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TCHAIKOVSKY (Ortide ♂) Niveau 10 - Puanteur - Prudent ACIDE (100) CROISSANCE (-) DOUX PARFUM (100) VOLE-VIE (100)

Description du Pokémon : Le pokémon plante était timide, facilement effrayé et distant. Son anxiété faisait de lui une bombe puante quasi constante qui le fit passer de mains en mains, personne ne désirant s'occuper de lui. C'est par chance qu'Olivia l'a rencontré un beau jour alors qu'elle se dirigeait à l'Université, pour ses cours. Son nez fin a perçu les effluves du Pokémon qui se cachait dans une allée, triste et seul après avoir été abandonné une énième fois. Curieuse, elle a fait un détour et, plutôt que de s'imposer au Pokémon ou d'essayer de l'attraper, elle s'est simplement assise avec lui, à distance respectable. Sans lui parler, sans le regarder dans les yeux. Elle s'est contenté d'exister avec lui, réconfortée de savoir que, finalement, d'autres sont peut-être comme elle. Il suffit de chercher. Le sentiment fut d'ailleurs partagé par l'ortide qui, de là, se mit à la suivre et, graduellement, à changer ses parfums. Olivia adopta également plus tard Sibelius, une chaglam qui avait elle aussi été abandonnée par ses précédents dresseurs. La petite chatte était nerveuse et apeurée lors de son adoption, craignant de faire du bruit ou de briser quoi que ce soit de peur qu'on la rejette à nouveau. C'est en arrivant chez Olivia, en voyant le fouillis qui y régnait et l'attitude de la psychologue, que Sibelius a pu se détendre, consciente qu'il n'y avait aucun moyen d'empirer les choses de toute façon. Depuis elle est devenue plus confiante, malicieuse et, même, entraîne parfois Olivia et Tchaikovsky en des aventures saugrenues qu'ils auraient autrement préféré éviter.

Bio

Docteur Sullivan ? Je crois que, et ne le prenez pas mal, mais vos patients seraient peut-être plus à l'aise si vous appreniez à sourire plus ? Ses paupières colorées aux longs cils rehaussés de mascara avaient battu quelque fois, sous la surprise. Elle ne l'avait jamais considéré. Ne s'en était jamais vraiment rendue compte. Son regard plat se détourna alors qu'elle se grattait la joue, embêtée. D'accord, je veux bien essayer. Ses fines mains aux doigts manucurés avaient replacé de longues mèches blondes et ondulées derrière ses oreilles, faisant au passage danser ses grosses boucles d'oreille. Elle avait essayé, vraiment. Sa petite bouche aux lèvres peintes de rouge vif s'était allongée, déformée. Pleine d'espoir, Olivia avait cherché l'approbation de sa collègue, espérait sincèrement être à la hauteur. Mais il n'y avait eu qu'un soupir agacé, un retournement de talons. Franchement tu pourrais juste le dire si on te fait chier. C'est la dernière fois que je te donne un conseil.

Euhm... Ta robe est jolie Cassie, je dis pas... Mais t'es sûre pour les talons ? Il fait combien ton date ? Bonne question. Elle avait dû rouvrir son téléphone pour aller vérifier. Olivia avait oublié. À la place elle avait essayé de mémoriser son âge, son métier et ses centres d'intérêt, pour les étudier à l'avance. Donner l'impression de connaître les sujets qui l'intéressaient, pour être plus appréciable. Puis, si elle était occupée à réciter par coeur des informations glanées la veille, peut-être serait-elle trop occupée pour psychanalyser l'homme avec qui elle allait passer la soirée. 1m81. Tu as raison, je serai plus grande que lui avec ces talons puisque je mesure déjà 1m77 sans, ce qui pourrait en théorie être une attaque à sa masculinité. Remarque... Ce sont mes souliers préférés alors ce peut aussi être une bonne façon de le mettre à l'épreuve pour voir si, au quotidien, il sera à l'aise avec l'idée d'avoir une partenaire qui soit plus grande que lui... Ou alors peut-être que je devrais annuler et chercher un candidat plus grand ?

Est-ce possible d'aérer la salle d'attente ? Il y a une odeur de parfum qui flotte jusqu'à mon bureau et m'empêche de me concentrer. La secrétaire l'avait regardée avec un air interloqué, confus. Le parfum, quel parfum ? Parlait-elle de celui du type de ce matin ? Mais c'était impossible, il n'était même plus dans le bâtiment ! Il était partit depuis des heures ! Sauf que le docteur Sullivan était sérieuse, qu'elle attendait une réponse. Alors l'employée avait accepté et était allée l'ouvrir cette fenêtre. Remarque était-ce vraiment si surprenant ? Un beau matin elle était arrivée au boulot en découvrant que quelqu'un avait retiré les batteries de toutes les horloges, parce qu'elles tiquaient trop fort. Ce n'est pas grave, nous avons des cadrans numériques partout maintenant. Telle avait été l'excuse de la psychologue pour excuser son geste. Puis il y avait aussi eu l'incident de la blouse, quand quelqu'un avait essayé de lui faire un câlin pour la remercier et que la docteure avait laissé échappé quelque chose qui ressemblait à un feulement sous le coup de la surprise, s'excusant ensuite en parlant du satin du vêtement. Quelle femme étrange...

J'ai vraiment essayé, Livia, mais je ne comprends pas... Je pensais que tu étais juste timide, que ça passerait avec le temps, et pourtant... Et pourtant elle ne changeait pas. Elle ne devenait pas quelqu'un d'autre à force d'être apprivoisée. Ses bizarreries ne s'estompaient pas. Ses sourires n'étaient pas plus radiants. Elle restait la même Olivia un peu étrange, un peu névrosée. Un peu défectueuse. Je suppose que je m'y attendais. Après deux mois et demi passés ensemble la période de la lune de miel s'estompe, il y a une habituation dans le cerveau et— Il lui avait claqué la porte au nez. Déçue, blessée, elle avait terminé dans sa tête. Parce que c'était mieux. C'était plus facile que d'admettre qu'elle était triste. Qu'elle se détestait d'avoir encore échoué. C'est la période cruciale d'attachement où l'on découvre véritablement les mauvais côtés de son partenaire et où il faut faire un choix conscient pour apprendre à les aimer et à les accepter tel quels pour compenser la disparition des éléments chimiques du bonheur apportés par les rapprochements initiaux. C'est l'étape où j'échoue tout le temps.

Alignement

Alignement : Neutre.

Quel est l'avis de votre personnage sur les lois actuelles de Cinza ? :
Les lois sont les lois. Son petit quotidien personnel n'en a finalement pas été trop entaché alors elle y est quelque peu indifférente. Elle est toutefois plutôt bien placé pour savoir que le changement de régime a laissé de profondes traces dans la psyché collective de Cinza et que, quoi qu'il arrive, il faudra sans doute plusieurs générations avant que le peuple n'en guérisse vraiment.

Votre personnage respecte-t-il les lois de Cinza ? :
Olivia ne veut pas d'ennuis. Elle aime son quotidien, ses routines et ses repères sécurisants. Aller à l'encontre des lois pourrait mettre en péril cette vie qu'elle n'aime pas particulièrement, mais à laquelle elle s'est attachée par habitude.

Quel est l'avis de votre personnage sur la libération des Pokémon ? :
Lorsque la libération a eu lieu, Olivia a eu si peur qu'on lui arrache son Ortide qu'elle en a perdu les pédales et a du être hospitalisée pendant plusieurs jours. Ironiquement, ce dérapage total mit en lumière son besoin profond de conserver son Pokémon pour des raisons de santé mentale.