau elle était seule, pleurant à chaudes larmes au-dessus du corps sans vie d'une figure parentale qui représentait tout son monde. Malgré tout ses efforts elle n'avait pas réussi à la sauver, n'avait pas suffit pour lui donner envie de s'accrocher à la vie.

Si seulement c'était moi qu'elle avait perdu, si elle avait gardé ses Pokémons à la place, peut-être que, comme ça, elle ne serait pas morte. Voilà la pensée qui s'est gravée en Marcia après l'incident. Il serait mentir de dire qu'elle n'a pas pensé à rejoindre son modèle dans l'au-delà. Qu'elle n'a pas essayé au moins une fois d'en finir elle aussi. Ce qui l'en a empêchée ? Les petits gazouillements de Céu, son passerouge. Le moineau est venu se blottir dans le creux de son cou, lui a picoré la peau de son petit bec l'air de dire : et moi alors, tu vas m'abandonner ici tout seul ? Et Marcia n'a pas réussi à le faire. Intimement familière avec la douleur qu'il y avait à se faire abandonner, la brune n'a pas réussi à l'infliger à son oiseau. Alors il lui a fallu trouver autre chose, une autre motivation, n'importe quoi. Elle devait se raccrocher, retrouver une raison pour continuer sa propre vie alors que, jour après jour à l'hôpital, elle était encore bombardée de drames. De gens qui venaient faire soigner un Pokémon pour finalement se le faire enlever lorsque l'on découvrait que le Pass n'était pas conforme, quand ils en avaient un pour commencer. Tant de familles brisées, de douleur. De pauvres créatures suppliant Marcia de les laisser partir pour rentrer chez eux. Alors elle a démissionné.

Et maintenant quoi ? Que lui restait-il sinon de la rancoeur et de la douleur ? Pas grand chose. Avec chaque jour qui passait, chaque nouvelle dans les journaux pour appuyer sur ses plaies en vantant les nouvelles avancées de la Nova Existência, Marcia se sentait de plus en plus fragile. De plus en plus dangereuse. Tout ceci n'était pas correct. C'était leur faute. C'était eux qui avaient fait voler en éclat sa famille, sa nouvelle vie emplie de bonheur. Tout ce qu'elle avait, c'est eux qui le lui avaient enlevé et qui, aussi, avaient fait souffrir tant d'autres individus dans sa situation. Alors quoi, comment fait-on pour renverser un gouvernement et en solo en plus de ça ? Marcia s'est tournée vers le monde Underground, d'abord dans l'espoir d'y trouver des gens aux motivations similaires afin de rejoindre un mouvement, quelque chose. Quelle ne fut pas sa grande déception en découvrant que la majorité se contentait de cette nouvelle existence, de se cacher pour s'amuser sans pour autant être prêts à se mobiliser. De là se créa sa colère, sa déception. Cette envie de plonger les crocs dans la chair de tous ces imbéciles heureux qui n'avaient même pas la force de se battre pour tout ce qu'on leur avait pris.

C'est presque par chance, de là, qu'elle est devenue qui elle est aujourd'hui. Qu'elle est devenue Nemesis. Cela s'était joué à une rencontre de plus, lorsqu'elle avait trouvé un adolescent en pleurs qui maudissait un membre de sa famille pour lui avoir tout pris à lui aussi. Les détails de l'histoire n'avaient pas d'intérêt pour la brune. Ce qui comptait c'était d'avoir trouvé son propre reflet en lui, d'avoir reconnu le désir de vengeance, la colère laissée derrière par l'injustice et l'envie de se faire justice soi-même. Elle l'avait approché et lui avait proposé de remettre les choses dans l'ordre. De par sa formation en médecine, la brune savait quoi faire et comment le faire. Elle savait quel poison lui préparer, comment il devrait l'administrer à sa cible pour les meilleurs résultats. Ça avait été facile de se changer en faucheuse et de guider ce jeune vers son destin. De cultiver en quelqu'un d'autre la force de faire quelque chose plutôt que de laisser le monde le tordre et le recracher en miettes désarticulées. Et elle y avait pris goût.

Nemesis est devenue la personne à trouver, lorsque l'on a besoin de remettre ses comptes à zéro. Ce sont ses cas préférés, ceux qui viennent demander son aide, mais pas ses actes. Ceux qu'il lui suffit de mettre sur la bonne voie en leur offrant tous les outils nécessaires. Elle aime cultiver la révolte, engendrer le retour de bâton. Mais elle ne s'en tient pas qu'à ça, plus maintenant. Elle a évolué au cours des cinq dernières années ou, comme d'autres le diraient, elle a empiré. Dans certains cas elle accepte de mener les vengeances elle-même, lorsque la cause et les circonstances le justifient. Dans d'autres elle vend ses services même si les raisons sont plus nébuleuses et même si la moralité du geste n'est pas aussi évidente. C'est que, au fond d'elle-même, sa propre vengeance attend toujours et que, pour la mener à bien, il lui faut s'entourer des bonnes personnes. C'est comme ça que l'on se crée un réseau et une réputation. Elle espère qu'ainsi, au fil du temps, elle pourra tisser sa toile et préparer son propre coup de théâtre. Se mettre en relation avec d'autres rebelles ou, au minimum, d'autres individus qui auraient intérêts à se débarrasser du système en place et de ceux qui l'ont instauré.

Maintenant elle habite seule dans son petit appartement, retrouvant vie une fois la nuit tombée, attendant la prochaine opportunité ou la prochaine piste. Pourquoi être devenue toiletteuse au travers de tout cela ? Simple : il devenait trop louche de dire qu'elle était entre deux emplois. Il ne fallait pas éveiller les soupçons et, surtout, la Nova Existência faisait en sortes que seuls les plus nantis pouvaient encore se permettre d'avoir des Pokémons et, par conséquent, d'avoir besoin d'une toiletteuse. Quel meilleur moyen, donc, pour gagner la confiance d'individus hautement placés en chouchoutant leurs petites créatures d'amour ?
Posté le Dim 11 Déc - 5:53
Luciano Viridis
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Bienvenue avec ce nouveau personnage drastiquement différent de Cali (a)
J'espère que tu t'amuseras bien chez les rouges :moque:
Posté le Mar 13 Déc - 6:14
Liam King
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J'attends que l'histoire soit finie pour la lire en entière mais j'aime déjà beaucoup ce que je lis en amont et ta plume est toujours aussi exquise, j'ai hâte de voir cette demoiselle jouée en RP <3
Re-bienvenue avec cette charmante tueuse :ohoh:
Posté le Mer 14 Déc - 14:52
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TU ES VALIDÉE !

Un bien sombre personnage que tu nous présentes là, largement à la hauteur du groupe choisi pour l'accueillir ! J'ai beaucoup aimé lire l'histoire malgré ses innombrable parts d'ombre ... amuse-toi bien avec ce nouveau personnage, et à très bientôt en RP  (a)

Tu es donc maintenant validée et tu rejoins le groupes des Vingança ! Tu débutes l'aventure avec 30 PkP et une Potion ! Tu peux dès lors aller voir tes papiers d'identité afin de t'assurer que tout est conforme et faire un tour dans les bottins pour vérifier que tout y est. Tu peux aussi créer ta fiche de liens, aller voter aux top sites, et participer au RP ! N'hésite pas aussi à passer sur la chatbox et passer nous voir sur le Discord du forum. Il nous tarde de te voir évoluer en RP et de faire partie de cette grande histoire qu'est Cinza ! Si tu as la moindre question, tu peux bien sûr la poser à Golden, Liseron, Val.

Aller, des cookies pour toi :jtm:
Posté le Mer 14 Déc - 14:52
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Le membre 'Système Pérola' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'CHROMA STARTER' :
See I've come to burn your kindgom down Ryop
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