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Dirthara lothlenan'as | ft. Dana [TW : Violence, Stress post-trauma]

Posté le Jeu 28 Juil - 17:31
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#1 'VALEUR ATTAQUE' :
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#2 'CENT' : 35

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#3 'POKÉMON SAUVAGE' :
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#4 'VALEUR ATTAQUE' :
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#5 'CENT' : 13, 41
Posté le Jeu 28 Juil - 20:41
Dana D. Jaegan
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Dirthara lothlenan'as.Ilha Monstruosa, 21 juin 2022, ft Mina, Laurence, Jayce & Lekka - event#3 PDV Dana


L'ouvrage est minutieux. Long. Fastidieux. Et surtout particulièrement appliqué. Le cœur au bord des lèvres, l'horreur battant à ses tempes alors que l'insidieux passé serpente sournoisement dans les méandres de son esprit, prêt à resurgir plus violemment que jamais dès lors qu'il se relâchera ; il garde les dents serrées, le regard concentré à l'extrême. La plaie, l'aiguille, la présence essentielle affalée contre son dos, et le moindre son émis par le blessé qui ont au moins le mérite de lui confirmer qu'il vit encore... Rien d'autre, en dehors de cette étrange et fragile bulle, n'a d'importance à l'instant. Ou plutôt, il refuse fermement, presque inconsciemment, de leur en accorder. Exit, son estomac renversé par l'infâme, son cerveau retourné par le traumatisme à vif, sa panique sourde dès lors que les absents se rappellent rien qu'un peu, le danger qui rôde encore et peut se manifester autrement à chaque instant... Ses doigts maniant l'aiguille sont la seule chose digne d'intérêt, ainsi il doit en être ; en aucun cas autrement.

Il se refuse même à analyser les syllabes, le mot qui tente de s'esquisser entre les lèvres de son ami en état critique. Il se refuse à lever les yeux vers lui ; s'il cède un seul instant à cet élan, il craint de ne jamais parvenir à se recentrer suffisamment pour poursuivre son office pourtant vital. Sans un son, plus mutique que jamais, il garde le cap avec une détermination tenant presque de l'acharnement, refoulant péniblement son ouragan intérieur. La chaleur dans son dos bouge légèrement, s'appuie plus fermement, pratiquement de tout son poids ; se rappelle à lui, sans un mot. Se dresse à son côté, métaphoriquement, tenant ses tourments en respect pour lui. Nul ne pourrait le faire à sa place ; pas même lui-même.

Enfin, après un temps aussi interminable que parfaitement inquantifiable, le dernier clic retentit. Dernier point posé, dernier fil coupé. Le regard gris-vert observe scrupuleusement, inspecte, jauge chaque millimètre de la future cicatrice. Les pattes l'entourant se dérobent soudain, et il n'y prête qu'une attention minimale ; celle nécessaire à songer qu'il lui faudra être particulièrement délicat dans ses ultimes manipulations. Il n'en a pas terminé. Il n'en a pas terminé. Tel un mantra, il se martèle mentalement cette indéniable réalité, sentant le point de rupture bien trop proche, bien trop imminent. Un tremblement ébranle ses doigts, laissant tomber l'aiguille souillée dans les fougères, où elle disparait aussitôt. Lentement, trop sans doute, il tend de nouveau le bras vers son nécessaire de secours, vers le désinfectant qu'il s'attèle à appliquer une dernière fois plus convenablement, à l'aide de compresses prises dans une pince propre. Tant que la plaie ne sera pas couverte, il n'en aura pas terminé. L'exclamation soudaine et croassante le fait sursauter violemment, comme cela ne lui arrive jamais. La pince lui échappe à son tour, tombant dans sa petite poche à déchets, accompagnant l'ultime morceau de gaze dans sa propre chute.

Fébrile, il déglutit difficilement, tirant sur sa cicatrice plus douloureusement que cela ne lui était arrivé depuis des années. Le mot ainsi prononcé n'était pas n'importe lequel, pointant le Donphan au milieu de la pièce ; celui-là même que tous s'efforçaient jusqu'ici d'occulter. Ses yeux s'embuent, ses membres tremblent, les images se font plus oppressantes aux abords de sa conscience. Il n'en a pas terminé. Il n'en a pas terminé. Sa gorge le dérange, se rappelle férocement à son pire souvenir, sillon brûlant comme le jour de son tracé, mais il n'en a pas terminé.

Tout mon corps est lourd, si lourd. Comme engourdi, fourbu. La douleur le lance tout entier, de tant d'capteurs qu'il en d'vient presque impossible d'les différencier ; ou alors mon esprit est encore trop déconnecté pour ça. La détresse de mon double a fait une bonne part du travail, me permettant au moins de retrouver un peu d'contrôle sur mes gestes, de reprendre peu à peu la maîtrise de mon souffle, et par extension d'la crise qui fait encore trembler mes membres d'une rage violente, d'une panique dévastatrice, et surtout d'une soif de sang terrible qui m'effraie presque moi-même. Il est tout c'qui compte, son besoin de soutien est c'qui m'recentre peu à peu, alors qu'mes doigts labourent la terre fébrilement pour tenter d'contenir les tressautements compulsifs d'mon corps et mon esprit à bout de tout. Je n'entends, ni n'saisis presque rien de ce qui nous entoure. Seul résonne l'impératif de m'retrouver pour m'faire mieux présente au côté de mon autre, alors qu'il s'bat aussi fort contre nos démons que pour préserver cette vie qui nous est dev'nue chère. Sans b'soin d'voir ni d'entendre, j'perçois son tourment aussi sûrement qu'si j'le r'sentais moi-même, sa concentration aussi intense qu'vacillante ; un rien pourra l'faire éclater, j'le sais, j'le sens. Mes yeux s'ferment, mes respirations s'font plus amples, plus profondes. Il aura b'soin d'moi, comme chaque fois, tout comme j'ai toujours eu b'soin d'lui quand l'passé r'vient nous faire chier. Pour s'recentrer, comme j'm'efforce de l'faire moi-même en m'accrochant à son besoin. Pour retarder l'plus gros à un temps mieux sécurisé.

La bombe morale éclate soudain, sous forme d'un mot difficilement formulé, premier que j'capte vraiment et qui m'fait l'effet d'une douche glacée, tant sa conséquence imminente est évidente. Jayce tremble, halète en silence, pâle comme rarement ; heureus'ment dos à c't'inconnue dont on n'sait encore pas grand chose. L'choc remonte, ébranle le roc qu'est mon jumeau, mon pilier. Ca pourrait m'laisser fragile, démunie ; il n'en est presque rien, car c'est d'moi qu'le roc a b'soin pour l'heure. Lentement, avec précaution, j'me r'dresse pour m'retourner vers lui, entourant ses épaules d'mes bras, posant mon menton sur sa clavicule, du côté droit où j'sais qu'la cicatrice remonte plus loin. C'contact, même à travers l'écharpe, a toujours participé à l'garder ou l'ramener à la réalité, là où la douleur fantôme qui l'fait suffoquer n'est rien d'plus qu'ça : un spectre p'tet dévorant, p'tet odieux, mais non moins spectral pour autant. Respirant profondément, d'manière à provoquer tôt ou tard l'mimétisme qui l'aid'ra à reprendre pied. Mon regard balade, effleure la plaie fraich'ment suturée encore à l'air libre, avisant les mains tremblantes et tâchées d'vermeil, l'corps avachi qui commence à r'trouver un fond d'vitalité... Et l'air effaré d'celui à qui l'mot a échappé. Une vague d'soulagement passe, en constatant qu'ces yeux ambrés vivent, tout en suivant leur direction. Soupir profond. J'réponds doucement, l'ton aussi posé qu'possible, refoulant la tension qu'ce simple constat m'provoque ; m'concentrant juste à apaiser la crise qui bouillonne dans l'corps entre mes bras, à tranquilliser l'esprit du kantosien miraculé.

« Alliée. Pour l'moment. »
C'te conviction, j'sais pas totalement d'où elle vient. J'me souviens vaguement d'une présence, alors qu'la haine avait tout emporté d'moi. J'suis certaine qu'personne a fait gaffe à l'identifier ; pourtant, une sorte d'instinct au fond d'moi la lui associe. Apache elle-même, avachie près d'moi, n'lui gronde pas à la figure et s'contente d'la surveiller d'un œil acéré. La louve, encore un peu présente en nos âmes sœurs, r'connait ses partenaires plus improvisés qu'l'oiseau-tonnerre familier, dans ces deux silhouettes marquées d'l'emblême pourtant associé à la pire engeance de c'pays. L'humaine et le Lucario pâle. Presque familier, un peu trop p'tet. L'lien refuse néanmoins d'se faire totalement sous ma caboche ; déni insidieux, préférant hocher sèchement la tête à leur encontre. Marque d'une gratitude sincère qui n'efface pas pour autant la méfiance sourde ni l'instinct protecteur qui m'maintiennent sur l'qui-vive. Cherchant à jauger l'danger, l'risque d'une traitrise paradoxalement aussi improbable qu'évidente.

« Arigato d'ailleurs, pour vot' soutien. »
Les mots m'arrachent la gueule, rendant plus enrouée encore ma voix déjà déchirée, ainsi adressés à quelqu'un portant c't'uniforme maudit. Mais ils sont d'circonstance, semble-t-il. Espérons juste qu'ils détendront la tension... Et n'provoqueront pas la fin d'cette trêve bizarre.

Lexique primalien
Spoiler:

Pokémons présents
Dana -
Jayce -

Au combat!
#1 - Dé "île - jungle" pour apparition
#2 - Dé "sexe"
#3 - Dé "niveau"

fiche by Nighty Jaegan.
Posté le Jeu 28 Juil - 20:41
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#1 'ILE - JUNGLE' :
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#2 'SEXE' :
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#3 'NIVEAU' :
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