Hercules Halliwell (Père) : #000099 - Hestia Halliwell (Mère ; décédée) : #993300 - Helestiana Halliwell (Jumelle, appelée Hela par sa famille) : #660099 - Harper Blackheart (ancienne Halliwell, mariée) : #993399 - Hector Halliwell (Frère cadet) : #0033ff - Hélène Halliwell (soeur benjamine) : #ff99cc - Eros Blackheart (époux) : #006600 - Tamlin Bracstor (Jardiner, amant) : #336699 - Saphyre Ivanova (amie) : #ff9966 - Ruby Garcia (amie) : #ff66cc - Emeraude Dubois (amie) : #6600ff

Préambule

« Pousses-toi, Hector ! » La voix de Harper se faisait forte, très forte. On y entendait la peur, dans cette voix de petite fille de huit ans. Non, ce n’était pas juste une scène de chamaillerie entre frère et soeur. Harper s’élance et pousse son petit frère qui chute sur le carrelage s’ouvrant l’arcade sourcilière. Juste après, un vase passe au dessus des enfants couchés sur le sol. Harper se lève et fronce les sourcils. « Laisse mon frère tranquille ! » Hurle-t-elle. Quand les parents arrivent, le sang de leur fils sur le sol de cette maison dans laquelle il venait d’emménager, une maison petite faute de pouvoir s’offrir mieux. C’était déjà un miracle de trouver une maison avec trois chambres à prix si bas. Les rumeurs de maison hantée ayant aider, sans doute. Hantée, ce que les parents ne croyaient pas. « Harper ! Qu’as-tu fais ? » La gronde son père, pendant que Hestia accoure vers son fils pleurant et saignant fortement. « On doit aller à l’hôpital, Herc. » Dit-elle à son mari. Hercules Halliwell regarde alors sa fille et d’un doigt menaçant lui dit : « Tu ne perds rien pour attendre ta punition, jeune fille. » Ainsi, la famille entière se trouve en chemin pour l’Hôpital, non le plus proche, mais le moins cher.


Chapitre 1 : Un mauvais présage

Toutes les lumières étaient éteintes. Les adultes et les enfants dormaient sauf une. Harper, assise sur son lit, fixait le mur. Elle partageait sa chambre avec Hela, sa soeur jumelle alors que les deux plus jeunes étaient dans la pièce d’à côté. « Non. J’aime maman. » Dit l’enflant de dix ans. Voilà, deux ans qu’ils sont dans cette maison et qu’Harper veille sur sa famille pendant que ses parents justifient ça par une amie imaginaire. Harper hausse les épaules serrant son tediursa en peluche. « Non, on a besoin de Maman. » Hela se réveille, frottant ses yeux. « Mais, il n’y a que moi qui peut te voir. » Conclut l’enfant alors que la seconde enfant essaie de savoir à qui parle sa soeur. « Harper ? » Questionna-t-elle d’une petite voix fatiguée. Harper se tourne vers sa soeur. « On ne voulait pas te réveiller. » Hela fouille encore du regard. « A qui parles-tu ? » Harper lance un regard de nouveau et sourit. « Bah, à Eris. » Hela est bien la seule de cette famille à croire Harper, à donner de la valeur à ce qu’elle raconte. « Pourquoi elle te parlait de maman ? » Harper hausse les épaules. « Elle dit qu’elle s’occupe pas bien de nous, et qu’elle le ferait bien mieux. Eris est gentille, tu sais ? Elle nous aime comme ses enfants. En fait, elle voudrait tous nous adopter, mais je lui ai dis que c’était pas possible. Je suis la seule qui la voit. Puis… on aime tous maman, hein ? » Helestiana hoche la tête. « Eris a dit que la prochaine fois que maman levait la main sur moi, elle la tuerait. Je lui ai dis que c’était pas une solution. » Enfant dérangée, c’est comme cela que la mère de famille décrit sa fille aînée. La peur que son enfant pourrait potentiellement avoir un lien avec les fantômes et les forces du mal lui fait peur et donc elle a des excès de violence envers sa fille. Cela a débuté quand la famille est revenue de l’hôpital, le jour où Hector a eu ses points de suture deux ans auparavant. Harper se tourne et regarde le mur où Hélestiana peut juste apercevoir une grande ombre. Fatigue ? Ou Eris ? Elle préfère croire que sa soeur n’est pas folle et qu’Eris existe bien. « Bonne nuit, Eris ! » Dit Harper. Helestiana voit alors l’ombre s’évanouir dans l’obscurité de la chambre. Un frisson traverse l'échine de la jumelle, Harper s'endort paisiblement, Hela a soudainement peur pour sa famille.

Chapitre 2 : l'étau se resserre

Quelques semaines plus tard, Hélène tombe dans les escaliers. Une violente chute mais qui nécessitera pas un détour à l’hôpital. L’enfant s’en sort avec une bosse et quelques hématomes, rien de grave ou de cassés. « On m’a poussé, maman. » Dit-elle à Hestia. L’enfant avait cinq ans, et il était vrai, on l’avait poussé. Les jumelles viennent d’avoir onze ans à cet instant et Harper a bien compris qu’elle devait arrêter de parler d’Eris et que la seule qui la croit est sa jumelle. « C’est Harper. » rajoute l’enfant de cinq ans en pointant du doigt sa soeur aînée. « Quoi ? Mais non ! J’ai rien fais ! » Se défend-t-elle alors qu’Hestia se lève, le visage froid. « J’en ai vraiment marre de toi, Harper. » Le poing de la matriarche se refermant, c’est Helestiana qui se glisse entre sa mère et sa soeur. « On pourrait peut-être laisser le bénéfice du doute, non ? » Hestia regarde sa seconde fille aînée. « Hela, c’est louable de défendre ta soeur, mais pas quand elle fait autant de bêtise. » Harper recule d’un pas et regarde sa mère avec une peur dans les yeux. « j’ai rien fais ! Je le jure ! » C’est alors que Hestia s’approche encore de Harper. C’est quand elle est à deux mètres de sa fille qu’un vase vole entre elles deux et s’explose sur le mur. Hestia s’arrête net et regarde les débris. « Arrête Harper ! » Les larmes aux yeux, l’enfant bégaie encore qu’elle n’a rien fait, que ce n’est pas elle. Ce n’est seulement quand Hercules et Hector reviennent de l’extérieur et que le patriarche intervient que tout le monde se calme. « Hestia ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » Hestia lance un regard plein de reproche à Harper avant de sourire à son mari alors que Hela la prend dans ses bras. « Rien, Hec. Des chamailleries enfantines. » Harper étouffe un sanglot. « Je veux juste sauver notre famille. » Murmures-t-elle à sa jumelle. « Je sais, Harpie. »

Chapitre 3 : La tragédie

Les jumelles ont onze ans, lors du drame. Les quatre enfants jouaient ensemble, riaient et couraient dans le jardin devant. Quand soudain « Harper ! Tu rentres ! »  Perdant son sourire, l’enfant cesse de courir et observe sa mère à la fenêtre de l’étage qui ne semble pas contente. Un regard inquiet vers la jumelle. « On va venir avec toi. »  Rassure alors Helestiana. Les quatre enfants montent à l’étage, et l’image que voit Harper lui glace le sang. Eris juste derrière sa mère, Hestia ne se doutant pas du danger qui la guette. Ces derniers temps, Eris tentait de posséder Hestia afin de pouvoir être la vrai mère des enfants, mais Harper l’en empêchait. « Non… »  Murmure-t-elle alors que Eris sourit franchement. Hestia s’approche de ses enfants et attrape violemment le bras de l’ainée un peu dérangée selon elle et la tire jusqu’au bureau. « J’ai reçu ton bulletin d’école, Harper. »  L’enfant déglutis. « Au cas où ça t’aurait échappé, on est pauvre ! Et tu dois avoir d’excellente note si tu veux sortir de cette classe sociale ! »  Harper ne répond pas, entendant le même discours à chaque bulletin. « Réponds-moi quand je te parle ! »  Hurle-t-elle sur sa fille bien trop passive à son gout. Pour la faire réagit, Hestia lève sa main, prête à frapper sa fille derrière la tête, mais alors que sa main allait retombé, elle s’arrête net juste avant la tête d’Harper. Hestia ne contrôle plus sa main. « Qu’est-ce que… »  Harper se retourne et regarde Eris retenant la main d’Hestia. « Lâche ma mère. »  Dit l’enfant en observant Eris, soit le vide pour les autres. Hestia regarde sa fille, se rendant à l’évidence qu’il y a bien quelques choses qui tient son bras. « Harper… »  La peur dans la voix d’Hestia se fait entendre. « Laisse nous. »  Ordonne Harper à Eris. La fantôme secoue la tête et lâche certes le bras d’Hestia mais attrape ses épaules. « NON ! »  hurle alors Harper. Cependant, Eris ne cherche pas à posséder la mère de famille. La fantôme comprend qu’elle ne sera pas accepter par les enfants qu’elle chérit tant, tant qu’elle n’aura pas prouver son amour pour eux. Ainsi, elle décide de faire l’inévitable, de tuer Hestia, une mauvaise mère selon les codes d’éducation d’Eris. Ainsi, sous les hurlements d’Harper, Hercules apparait au seuil de la porte au moment, il voit sa femme se caser en deux. Le soleil dénonce une ombre derrière sa femme ayant la moitié de ses os brisés. Helestiana, Hector et Hélène hurlent, alors que Harper devient rouge de colère. « VAS T-EN  ! ON VEUT PAS DE TOI ! VAS T-EN VAS T-EN ! VAS T-EN ! »  Subitement Pris disparait et Hestia s’effondre sur le sol. Respirant autant douloureusement que fortement, Harper s’accroupit à côté d’elle et pleure à chaude larme. Hestia regarde sa fille aînée et parle avec difficulté alors qu’elles sont rejoints par Hercules. « Je… Je te crois, maintenant… Harper. »  L’enfant pleure toujours. « Je suis désolé, maman… »  Hestia pleure à son tour. « Non, c’est… c’est moi qui suis désolée. »  Après quelques secondes, Hercules se mettant à pleurer à son tour, comprenant qu’il ne pourrait la sauver, Hestia reprend la parole. « J’avais peur que… que ce soit vrai. J’aurai du… te faire confiance ma fille. »  Hercules attrape la main de son épouse. « Herc… quittez cette maudite maison… »  Harper lève les yeux vers sa fratrie alors que Hestia demande deux dernières choses. « Dis leur que je vous aime, tous. Et pro.. protèges-les. »  Harper pleure plus fort et dépose un baiser sur la joue de sa mère. « Promis, maman. »  Elle se lève alors et se dirige vers ses frères et soeurs qu’elle fait sortir et ce jour-là… elle prend le rôle de protectrice de la famille plus à coeur que jamais.

Chapitre 4 : les ambitions autour de la table

Harper a dix neuf ans. 8 ans que Hestia est décédée. L’adolescente a des notes, à l’école, qui se sont améliorés, mais surtout, en caractère elle s’est affirmée. « Hélène, finit ton assiette, tu veux ? »  La petite dernière de onze ans, joue avec ses épinards dans son assiette. « Mais, j’aime pas ça, Harper. »  La soeur aînée roule des yeux alors que Hela intervient. « Manges, on te dit. »  Hector regarde ses soeurs en haussant les épaules. « Vous pouvez quand même faire des choses un peu meilleur aussi. »  Harper se tourne vivement vers son frère. « Ecoute, quand papa n’est pas la maison, c’est nous qui décidons. Alors, tu manges où tu vas te coucher. »  Hector souffle en prenant une fourchette d’épinard. « C’est pas juste, papa, il est jamais là. »  Helestiana intervient de nouveau. « C’est pour que tu puisses manger ces épinards justement, alors mange et tais-toi. »  Harper allume la télé, ayant le droit à 1 heure de télé par jour, elle garde cette heure pour les informations. Une heure permettant d’économiser de l’électricité. Ainsi, Harper et Helestiana s’arrêtent net de manger quand elles voient les images de la nova existencia. La famille Halliwell n’a jamais eu de pokémon, trop pauvre pour acheter autres choses que de la nourriture. Donc, ils ne sont pas concernés par cette loi de libération de pokémon, mais il y a des avis. « C’est barbare. »  Dit Hector. Harper hausse les épaules. « Un pokémon n’est pas fait pour être cloisonner entre quatre murs. »  Hela hausse les épaules. « Je dois vous dire quelques choses. »  Harper se tourne vers sa soeur. « Oui ? »  Helestiana semble hésiter. « Je fais parti de la Guarda. Je me suis dit que je voulais être utile à la société tout en ramenant de l’argent. »  Harper fronce les sourcils. « Mais, tu as seize ans.. »  Hela hausse les épaules. « Et toi, tu veux faire des castings pour être actrices, ce que je ne te reproche pas, mais je pense que c’était la meilleure chose à faire pour t’aider et aider papa. »  Harper prends quelques secondes. « Okay, tant que ça te plait. »  Helestiana hoche la tête et reprend son assiette. « Et j’ai rencontré quelqu’un. »  Harper sourit cette fois. « Oh ! Qui est l’heureux élu ? »  Helestiana hausse les épaules et ne dit rien de plus ce soir malgré le fait que Harper la taquine toute la soirée.

Chapitre 5 : Les rêves deviennent réalités

Peu de temps après l'annonce de Helestiana, c’est la fête, chez les Halliwell. « A la réussite de vos soeurs ! » Harper a le sourire jusqu’aux oreilles, Helestiana a son verre à la main et regarde sa jumelle avec fierté. Les jumelles tracent leur vie. Grâce à Hela, la famille boit du champagne, on en trouve même dans le verre de la petite dernière qui a treize ans. Harper a réussit à un casting, non pas pour être actrice mais pour être top model. Dès demain, Harper commence défilé et tournage de pub de produit de luxe. « Tu défile pour quelle marque demain ? » Harper levant son verre et souriant. « Pour Guerri’elle. » Dit-elle. Hélène en a les yeux qui pétillent. « Tu crois que tu auras le droit de rapporter des pièces de chez eux ? » Hélène a toujours été admirative de cette marque. Harper hausse les épaules. « Je ne sais pas nous verrons bien. » Hélène fait une moue déçue alors que Harper sourit. « Ecoute, si ce n’est pas le cas, je te promet que pour te dix huit ans, tu auras une garde robe complète de Guerri’elle. Ce sera ton cadeau, okay ? » Hélène retrouve le sourire et hoche la tête. Hector boit son verre et embrasse la joue de ses deux soeurs et disparait. Hercules regarde son fils unique disparaitre sans un mot. C’est Helestiana qui prends la parole. « T’en fais pas, Papa. Il trouvera sa voie lui aussi. » Harper hausse les épaules. « Mais pas seul. Hector un besoin d’un coup de main. » Hercules hoche la tête. « Je sais bien, mais j’ai pas les moyens de lui payer une chouette école comme il le voudrait. » Les jumelles se regardent alors. « On pourra peut-être t’aider, t’en fais pas. » Hercules soupire alors que les jumelles se glissent à sa droite et sa gauche et l’enlacent. « Ne sois pas si têtu, Papa. » Dit Harper. « Laisse-nous t’aider. » Dit Hela. Un sourire sur le visage du père, ses mains sur le bras de chacune d’elle et il fait signe à Hélène de les rejoindre, elle qui vient sur ses genoux. « Je vous aime, mes filles. »

Chapitre 6 : le mariage toquant à la porte

« Salut. » Harper lève les yeux vers un homme plutôt élégant et, disons-le, bel homme. « Salut. » répond-elle alors qu’elle est en pause déjeuner. Enfin déjeuner… elle mange son brocoli autorisé en somme. « Puis-je vous offrir un vrai repas, ce soir ? » Harper pose sa fourchette et regarde cet homme de haut en bas. «Qu’est-ce que j’y gagne ? » l’homme sourit et s’assoit en face d’elle. « Un vrai repas, comme je l’ai dis. » Elle arque un sourcil, s’appuie sur son dossier et pose sa serviette à coté de son assiette. « Et qu’est-ce que vous y gagnez, hormis un merveilleux moment avec ma personne ? » L’homme se met à rire et lui fait un clin d’oeil. « Vous en faites pas pour moi. » Il se lève. « Je vous récupère à 20h, Senhorita Halliwell. » Harper sourit en coin. « Je n’irai nulle part avec vous sans avoir un nom à donner ma famille. » L’homme sourit de nouveau. « Avez-vous peur de moi ? » Harper hausse les épaules. « Ce n’est jamais écrit sur le front des psychopathes qu’ils en sont. » L’inconnu se met à rire et d’un clin d’oeil, il donne son nom. « Eros Blackheart. » Harper se lève à son tour abandonnant son brocolis. « Eh bien, Senhor Blackheart, ne soyez pas en retard. Je déteste ça. » Puis, du haut de ses talons, Harper disparait parmi les autres mannequins. Harper savait très bien qui il était. Il fait partie d’une des familles les plus riches de la région et surtout, les parents de cet homme sont les actionnaires de la marque qu’elle représente ce jour-même et d’autres de ses défilés. A chaque fois qu’elle doit défiler, même d’une marque différent, Eros Blackheart est sur la première rangé et il ne la quitte pas des yeux. C’est en tout cas ce que lui dise les autres filles. Croyez le ou non, ce soir, Harper sera en retard de trente minutes, elle va le faire attendre et surtout…. Elle partira avant le dessert et ne le rappellera pas. En revanche, piqué, Eros, la rappellera jusqu’à ce qu’elle daigne répondre au bout du dixième jour. Harper décrochera avec une phrase bateau du genre « oh, je suis désolée Eros, je n’ai guère eu le temps de vous rappeler. Vous ne m’en voulez pas hein ? » Et bien sur, Eros ne lui en voudra pas. Bien au contraire, il l’invitera à sortir et il la demandera en mariage.

Chapitre 7 : une rose d'amour

Harper vivait dans une maison magnifique, une énorme maison. Une maison si grande qu’au début, elle s’y perdait. Eros lui offrait absolument tout ce qu’elle souhaitait au point qu’elle avait pu arrêter de travailler. Eros payait une école, tous les mois, à Hector. Ils avaient offert une petite maison à Hercules, avec un dressing immense et rempli de vêtement de sa marque préféré pour Hélène. Seule Helestiana n’avait rien eu, ayant refusé. Hela est d’ailleurs fiancée. Un homme charmant, son co-équipier dans la Guarda. Actuellement, elle était en train d’écrire une lettre à quelqu’un qui lui était proche et importante. Son mentor avec son don. Vous savez, celui qui lui permet de voir les esprits et de les entendre. Après la mort de sa mère, Harper a déclenché une peur de ce don, et cet homme l’a aidé à l’accepter et à s’en servit. Une lettre de remerciement, c’est bien le minimum qu’elle puisse faire pour monsieur Pendragon. Quand soudain, alors que ses domestiques étaient tous au travail, même le jardinier qui était en train de tailler le rosier, Eros rentre à la maison. Elle arrête alors sa lettre et le rejoint dans le salon. « ça n’a pas l’air d’aller, mon chéri. » Dit-elle en s’asseyant sur ses genoux. « Le travail, rien qui te concerne. » Harper n’aime pas trop ce genre de phrase sous-entendant qu’elle est stupide, mais elle a appris à ne pas relever. « Bien… » Eros scrute le visage de sa femme et lui caresse la joue. « Tu as été faire du shopping cette semaine ? » Harper sourit. « Evidemment ! » Eros hoche la tête. « Bien, car c’est le dernier que tu faisais jusqu’à nouvel ordre. » Harper se lève brusquement. « Pardon ?! » Eros reste calme, et donne une explication à son épouse. « Tu dépenses beaucoup trop en chaussures, robes et autres stupidités. C’est fini. » Harper hausse un sourcil. « En sommes, tu veux que je reste dans cette immense maison à ne rien faire ?! » Eros hausse les épaules. « Qu’importe ce que tu fais tant que tu n’utilises pas nos cartes bancaires. » Harper devient rouge de colère. « Tu es jamais là et tu oses dicter ce que je dois faire ?! Ce shopping, c’est la seule chose qui me fait oublier que tu es jamais à la maison ! » Eros hausse de nouveau les épaules. « Tu trouveras une autre occupation. Tu as qu’à parler avec tes morts. » Outrée, du haut de ses vingt-deux ans, Harper s’assoit sur une chaise et fond en larme alors qu’Eros s’en va à bord de sa voiture. Généralement, après une telle dispute, aucun domestique n’ose venir te voir et pourtant… le jardinier entre et pose une rose juste à côté de la maitresse de maison en pleure. « Vous ne devriez pas pleurer, Senhorita. » Harper relève le visage et ne répond pas au jardinier, saisissant simplement la fleur. Ce n’est qu’après quelques secondes qu’elle retrouve l’usage de la parole. « Sans doute dîtes-vous cela parce que vous êtes du coté de mon époux et que vous trouvez que je dépense trop. » Le jardinier sourit en coin et hausse les épaules. « Je suis plutôt d’avis que si vous avez les moyens de payer un jardinier, vous avez sans doute les moyens d’acheter des chaussures et des habits. » Harper sèche ses larmes et hausse les épaules. « Probablement. » Elle regarde la rose et la fait tourner entre ses doigts, évitant les épines. « Tamlin, c’est cela ? » Il hoche la tête. « Oui, Senhorita. » Elle se lève pose sa main sur son bras. « Je vous remercie. » Il sourit de nouveau et hoche la tête avec respect avant de repartir dehors finir son travail.

Chapitre 8 : une chaude vérité

S’ennuyant à mourir, ayant lu tout les livres de la bibliothèque, vu la plupart des séries qu’elle devait voit, Harper décide d’inviter ses amies à la maison afin de faire une partie de Poker. Une occasion pour elle de leur présenter le dernier cadeau de ton époux pour toi, Styx, ton brocélôme. Styx subissait des petites beautés régulièrement de la part de Tamlin, ton jardinier. Il était doué avec les pokémons, du moins avec Styx et ne rechignait jamais à couper les feuilles rebelles.  Tes amies arrivent, une partie de poker est lancée. Elles vivent toutes dans ta rue. Saphyre est une rousse toujours bien apprêté, toujours le sourire. Peu l’ont déjà vu pleuré. Cependant, autour de cette table, vous l’avez toutes déjà vu pleurer, surtout lorsqu’elle a découvert que son fils était un criminel, un dresseur pokémon qui a fuit et qu’elle n’a jamais revu. Vous avez toutes été présente pour elle. Au même titre que vous avez été présente pour Ruby, la brune du groupe, qui a vu le père de sa fille partir avec sa blondasse de secrétaire. Ou encore pour Emeraude quand elle a appris être encore enceinte de jumeaux, faisant ainsi son cinquième et sixième enfant. Emeraude ne voulait pas être mère, elle avait cédé pour son époux en disant qu’elle en ferait qu’un… Elle a eu quatre grossesses, dont deux fois des jumeaux. Harper l’a plaint, elle qui en veut pas du tout. D’ailleurs, ses amies ont été là pour notre Harper quand Helestiana a été dite traitresse à la Guarda et qu’elle a présent en cavale. Harper a reçu son ex-futur-beau frère chez elle, qui lui a expliqué ce qu’il a vu et a fondu en larme chez Harper. La Blackheart ne pouvait croire à de telles obscénité. Helestiana est venue chez elle, et c’est ainsi que la jumelle explique que c’était pour rendre un service à Hector. Tout s’est enchaîné et Harper a appris que l’argent que son époux et elle donnait à Hector tous les mois, servait à payer sa drogue. Harper a refusé de continuer de lui donner de l’argent. Les trois amies ont soutenu Harper, autant qu’elle les a soutenu auparavant. Aujourd’hui, ce n’est qu’une partie de Poker. Pourtant, alors qu’elles jouaient, Ruby mets le doigt sur quelques choses. « Il est mignon ton jardinier. » Tu rougis alors que tu lances un regard vers l’extérieur, regardant Tamlin. « Ah bon ? Tu trouves ? » Saphyre hoche la tête. « Je ne sais pas comment tu peux faire pour ne pas l’avoir remarqué, alors qu’il tond ta pelouse torse nu. » Tu souris en coin. « Vous le matez donc toutes ? » Emeraude secoue la tête. « Non, moi j’ai pas le temps… » Ment-elle. « Bon d’accord, quand je donne le biberon à ma dernière, j’en profite pour regarder par la fenêtre. » Tu souris à ton tour. « Bande de perverses. » Ruby, avec un franc sourire, reprend la parole. « Tu vas nous dire que tu ne l’avais vraiment pas remarqué ? » Bien sur qu’Harper l’avait remarqué. La vérité est qu’elle pense à lui constamment, sous la douche, quand elle mange, quand elle dort, elle rêve de lui, quand elle couche avec son époux… Tamlin hante entièrement ses pensées. « Cessez vos bêtises. Je suis mariée. » Emeraude hoche la tête. « Oui, moi aussi. Et pourtant, si Julio n’était pas là, j’en ferai mon quatre heure. » Ruby fait les gros yeux à Emeraude. « Tu tromperais ton mari ? » Emeraude hausse les épaules. « Il m’a suffisamment engrosser pour que je fasse ce que je veux. » Les quatre amis se mirent à rire, mais Harper n’écoutaient plus ses amis, elle regardait Tamlin. Elle finit par secouer la tête et reprendre sa partie de Poker. Qu’elle gagne avec une royale.

Chapitre 9 : une limonade sous le signe de l'amour

« Tamlin ? Vous pouvez venir, une seconde ? » Elle l’attend sur le seuil de ta porte d’entrée alors qu’il entre torse nu, et qu’elle manques de chavirer sur ses jambes. Elle lui fait signe d’aller dans le séjour quand Harper attrape son sac à main et sort l’argent qu’elle lui doit. « Voilà votre paie du jour. Souhaitez-vous une limonade ? » Elle l’invite à s’asseoir et se diriges dans la cuisine pour aller chercher la limonade. Harper a renvoyé chaque domestique chez eux. Peut-être que Tamlin s’attend au même traitement. Mais, en réalité Harper a prévu bien mieux que ça. Lorsque elle revient de la cuisine, Tamlin ne s’est toujours pas assis. Ce qui la perturbe et la fait rater un pas, manquant de tomber du haut de ses talons. Manquant, parce que Tamlin la rattrape de justesse et la maintien debout. Seulement, Elle se perd dans son regard et elle vient écraser ses lèvres sur celle de Tamlin. Rapidement mais efficacement alors qu’elle recule, rougissant quelques peu honteuse. « Je… suis désolée. J’aurai pas du faire ça… » Harper est toute rouge, mais pas de colère. Non, Elle est honteuse parce qu’elle avait pas prévu de craquer ainsi. Elle pose la limonade sur la table, elle qui est intacte grâce à Tamlin. La maitresse de maison lui tourne le dos, incapable de le regarder en disant ce qu’elle a à dire et elle sert les verres de limonade. « En réalité, j’avais pas prévu que ça se passe ainsi. » Harper déglutis, lui tournant toujours le dos. « Avant de tenter de vous embrasser, je devais vous dire que je vous aimais. Que j’étais complètement folle de vous et que vous hantiez chacune de mes pensées. » Elle lâche un rire nerveux. « Déjà que vous m’auriez trouvé sans doute détestable sans le baiser, mais là… » Harper ressent alors les mains de Tamlin se poser sur ses hanches l’invitant à se tourner face à lui. Elle se retourne, mais ne le regarde pas dans les yeux, honteuse. Ce n’est que lorsque Tamlin attrape son menton et lui relève le visage qu’elle croise son regard plein d’envie et qu’une vague de chaleur l’envahit. Tamlin ne répond strictement rien à ce qu’elle venait de lui dire, il l’embrasse seulement langoureusement. Harper a l’impression de rêver et son coeur rate plusieurs battements durant ce baiser. Lorsqu’il se termine, Harper le regarde dans les yeux. « Est-ce que cela veut dire que… » Tamlin la coupe et répond enfin avec une phrase. « Je vous aime aussi. » Harper l’embrasse de nouveau avec plus de passion cette fois. Tamlin la porte et l’assoit sur la table avant de murmurer contre les lèvres de la maitresse de maison. « Vous êtes sure ? » Elle recules son visage, caresse sa joue et réponds. « Tu étais là, quand il a dit qu’importe ce que je fais dans cette maison tant que j’utilise pas les cartes bancaires, non ? » Elle le tire contre elle et l’embrasse avec fougue. Ainsi, Tamlin devient l’amant et le véritable amour d’Harper.

Chapitre 10 : un complot mis en route

« Je vais le quitter, je te le promet. » Tamlin roule des yeux. « Quand ? » Harper hausse les épaules et soupire. « Je ne sais pas. C’est pas simple… » Elle voit que ça le blesse, et ça lui brise le coeur. « Je t’ai déjà expliqué… Il a payé la maison de mon père, il a payé a ma famille énormément de choses, sans compter que… » Tamlin lui coupe la parole. « Tu es si matérialiste par moment, Harper. » Elle déglutit et se colle à lui, déposant un baiser dans son cou. « C’est toi que j’aime, je le quitterai. Je dois simplement trouver une solution pour que mon père ne soit pas à la rue, tu peux comprendre non ? » Il la tire contre lui. Nus, tous les deux, dans le lit conjugal, Harper pourrait renoncer à tout son confort pour lui, mais… elle ne peut pas mettre son père à la rue. « Mon père a trop vécu dans la pauvreté, il a fait de nombreux sacrifices pour nous. Je ne peux pas risquer qu’il aille vivre sous les ponts… » Tamlin soupire et pose son front contre la tempe d’Harper. « Je sais… Je comprend. » Elle se glisse alors sur lui et l’embrasse passionnément. « Je trouverai un moyen de lui prendre tout ce qu’il a à cet enfoiré. » Un sourire orne le visage de la jeune femme. « Quitte à avoir été marié à un riche connard, autant lui rendre la monnaie de sa pièce, non ?  Cela prend simplement plus de temps que prévu, avec sa mère sur mon dos. Diane se doute peut-être de quelques choses. » Tamlin l’embrasse et la regarde avec envie. « Tarde pas trop… » Elle sourit et vient lui mordre l’oreille. Un coup de rein, et le couple roule de manière à ce que Tamlin soit sur elle à présent. « Je t’aime, Tam. » Il sourit à son tour. « je t’aime aussi. »