Jeux d'enfants

avec Princesse

Cette question d'héritage, il l'a compris, est un sujet sensible pour les Cobalt, que ce soit Adonis ou Cali. Si le premier a au moins réussi à s'en détacher, la plus jeune de la fratrie peine à sortir d'un moule dans lequel elle baigne depuis sa naissance. Et Liam n'est pas encore pleinement persuadé qu'elle en est heureuse, de cette situation, surtout avec les termes qu'elle utilise. Il n'y a pas de question de volonté, quand on est dans une des familles les plus importantes de Cinza, de ce qu'il a pu comprendre. Un chemin est tracé par les fondateurs que les descendants doivent suivre au risque d'apporter le déshonneur. Cali, contrairement à ses aînés, est très bien intégrée dans ce cadre. Elle l'a embrassé, pas vraiment par choix toutefois, mais l'attention de la mère est plus importante encore que le reste, que même le fait de savoir si la condition est satisfaisante. Le King aimerait qu'elle arrive à réellement clamer elle-même que le nom des Cobalt est une fierté à porter et qu'elle a choisi de son propre chef de suivre cette voie qu'on a dessiné pour elle. Mais il est convaincu que jamais elle ne pourrait dire ça de vive voix en y croyant à fond, du moins pas maintenant. Pour autant, il a bien vu, en effet, les efforts dont elle fait preuve. Ses mots ne sont pas des mensonges.

« Cela se voit, ne t'en fais pas. »

Elle est loin d'être bête, et ça se sent. Utilisant sa notoriété pour faire quelque chose d'utile, princesse n'a pas chômé pour servir son royaume et être à son écoute. Quelques fois, Liam avoue l'avoir aperçu à la télévision et sur internet où elle n'hésite pas à faire parler d'elle, à faire entendre sa voix. Heureusement, il la trouve bien plus charismatique que la génitrice dont elle descend. Non, Cali a une personnalité bien à elle, mais, il en a l'impression, retenue encore par quelques chaînes qui seraient durs à défaire.
En revanche, il ne partagera jamais son point de vue sur les personnes riches et leurs intentions.

« Mais tu sais sans doute mieux aussi que quiconque que tout le monde n'a malheureusement pas les mêmes intentions. »

Liam les connaît. Il les côtoie. Il les sait corrompus pour la majorité. Malveillants, mais malheureusement assez malins pour savoir utiliser leurs atouts afin d'arriver à leurs fins. Ce sont même certains de ses clients. King a parfois envie, pour voir leurs têtes, d'exposer au grand jour le nombre de personnes importantes qui, dans l'ombre, sont en manque de quelque chose pour faire valser leur esprit, de quelques petites poudres blanches, un peu de perlimpinpin pour les amener tout droit au pays imaginaire.
Mais la Cobalt n'est pas comme ça. Parfois naïve, elle est cependant plus rusée qu'elle ne le laisse penser et a un caractère bien trempée qui sied à une dame dont la place est durement disputée par ses détracteurs qui n'attendent que la chute de sa couronne. Il est cependant peu étonnant qu'ils la jugent, puisqu'ils ne la connaissent pas. Puisqu'ils ignorent ses faiblesses, ses doutes, sa solitude. Et son envie d'être reconnue.

« Toutefois, ce sont des valeurs honorables. Bien plus qu'être juste une figure médiatique, en tout cas. »

Des valeurs bien plus honorables que les miennes, aussi.
La coquille se perce un peu. Pour elle, il veut bien faire baisser un peu les murs qu'il a dressé sous des couches d'humour, de sarcasme et d'ego mal placé. Il a néanmoins envie de l'encourager. Pour de vrai.

« C'est bien, au fond, si tu as su tourner ce nom à ton avantage. »

Autant que cela serve à quelque chose, se dit-il. Bon nombre de familles bourgeoises n'ont jamais vu l'utilité de se dire qu'ils devraient peut-être trouver un sens à leur vie. Liam en soit n'est pas né pauvre, loin de là, mais dans l'underground il a aussi rencontré des personnes miséreuses qui n'attendaient qu'une opportunité -plus ou moins légale- pour changer de camp, améliorer leur vie.

« Même si je persiste à dire que tu devrais être libre de choisir, si un jour ça ne te plaît plus. On ne choisit pas sa famille, n'est-ce pas ? »

Elle connaît sa position sur le sujet, il ne va pas insister. Il espère juste que ses mots, un jour, feront leur petit bout de chemin jusqu'à ses pensées si un jour elle en ressent le besoin.

Jeux d'enfants

avec Princesse

Bouc émissaire. En dépit des innombrables qualités que Liam peut trouver à son ami, il sait que ce dernier ne sera jamais considéré comme autre chose qu'une gêne aux yeux de sa mère. C'est l'effet indésiré et indésirable, qui continue de se faire exclure de la demeure portant son nom. Se mêler des affaires d'une des grandes familles est dangereux. Trop chercher à comprendre l'étendue de leur pouvoir peut être risqué, et encore plus lorsqu'on se présente comme un ennemi et non un allié. Il y a bien longtemps que le King ne s'est pas approché du château du prince et de la princesse aux cheveux blancs. Les intrus, de manière générale, sont rarement les bienvenus. C'était une surprise l'autre jour, cette fois-ci c'est un secret. Car la dame a demandé à ce qu'on ne la reconnaisse pas ; et en effet, avec une marâtre comme la sienne, il vaut mieux se faire discret au moindre écart. Pour ne pas plus blesser Adonis et Cali, il abandonne la question de cet héritage qu'il juge maudit.
Ils n'ont pas le loisir d'en parler davantage quand leur tour arrive. Ils s'installent ensemble sur des chaises proches et le manège démarre. Liam doit presque se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas faire un nouveau commentaire ironique sur l'expression fascinée de sa camarade ; car d'un côté, il est sans doute un peu attendri, quelque part, par la façon dont elle observe tout avec la curiosité et l'innocence d'une enfant. Un ricanement devient obligatoire, toutefois, quand ils commencent à décoller du sol et qu'une brève panique s'empare temporairement de la jeune femme. Distraitement, Liam se laisse quant à lui bercer par les vents qui fouettent son visage et sa tignasse violette : mais du coin de l'œil, il examine sa comparse qui semble émerveillée, comme si c'était Noël. Cette attraction n'est peut-être pas la plus palpitante qu'il ait faite, mais... Elle a l'air heureuse, et pour lui, c'est le principal.
Quand les chaises atterrissent, le sourire de la Cobalt n'a pas quitté son visage angélique que le maquillage rend d'autant plus élégant. Pour la prochaine... Il va lui faire au moins une faveur.

« Estime-toi chanceuse, je t'épargne le grand huit pour cette fois. »

Sauf si elle lui demande plus tard, il peut comprendre, finalement, qu'elle ne se sente pas prête à affronter pour le moment les loopings de la fête.
Je n'ai pas dit mon dernier mot.
Il va aussi faire une croix sur la boule qui est lancée dans les airs et maintenue par des élastiques car sinon, elle va vraiment le tuer. En se baladant au milieu des stands, alors qu'ils font face à la grande roue qui se trouve être son objectif de fin de soirée, le regard ambré du rebelle croisent un autre qu'il reconnaît.

« Hé, regarde, on dirait Lucifer. »

Le plus grand glousse en pointant du doigt une peluche de Miaouss d'Alola, immobile parmi bien d'autres doudous pas plus animés.

« En beaucoup plus sage, évidemment. »

Le coup du vase est encore frais, après tout. Parmi les peluches, au sein de ce stand de tir dont il se rapproche, il aperçoit également des engins électroniques comme des télés, consoles, mais aussi des choses moins banales comme des invitations à des spectacles ou... des Oeufs Pokémon. Mais difficile de savoir si ce sont des vrais ou des faux. Mais pour le Zekrom, peu importe. Il est intrigué par les fusils factices en face d'eux ainsi que les cannettes sur lesquels ils doivent logiquement tiré pour obtenir des lots.
Tiens, ça pourrait être intéressant, ça aussi.
Sans attendre l'avis de sa camarade, il prend des billets et emprunte l'une des armes qu'il dépose dans les mains de la cadette.

« Montre-moi ce que tu vaux. »

Jeux d'enfants

avec Princesse

On aurait pu croire qu'une princesse refuserait le port d'une arme, quelle qu'elle soit, mais Cali accepte volontiers son défi et l'homme qui tient le stand ne tarde pas à le remarquer. Il n'a pas peur de ce qu'elle pourrait en faire ; il lui fait confiance. Le forain, visiblement aussi joueur que les personnes qui viennent le voir, invite la Cobalt à essayer, s'amusant de la réaction qu'il provoque chez elle par sa bravade. Pour le coup, même Liam tique légèrement face à la manière dont il est désigné, mais pour sa part, ça l'amuse plus qu'autre chose ; et encore davantage quand, en répondant, la ballerine ne tente même pas de le contredire directement. Au lieu de ça, elle n'attend pas une seconde encore avant de prouver par elle-même qu'elle est capable de se débrouiller seule. Et si une balle est manquée, la deuxième finit par être gagnante et c'est la dernière qui lui fait défaut et l'empêche de repartir avec le gros lot. Le Zekrom, au moment où elle s'est mise en place, a manqué de la conseiller sur sa posture qui lui faisait défaut mais vu comme elle était déterminée à gagner par ses propres moyens, il s'est dit qu'il allait peut-être s'abstenir de tout commentaire. Malgré tout, elle a le droit a un petit prix qu'elle choisit soigneusement, avant... de le lui offrir.
Pour moi ?..
Surpris, Liam regarde le porte-clé en modèle de Kirlia que la jeune femme vient de lui donner, comme s'il s'agissait d'un objet magique. Hormis avec de rares proches (qui sont déjà pas nombreux), c'est très peu inhabituel qu'il reçoive des cadeaux. Mais ce don ne le laisse pas si indifférent qu'il voudrait le laisser paraître, et s'il fixe le charme sans mot dire, ses yeux brillent d'une étrange lueur fascinée et flatté.
C'est le forain qui le sort de la torpeur en proposant cette fois à celui aux cheveux améthyste de tenter sa chance pour, cette fois, remporter quelque chose pour sa "copine". Muet encore un court instant alors que ses yeux se lèvent sur le plus âgé, un sourire arrogant finit par se décrocher de ses lèvres.

« Vous savez quoi ?.. Vous avez entièrement raison. »

Après avoir délicatement mis le porte-clé dans sa poche, il pose avec plus de conviction le montant nécessaire sur le stand pour un billet supplémentaire.

« Celle-ci fera bien l'affaire. »

Pointant du doigt une peluche derrière le fond qui doit être être effectivement au moins aussi grande que Cali, le vendeur se met à rire, comme s'il se moquait un peu.

« Héhé, voyons déjà si t'arrives à en faire bouger assez pour l'avoir. »

T'en fais pas pour ça.
Alors bien sûr la spécialité du King est bien plus le corps-à-corps, mais il a bien vite compris dès les débuts du monde illégal qu'il ne pourrait s'en sortir très longtemps s'il ne maniait pas les armes à feu, ne serait-ce que pour se protéger à distance. Très nul lorsqu'il a commencé, de nombreux mois d'entraînement par la suite sont parvenus à le forger à cet "art", jusqu'à ce qu'il soit capable de pouvoir l'enseigner aux protégés de son équipe. Il ignore comment se comporte les autres Boss mais il s'est fait un devoir de mettre tout en œuvre pour que les membres de sa team puissent se défendre en cas d'extrême nécessité. Son but est bien aussi d'en garder en vie le plus possible, après tout.
Prenant la carabine à son tour, il observe les canettes avec précision, avant de se mettre en position. La préparation met un peu de temps, quelques secondes tout au plus, mais une fois qu'il est bien stable, il sait qu'il ne peut rien manquer ; et le sérieux sur son visage serait presque étranger, tant il semble, pour la première fois de la journée, très concentré sur sa tâche. Il veut gagner.
Après un instant de flottement où seuls les bruits ambiants autour comblent le silence, il tire la première balle qui vient faire tomber non pas une mais trois canettes. Le son du shoot a même le mérite de faire brièvement sursauter le vendeur, ce dernier clignant des yeux avec surprise quand il entend les boîtes de métal s'entrechoquer entre elles. Puis les deux autres tirs, le résultat est à peu près semblable. Six autres canettes tombent finalement pour rejoindre les premières, sous le regard un peu ébahi du marchant. Heureusement, lorsque les balles ont toutes été tirées, il est bon joueur et donne au King la récompense promise, même si sa fierté de forain en prend un peu un coup. La peluche est même encore plus grande de près qu de loin. Il ne laissera pas Cali la porter, évidement, mais il peut s'empêcher de faire bouger un des bras de la peluche tout en faisant un sourire plus jovial à la Cobalt.

« Je suis sûr que ta chambre doit être assez grande pour le mettre dedans, non ? »

Bien mieux qu'un mediator, il doit le reconnaître. Qu'elle ne lui demande juste pas où il a appris à tirer, car il n'a pas encore totalement songé à une excuse.

Jeux d'enfants

avec Princesse

Le soupir du vendeur se fait entendre mais malgré tout, il sourit au duo en voyant que l'air totalement émerveillé de la blanche sur l'énorme peluche Ectoplasma. Liam ne peut en faire que de même en observant son regard brillant qui contemple les coutures de l'objet moelleux. C'est une expression si heureuse et fascinée qu'elle aborde que le King doit avouer être soulagé. C'était un peu le but de la soirée, de lui faire avoir une telle tête. Il rit même un peu lorsqu'elle le compare au faux Pokémon violet. Effectivement, il y a un petit quelque chose, se dit-il. Une espèce de ce genre lui siérait probablement... Même s'il n'a pas un caractère aussi fourb-... bon, si, oui, il l'a aussi.
Malgré tout, il peut sentir que la Cobalt est réellement contente de son cadeau. Ce n'est pas un sourire malicieux ou fier, il peut le reconnaître. Une mine enjouée véritable qui est bien loin de celle, plus mélancolique, qu'elle avait quelques heures plus tôt quand il l'a retrouvé. Il est quand même aussi flatté qu'elle compare le sourire de la peluche au sien en disant qu'il est mignon ; le commentaire ne lui a pas échappé mais ce n'est pas déplaisant à entendre. Et la concernée ne tente même pas de corriger son tir ou d'ajouter une précision supplémentaire. Mais sur son physique, de toute façon, Liam est totalement confiant ; ou en tout cas, son reflet lui plaît.
La question de la taille est toutefois légitime et, il avoue, il n'y avait pas vraiment réfléchit avant... Pour le roller coaster, il a vite tiré un trait, les auto-tamponneuses sont bien trop dangereuses, la machine à pince fait un peu pâle figure à présent, le carrousel c'est plutôt pour les enfants (quoiqu'il trouve ça encore rigolo mais il y a sûrement mieux pour l'heure)...

« Il y a un endroit avec des cabines bien assez grandes, si tu veux. »

Son regard s'est posé sur l'attraction la plus grande de la fête, qui dépasse largement ses copines de plusieurs mètres de haut ; et ses cabines sont, en effet, bien assez larges pour faire passer en plus l'Ectoplasma douillet qui prend bien la place d'une personne en plus. Il désigne brièvement la grande roue à sa comparse pour lui montrer de quoi il parle. Le manège à la vue panoramique domine la ville par ses néons aux couleurs extravagantes.

« A cette heure-ci, on doit pouvoir voir la ville avec toutes ses lumières. »

Une attraction plus calme ne leur ferait pas de mal dans tous les cas, en attendant la prochaine fois où il pourra l'amener dans les circuits à sensations fortes.

Jeux d'enfants

avec Princesse

Oups, a-t-il eu l'air impatient ?.. Il avait seulement hâte de montrer le clou du spectacle à la jeune femme, et quoi de mieux que ce moment pour lui faire découvrir l'incontournable grande roue de la fête foraine qui domine cette dernière ? Liam ne voyait pas vraiment d'autres alternatives pour continuer de trimballer l'énorme peluche, et même si c'est un peu galère de trouver une attraction qui pourrait l'accepter, il ne regrette aucunement de l'avoir choisi ; surtout quand il a vu l'émerveillement dans les yeux de la blanche quand elle a posé son regard dessus. Il y a bien sûr des endroits autour des manèges pour poser quelques effets personnels de côté le temps de l'attraction afin qu'ils ne soient pas abîmés, mais Liam n'a pas vraiment confiance et aurait trop peur qu'on veule son cadeau pour la Cobalt. L'immense moulinet est, pour lui, un bon compromis puisqu'il sait que ce genre de choses y est autorisé à l'intérieur des cabines. Ce qui le frappe bien davantage néanmoins est le fait qu'elle semble vraiment le penser, quand elle lui dit être de bonne compagnie. Il n'aurait pas cru qu'elle verrait la soirée sous cet angle, même si évidemment, ça ne lui déplaît pas. C'est juste que, de ce qu'il a constaté, il croit l'avoir plus embêté qu'autre chose. Déjà la prendre par surprise à la sortie de son ballet, ensuite l'emmener dans cet endroit et l'inciter à l'accompagner, sa petite plaisanterie au stand de crêpes qui n'a fait rire que lui... C'est à peine croyable que Cali ait réussi à le supporter et ne pas en avoir eu marre ; pire encore (ou disons "mieux encore"), elle lui a même gagné un petit porte-clé en guise de souvenir quand il ne s'y attendait pas. Soulagement, alors, quand apparemment la demoiselle n'a pas passé un si mauvais moment qu'il l'aurait cru. Et même s'il a cru comprendre qu'elle pouvait avoir le vertige, c'est sans broncher qu'elle accepte de monter dans un des habitacles qui lui est présenté quand vient leur tour.

Lentement mais sûrement, quand ils sont installés et que Liam peut finalement poser l'Ectoplasma et les affaires de Cali sur une des banquettes, la nacelle quitte progressivement le sol pour prendre de la hauteur et monter dans les airs. Tout leur devient plus petit, plus lointain, tandis que les lumières de la fête se font plus ternes à leur vision pour laisser la place à celles, plus étendues, de la ville qui leur fait face à l'horizon. Certains bâtiments sont aisément reconnaissables. Le Zekrom tente lui-même d'apercevoir son immeuble, mais ce dernier, s'il devine son emplacement de manière géographique, est caché par d'autres bâtisses. Le château de Sercena, en revanche, est bien visible depuis leur position. Ses prunelles ambrées se posent sur Cali qui semble fascinée par la vue panoramique qui leur est offerte, oubliant qu'ils se trouvent à plusieurs mètres au-dessus du sol.

« N'est-ce pas ? Après ce que je t'ai fait vivre jusqu'à maintenant, tu méritais bien quelque chose de plus reposant. »

En observant le regard brillant de la cadette, son aîné laisse échapper un discret sourire, profitant du fait qu'elle soit davantage concentrée sur la vitre que sur lui. Cela lui fait plaisir qu'elle parvienne à profiter de ce qu'il voulait lui montrer depuis le début. Cette attraction est un peu le passage obligé quand tu n'as jamais été dans ce genre d'endroit, sauf quand on ne supporte vraiment pas d'être autant éloigné de la surface.
Alors que leur embarcation atteint le point le plus haut et surplombe toutes les autres, la grande roue s'arrête. Immobile, être suspendu dans le vide aurait pu surprendre et faire peur à n'importe qui qui ignore comment fonctionne une grande roue mais le King rassure aussitôt son amie, l'air tranquille.

« T'inquiète, c'est normal, ils font monter d'autres personnes dans les cabines d'en-dessous. »

Le plus âgé en profite pour s'étirer un peu, profitant du calme qui règne. Si les vitres étaient ouvertes, ils pourraient sentir les courants qui manqueraient de faire pencher leur cabine si cette dernière ne possédait pas un poids suffisant pour les maintenir aussi statique. Heureusement, au moins, le compartiment est fixe. Quelque chose, toutefois, alerte un peu l'habitué.

« ... Mais c'est particulièrement long, là. »

Circonspect, pour une fois, Liam se lève afin de voir à son tour à travers la fenêtre ce qui rend la montée aussi lente. Ils n'ont pas bougé depuis plusieurs minutes.
Un appel retentit alors tout à coup, le faisant brièvement sursauter. A l'aide d'un Ramboum, le gérant de la grande roue alerte ses passagers.

« Mesdames et messieurs, je vous prie de patienter quelques instants. Notre machine a un léger problème qui nous empêche de redémarrer la grande roue. Un technicien est en chemin pour effectuer la réparation. Merci de votre compréhension. »

... Alors ça c'est la meilleure.
Il ne s'attendait pas à ça, mais ça n'arrange pas vraiment ses affaires. Cela aurait été bien de finir sur une note positive et pas encore un problème. A croire qu'il porte la poisse...

Jeux d'enfants

avec Princesse

« Mais oui, ne t'en fais pas, ça sera sûrement réglé vite. »

C'est à la fois autant pour se rassurer lui-même que pour rassurer sa partenaire du jour. En temps normal, c'est effectivement le genre de choses qui arrivent dans ce cas-là : on doit patienter un peu, mais une fois que le mécanicien est sur place, le problème est réglé vite ; ils n'ont pas intérêt à faire poireauter les gens très longtemps, surtout dans l'attraction phare de la fête. Ce genre d'imprévu n'est toutefois jamais agréable, alors Liam ne peut s'empêcher de faire un peu la moue malgré tout. Il aurait bien voulu que ce moment dans la grande roue se passe bien, pas pour lui spécifiquement mais surtout pour son invitée dont c'était la première fois. Malheureusement, avec ça et la maison hantée, elle n'a pas vraiment de chance. Cela l'embête un peu, en dépit de ce qu'il dégage extérieurement. Cali ne semble toutefois pas s'en formaliser davantage et profite plutôt de cet instant d'arrêt temporaire afin de sortir son téléphone et de prendre des clichés de la vue imprenable qui s'étend devant eux. Un discret sourire étire les traits du King en voyant qu'elle a au moins pu tirer quelque chose de positif durant ce contretemps. Il ne voulait pas que cela gâche son plaisir de profiter de la grande roue. Se reposant contre la banquette en essayant de se divertir le temps que le problème se règle, il ouvre un œil curieux vers la blanche lorsqu'elle l'interpelle. L'homme aux cheveux violets l'observe, surpris, ne s'étant pas attendu à une telle proposition.

« Tu n'as pas peur que je te vole la vedette sur une photo ? Ce serait une première, après tout. »

En dépit de son expression joueuse, il mentirait s'il disait que ça ne lui faisait pas plaisir qu'elle lui ait proposé ça. Après tout, elle ne doit pas demander ça à tout le monde. Il accepte finalement de mettre sa personnalité enquiquinante de côté pour se placer aux côtés de Cali et faire son plus beau sourire idiot quand le bruit de l'appareil retentit.
L'expression rêveuse de la danseuse le soulage néanmoins sur son choix, même s'il est peut-être un peu frustré de ne pas lui avoir donné une soirée parfaite selon ses plans.

« Alors ça veut dire que tu ne t'ennuies pas, finalement ? Tout ne s'est pas déroulé... exactement comme ça aurait dû. Je ne comptais pas vraiment t'enfermer dans un sarcophage. »

Il aurait pu, avec quelqu'un d'autre, ou pour la piéger, mais ça n'aurait pas été très drôle pour elle ni très sympathique.

« Ni qu'on se retrouve bloqué ici. Enfin, c'est toujours mieux que dans le Tutankafer. Au moins, y'a une belle vue. »

A choisir entre les deux, il préfère être bloqué dans cette cabine où il y a au moins un peu d'espace et de lumière. Même si le grand sourire mesquin de la peluche d'Ectoplasma pourrait donner l'impression que c'est lui qui a fait exprès de faire bloquer la roue. Quand il y pense, il trouve ça assez satisfaisant qu'elle ait accédé à son caprice, en dépit du fait qu'ils ne se connaissent pas tant que ça et qu'elle n'avait aucune raison légitime de devoir accepter. Elle l'a fait de sa propre volonté. Car pourtant, la Cobalt sait ce qu'elle veut et décide de ses propres actions par elle-même ; elle n'a pas peur de rejeter les autres si elle n'a pas envie de les subir.

« Mais j'imagine aussi que c'est un peu inhabituel que tu suives quelqu'un dans des trucs pareils. »

Il avoue ne pas comprendre ce qui a poussé la jeune femme a accepter sa proposition, quand elle aurait pu juste rentrer chez elle tranquillement et se reposer après ces longues heures de ballet qu'elle avait sûrement répété de manière intensive durant des mois. Et quand il y pense, cela l'agace encore plus intérieurement en se rappelant que personne n'était venu voir Cali pour elle ; peut-être des journalistes ou fans dans la salle, mais personne d'intimement proche d'elle. Même lui n'est pas vraiment une connaissance très familière, ce qui a probablement éveillé d'autant plus les méfiances que Cali réservait à son égard au début de la soirée.

« J'aimerais bien savoir pourquoi tu t'es laissée tenter, finalement. »

Son expression s'adoucit, quand il lui montre qu'il veut juste comprendre. Comprendre ses motivations, mais surtout la comprendre. Cerner un peu plus la jeune sœur d'Adonis quand, manifestement, elle a, comme lui, encore tant de choses à cacher.

Jeux d'enfants

avec Princesse

Il y a bien, quelque part, une sorte de fierté à avoir réussi à convaincre la Cobalt de l'accompagner, surtout en sachant que c'est assez rare. Une raison de plus pour tenter de savoir et de comprendre ce qui l'a poussé à le suivre alors que ça avait tout l'air d'un plan louche et que sa méfiance n'était pas idiote à se réveiller au début. Enfin, même s'il est quand même flatté qu'elle ait fini par le croire et accepter de passer le reste de la soirée avec lui. Elle lui répond, finalement, afin d'éclaircir ses doutes. Liam ne s'attendait pas, toutefois, à être ainsi mis en lumière. Comme un livre, elle a posé ses yeux sur ses pages pour lire entre les lignes ce qu'il essayait de dévoiler sans pour autant le faire clairement, exposant le véritable sens de toutes ses actions de la journée. La façon dont elle décrit les événements n'est pas anodine. Ce qui est mis en avant : l'effort. Un effort personnel, qui ne s'attendait à rien en retour. Inhabituel que le Zekrom se démène autant pour quelqu'un sans vouloir quelque chose à la fin pour son propre plaisir. Il est accoutumé au troc, aux échanges, à la doctrine qu'on a rien sans rien, qu'on ne fait jamais les choses de manière délibérée, de bon cœur. Car celui de Liam, de toute façon, n'est pas bon. Et qu'il ne fait d'effort pour personne, excepté pour quelques rares d'entre elles. Comme elle dit, la blanche n'est pas stupide. Belle parleuse, ça ne l'empêche pas d'avoir distinguer ce qui était honnête de la part de son accompagnateur de ce qui ne l'était pas ; ce qui l'a amené à accepter de passer la soirée avec lui.
Trop de sincérité et gentillesse se dégagent d'elle, sûrement, car le Boss du monde illégal reste muet, surpris, immobile, face à la reconnaissance de la cadette.
"C'est même sans doute l'une des plus belles soirées de ma vie"
Il n'aurait pas cru. Jamais. Car il s'est dit qu'elle devait être invitée à beaucoup de soirées bien plus amusantes que celles-ci. Que c'est sans doute aussi l'une des premières fois qu'on lui dit ça. Que quelqu'un lui exprime une gratitude aussi innocente, alors qu'il pensait vraiment qu'elle allait finir pour en avoir marre et lui dire "ouais, bon, c'était pas trop mal mais..."
Mais non. Rien de tout ça. Pourtant, quand il amène quelqu'un dans ce genre d'endroits, ils savent tous deux comment ça se termine par la suite. Pour le coup, nulle pensée de ce genre n'a fait irruption dans son esprit, et il ne s'en est pas franchement bien rendu compte avant. Qu'il n'avait fait ça de façon désintéressée pour pas grand monde.
"Tu as été parfait."
Tais-toi. C'est faux. Tu as sans doute connu bien meilleure compagnie, non ?
Il sent sur ses joues une chaleur qui lui a été étrangère pendant longtemps. C'est doux, et agréable à la fois. Son regard a même du mal à soutenir celui de la jeune femme.

« S-Si ça te se trouve, c'était pour profiter de toi par la suite, t'en sais rien... »

Il n'est pas crédible du tout. Un mensonge qui n'en est pas vraiment un, que la plus jeune devinera aisément. Car c'est un profiteur, mais pas de cette manière. Pas à l'insu des personnes qui ne partagent pas un désir similaire, qui ne sont pas consentantes.
Le visage se détourne, s'abaisse. Ses mèches cachant un peu ses yeux ambrés qui se sont mis à briller, plus ému qu'il ne souhaite le laisser paraître par les mots de la Cobalt, de cette princesse qu'il a appris à connaître un peu plus ce soir. Qu'il a voulu sortir de la solitude.

« P-Pfft... Qu'est-ce que tu veux que je réponde à ça, franchement... »

Sans toutefois regarder Cali en face, préférant se concentrer sur le sol de la cabine, un sourire étire ses traits, certes mince, mais bien présent, même touché.

« Tant mieux, si tu t'es amusée. »

Est-ce parce qu'il reconnaît en elle son grand frère ? Non, elle est encore très différente d'Adonis. C'est tout simplement sans doute car, au fond, il voulait vraiment que la peine qu'il ressentait finisse par disparaître. Et pourtant la ballerine n'a pas manqué d'énergie, pour quelqu'un qui venait de faire un spectacle. C'est qu'elle dit la vérité, quand elle dit qu'elle ne s'est pas ennuyée.

« Quand même, avec tout ce qui s'est passé, tu dois avoir de bas standards d'une "bonne soirée". »

Finit-il par dire en gloussant un peu, tentant de cacher le sentiment doux qui s'accapare timidement sa poitrine. En tout cas, il était sûr d'une chose en l'amenant ici : c'est qu'elle allait faire des expériences qu'aucun dîner mondain n'aurait pu lui donner.

Jeux d'enfants

avec Princesse

Impossible de duper la blanche, passé un certain stade. Il lui a déjà prouvé qu'il n'était pas le genre de type à profiter des gens qu'il invite sans que les choses ne soient posées d'abord. Manipuler est une de ses spécialités mais il s'agit surtout de le faire sur des personnes clairement pas innocentes où il peut se lâcher. Mais lorsque cela concerne des gens comme Cali qui n'ont rien à voir avec ses affaires dans le monde illégal, il ne peut pas se permettre d'user des mêmes tactiques fourbes dont il a l'habitude avec les inconnus. Pour le coup, il était vraiment dans l'optique de lui faire passer une soirée chill où elle pourrait se détendre, et de ce qu'elle dit, sa mission est réussie. Elle lui fait même reprendre ses propres mots de tout à l'heure. La Cobalt est beaucoup plus intelligente qu'elle ne laisse paraître, c'est une certitude. Elle lui narre d'ailleurs les mésaventures qu'elle a subies, comme pour le convaincre qu'il n'a pas été si horrible que ça avec elle. Et il n'a bizarrement aucun mal à croire ce qu'elle lui raconte, reconnaissant là les comportements typiques et exécrables dont les enfants bourgeois peuvent faire preuve. Il reste seulement immobile quelques petites secondes lorsqu'elle se repose contre lui, ne s'étant pas attendu à ça. Passé la stupeur, Liam finit toutefois par se détendre. Sans pouvoir affirmer qu'elle lui fait confiance, la jeune femme semble reconnaître chez le plus âgé quelqu'un qui n'essayera pas nécessairement de lui faire du mal. Le stratagème fonctionne, néanmoins. Rassuré, il reprend une expression plus joueuse.

« Je vois que j'ai de la concurrence. En effet, ça va être difficile. Mais ça tombe bien, j'aime les défis. »

C'est un peu sa spécialité, après tout ; c'est aussi en les relevant qu'il a pu se forger un nom dans l'underground, quand il ose aller sur des chemins inhabituels que personne d'autre ne se permet d'emprunter. Les voies les plus difficiles sont souvent celles qui apportent les plus belles récompenses.

« Au moins, d'entre tous... J'étais assuré de te faire découvrir un endroit où tu n'étais pas déjà allée. Cela me fait quand même de bons points d'avance. »

C'est avec fierté qu'il se targue d'un tel titre, pouvant s'enorgueillir d'avoir fait faire à Cali quelque chose que ses prétendants n'ont sûrement jamais testé eux-mêmes. Il y a parfois du bon à venir d'un autre monde.
Un bruit sourd de mécanique retentit soudainement. Lorsque la nacelle se remet à bouger, il comprend qu'ils sont parvenus à régler le problème.
Déjà ?..
Est-ce une pointe de regret, qu'il sent en lui ? Impossible à dire. Mais ça ne l'aurait pas dérangé de rester coincé un peu plus longtemps en compagnie de la blanche. Cette dernière n'a sûrement pas fini de dévoiler son lot de surprises. Le Boss Zekrom, pour la peine, n'a même pas bougé de sa place. Il se sent étonnamment flatté que la cadette se mette davantage à l'aise. Et... Cela ne l'embête pas qu'elle soit contre lui. Il faut pourtant qu'il remette quelque chose au clair.

« Hé, au fait... T'inquiète pas. »

Avec un sourire mi-amusé, mi-serein, il lève ses yeux ambrés vers son accompagnatrice.

« On passe toujours une bonne soirée quand on est en bonne compagnie. »

Elle comprendra le message, probablement. Il n'y a pas grand chose à cacher là-dessous, après tout. Si elle se demandait s'il avait pris autant de plaisir qu'elle aujourd'hui, il ne fallait pas qu'elle se soucie de ça. Du fun, il en tire d'un rien. Et ce soir, il n'eut même pas à faire des efforts pour qu'il se décontracte et passe du bon temps.

Jeux d'enfants

avec Princesse

Un gloussement lui échappe quand bien même il ne comprend pas tout de la rose dont il parle. Il suppose que c'est lié à une référence obscure dont il n'a pas connaissance. Mais il estime aussi que cette rose dont elle parle est quelque chose d'important. Sans doute celle qu'on donne à un être aimé. Amusé, il prend le compliment pendant qu'elle regarde sur son portable. A la façon dont elle grimace un peu, Liam devine qu'elle doit probablement avoir reçu des appels manqués ou des messages non négligeables qu'elle n'a pas pensé ou voulu regarder durant la soirée. Oups ?.. Non, le Zekrom, évidemment, n'est nullement désolé même s'il espère quand même que ça ira pour Cali ; cette dernière est toutefois pleine de ressources, comme elle lui a prouvé déjà de nombreuses fois, alors il n'y a sans doute pas de quoi avoir peur pour elle. C'est ironique qu'il soit fier ainsi de pouvoir se vanter d'avoir donné à la jeune femme une soirée inoubliable, ou du moins, qui est loin devant toutes celles dont elle lui a parlé. Gagner des points auprès d'elle n'était pas son objectif premier, mais il mentirait s'il disait que ça ne lui fait pas plaisir d'entendre ça. Pendant que la Cobalt prévient son chauffeur afin qu'il vienne la chercher, le King se lève de la banquette pour s'emparer de l'énorme peluche afin d'entamer la descente. Certains passants font une drôle de tête en le voyant porter l'Ectoplasma moelleux, mais ça le fait plus rire qu'autre chose. A l'écart des oreilles indiscrètes et de la foule, le violet dépose la peluche le temps que son amie lui expose la situation.

« Je comprends. Mes sauts de chat laissent à désirer, de toute façon. »

Une dernière vanne pour la route, il est convaincu que ça lui manquait. Comment la blâmer de devoir sortir une telle excuse ? S'il souhaiterait qu'elle soit plus libre, bien sûr, il est inutile qu'elle prenne des risques pour lui. Alors il s'en offusque nullement. Vu comment est sa mère, il est très probable qu'elle cherche à savoir où sa fille a traîné même si ce ne sont clairement pas ses affaires. Un jour, peut-être, ses enfants n'auront plus à se justifier de leurs actions.

« Merci d'avoir accepté mon invitation. Je me suis bien amusé. »

Un sourire plus sincère aux lèvres, il tenait à exprimer sa gratitude envers la plus jeune. Il n'y avait pas qu'elle qui avait passé un bon moment, et même s'il lui a déjà dit, il ne l'avait pas remercié non plus ; or, pour ne pas l'avoir laissé en plan et accorder un peu de sa confiance le temps d'une soirée, elle mérite bien qu'il soit honnête avec elle.

« Prends bien soin de lui, d'accord ? »

Reprenant la grosse peluche, il n'y a pas de doute qu'elle saura s'en occuper, même si ça l'embête qu'elle doive la porter jusqu'à sa voiture, mais puisqu'ils ne peuvent pas être vus ensemble...
Lorsqu'elle est fin prête à partir et à s'éloigner, il lui fait un ultime geste de la main pour lui dire au revoir.

« Bonne nuit, Cali. »

Il aurait pu lui dire bonsoir, mais il a également le désir égoïste qu'elle repense aux derniers événements avant d'aller dormir. Lui, en tout cas, il y pensera.
En rentrant chez lui, alors que l'appartement est plongé dans le noir, il ne cherche même pas à enclencher la lumière. Un repas rapide, une douche toute aussi brève, et il se glisse dans les draps, non sans garder sur sa table de nuit le porte-clé qu'elle lui a donné. Son regard se tourne d'ailleurs vers le Kirlia qui brille à la pâleur de l'astre nocturne. Si des soirées comme ça, il en a passé pas mal, c'est bien une des rares fois où, il le sait, il ne l'oubliera pas.