My uptown girl

avec Princesse

Après l'effort, le réconfort. Mais quand même un effort pas trop déplaisant non plus. Son corps désormais en train de se reposer de leur activité, il accueille avec plaisir le baiser plus tendre de la blanche sur ses lèvres, bien plus innocent que ce qu'ils viennent de faire mais qui est aussi très agréable malgré tout. Il caresse distraitement son dos ainsi que ses cheveux à présent lâchés depuis qu'elle a abandonné l'élastique sur le côté. Il se retrouve de nouveau à être flatté par le contentement de la belle qui se dit heureuse d'avoir patienté jusqu'à lui. C'est sans doute l'un des plus beaux compliments qu'on puisse lui faire, alors il ne cache pas son air ravi et son ego brossé dans le sens du poil. Il oublie un peu que c'était la première fois de la blanche, mais c'est une expérience qu'elle n'est pas prête d'oublier et ce n'est que le début, il l'espère, d'une longue série de d'autres câlins intimes qu'ils auront la joie de partager. L'idée de la douche, plus que la bienvenue, ne saurait toutefois se passer sans leur duo. Pour Liam comme pour Cali, c'est devenu une évidence.

« Tu plaisantes ? Pas question que je te lâche maintenant. Puis la vision me plaira certainement pas mal. »

Son regard empli de malice se porte sur la cadette dont il rêve de voir le corps nu mouillé par les gouttes du jet d'eau. Ce n'est bien sûr pas la première fois qu'il en verrait, mais l'attirance et le désir qu'il a pour la Cobalt est vraiment bien particulier et cela lui amène nombre de fantasmes qu'il va faire attention de ne pas trop dévoiler pour le moment de peur d'effrayer sa partenaire.

« Je suis satisfait si ça t'a plu, au moins. Cela aurait été dommage de ne pas finir quand même. »

Il aurait eu un profond regret, même. Regret qui n'a pas lieu d'être heureusement. Le King invite donc son amante à sortit du lit à ses côtés en l'entraînant doucement par la main pour qu'ils se dirigent tous deux vers la douche chaude et apaisante qui vient détendre leurs muscles.

« J'espère que le massage tient toujours. Et que je pourrais te masser aussi. »

Elle sait où se trouve le shampoing, le gel douche et le reste, mais il se permet de commencer d'abord, lorgnant sur le corps humide de la jeune femme avant de passer du savon dessus pour la laver sans oublier de passer un peu de temps à contempler les courbes de sa poitrine qu'il caresse ainsi que son dos.

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avec Princesse

Nul besoin de confirmation pour qu'il sache qu'elle lui manquera, en effet. Il joue aux loups solitaires mais ce n'est pas pour rien qu'il a accepté d'être en colocation avec Adonis. Ils ont chacun leur vie privée mais dès qu'ils en ont besoin, ils savent pouvoir compter l'un sur l'autre et se tenir compagnie devant un repas ou un film, ou les deux. De plus, au moins, ils n'ont aucune pudeur non plus l'un avec l'autre et c'est ce qui rend les choses encore plus simples. Parfois, ça les a compliqué car il fut difficile pour Liam de résister au charme de son ami d'enfance, mais puisque son attirance s'est redirigée ailleurs, ce sentiment devrait nettement se calmer. Cela ne veut pas dire qu'il va pouvoir se passer de Cali, néanmoins, désormais. Il pourra, bien sûr, mais cette étincelle dans sa vie lui fait tant de bien qu'il voudrait la voir près de lui tous les jours.

Bien sûr il commence toujours par les cheveux en temps normal mais comme l'autre l'a deviné, il n'a pas pu s'en empêcher. Maintenant qu'il découvre chaque parcelle de son corps nu et qu'il sait à présent que cette vision n'est réservée qu'à lui, il en savoure chaque détail, chaque contact même au travers du savon, l'utilisant comme excuse afin d'observer avec ses yeux de lynx cette anatomie divine qui lui appartient tout entier et dont il a bien pris possession tout à l'heure. Docilement, il suit ses moindres ordres et se laisse complètement faire lorsqu'elle prend soin de lui, se faisant mouiller les cheveux pour les shampouiner. Le titre de roi ne lui a jamais autant sis quand il considère la façon merveilleuse dont il se fait traiter par la reine en personne. Il ferme les yeux pour se détendre en profitant des doigts agiles de la jeune femme qui massent son cuir chevelu en prenant son temps, pour son plus grand plaisir à lui. Il devrait limite avoir honte d'être si bien chouchouté mais c'était après tout la volonté de la blanche et il ne peut décemment pas refuser, surtout qu'elle lui rappelle à l'ordre tout de suite après qu'il ait essayé. Et comme c'est impossible de faire entendre raison à Cali Cobalt, il doit bien renoncer. Mais ce petit moment de lavage n'est pas pour lui déplaire et lorsqu'elle rince ses cheveux après un massage divin de la tête qui aurait manqué de le faire dormir sur place, elle s'occupe généreusement de passer du savon sur son corps sans oublier aucune partie. Il pousse un soupir d'aise, se concentrant sur l'eau chaude et la buée qui commence à se former pour ne pas laisser ses pensées divaguer trop longtemps sur les mains qui passent sur son épiderme avec délice. Quand il est fin propre, il s'apprête à réciproquer pour sa partenaire mais cette dernière l'arrête et l'envoie plutôt s'occuper de la literie qu'ils ont (un peu) sali. Et en soit, même s'il aurait voulu s'occuper de la belle, elle a raison sur ce point.

« Comme Sa Majesté voudra. »

Il lui glisse un dernier tendre baiser avant de sortir vraiment de la douche en s'entourant d'une serviette pour se sécher. "Mon cœur" c'est le surnom qu'elle lui a donné, plutôt que son nom. Liam n'a rien dit sur le moment mais c'est bien la preuve qu'ils sont encore bien différents à certains niveaux. Il n'est pas du genre à sortir de telles niaiseries pour sa part même s'il ne dit rien, car ça semble faire tant plaisir à Cali de l'appeler ainsi. Mais qui sait, si elle est contente, peut-être qu'il l'appellera comme ça aussi un jour... Naaan je pourrais jamais faire ça. Enfin, sauf si c'est pour elle... Je vais pas y penser maintenant. Parfois sentimental pour la forme mais jamais sur le fond, du moins jusqu'à maintenant, il sait toutefois que ce genre de mot signifie beaucoup pour la Cobalt alors il l'accepte quand même avec un certain honneur. Comme demandé par sa dame, il s'en va donc du côté de la chambre pour retirer les draps qui ont besoin d'être nettoyé, prenant au passage aussi les vêtements qu'ils ont fait traîné au sol. Eux aussi, ça ne leur ferait pas de mal d'être lavés. Cali sera sûrement contente de savoir qu'il y a pensé aussi. Il met tout dans la machine, lance le programme, et met de nouveau draps à la place pour que le lit soit frais et prêt à être réutilisé (pour dormir, cette fois, normalement). Lorsque Cali sort de la douche, il lui offre une serviette qu'il entoure autour d'elle. A-t-il pris la peine de se rhabiller ? Non. Il dort généralement sans vêtement, et il se demande d'ailleurs si après leurs activités, la blanche voudra aussi le faire. Pour l'heure il garde surtout sa serviette autour du bassin pour que son corps puisse sécher tranquillement. Mais comme promis, il n'a pas brossé ses cheveux pour laisser à la princesse le loisir de le faire.

« La suite nuptiale vous attend. J'ai aussi lavé vos vêtements. »

Sous le ton de l'humour, il glousse avant de montrer qu'il a exécuté correctement ses ordres.

« Bon, ce n'est pas pareil qu'un château d'oreiller, mais au moins je suis là pour compenser. »

Doux souvenir de leur construction en coussins de l'autre jour où ça a failli déraper. Où ça a failli finir comme là ils ont fini, pour la plus grande frustration de Liam qui a pu se racheter aujourd'hui. Il est sûr, au moins, qu'il pourra la garder jusqu'au lendemain matin. Passé cette heure, il sait qu'elle devra peut-être rentrer, sauf si aucun devoir ne l'appelle.

« Oh, et je ne te l'ai pas dit, mais on a aussi un jacuzzi. Si tu veux essayer la prochaine fois... Enfin, ça ne doit pas être le genre de truc qui t'impressionne, en fait, n'est-ce pas ? N'empêche... Je prendrais bien un bain avec toi, un jour. Ça doit être très sexy. »

Il n'aurait d'ailleurs pas dit non à un bain, là, après leur douche, mais il ignore ce qui l'aurait traversé si ça avait été le cas et il juge qu'ils en ont assez faits pour la soirée. Il ne veut pas abuser auprès de son invitée, après tout.

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avec Princesse

Entre ses bras son palais. Elle n'a pas tort. Il est devenu gardien de sa tour, dragon protégeant la princesse captive des prétendants idiots pour mieux briser lui-même ces murs qu'on a dressé autour d'elle. Son palais il l'accueille volontiers, lui réservant merveilles à l'intérieur et somptueux jardins qui n'ont rien à envier à la demeure où elle habite déjà. Elle promet contre bon comportement un bain futur avec elle, mais Liam sait déjà que ça arrivera. Car eau et désir font bon ménage quand on les marie bien ensemble et il ne doute pas qu'un jour il pourra en profiter avec sa belle, pour simplement se défendre ou autre chose. Comme indiqué pour le moment il restera sage et obéissant, prenant place sur le bord du lit après qu'elle ait démêlé ses beaux cheveux blancs qu'on pourrait croire magiques. Un tel éclat, ça ne peut être l'œuvre de descendants Cobalt, alors ces mèches lisses et longues ne peuvent seoir qu'à la jeune femme. Laissant entre ses mains délicates l'utilisation de la brosse dans sa crinière épaisse et violette par laquelle on l'a souvent comparé à un lion, il patiente pendant que la cadette s'amuse à démêler un par un ses noeuds et autres caprices que la douche a apporté. Se faisant, tandis que son regard divague sur la chambre, ses oreilles perçoivent le tendre fredonnement léger de la plus jeune. Quelques secondes de concentration lui permettent bientôt d'identifier la chanson qui est pourtant un secret de famille bien gardé. Mais quand on côtoie l'un des frères Cobalt pendant quinze ans, certaines choses finissent par se découvrir même sans le dire.

« D'étoiles en étoiles on suivra le chemin... »

Inconsciemment les paroles ont fini par sortir. Il ne les connaît pas toutes, mais il a pu se rappeler d'un ou deux passages, quand il cherche dans souvenirs enfouis.

« J'ai déjà entendu Adonis la chanter quand il ne savait pas que je l'écoutais. »

Il s'est fait le gardien de ce secret que son ami gardait pour lui. C'est très personnel, il le sait, alors il n'a jamais osé bien sûr la chanter avec lui. Il estimait ne pas en avoir le droit. Il sait comme cette chanson représente un héritage important pour la fratrie aux cheveux blancs.

« C'est une jolie berceuse. Ta voix d'ange la rend encore plus mélodieuse. »

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Cassé le délire de la jeune femme, ce qu'elle voulait faire découvrir à l'autre mais qu'il sait déjà. Déception de la belle qui ne s'attendait pas à ce que le secret soit connu. Il ne voulait pas la vexer. Il pensait que cela lui ferait plaisir qu'il la connaisse. Qu'il en chante les paroles. Elle préfère toutefois quelque chose de plus personnel. Qui leur appartienne vraiment. Il peut comprendre. Il faut une chanson qui renforce leur complicité. Qu'ils puissent chanter ensemble pour se représenter eux-mêmes. En se collant à son dos, elle réfléchit, puis repart au galop en se remettant à brosser ses cheveux avec douceur et en faisant attention. Une mélodie sort de sa gorge claire. Il la connait, cette chanson. Naturellement, il enchaîne donc à la suite de sa partenaire.

« And when she's walking
She's looking so fine
And when she's talking
She'll say that she's mine »

Elle a raison, ça leur correspond bien. Alors il poursuit, l'accompagne en rythme en claquant des doigts à défaut de sortir sa guitare par flemme et parce que la séance brossage le détend beaucoup trop pour qu'il ait envie de bouger.

« You know I'm in love
With an uptown girl »

Downtown man, uptown girl, bien sûr c'est une chanson sur eux. Sur leur situation. Qui est d'ailleurs beaucoup plus vrai que ce qu'elle pourrait deviner. Mais elle pourrait difficilement s'en rendre compte. C'est un secret bien gardé, pour le moment. Mais qui, bientôt, éclatera au grand jour pour le meilleur comme pour le pire. En chœur, ils terminent la chanson en y mettant plus de rythme et d'entrain à mesure que les paroles glissent d'elles-mêmes. Cali a de la chance, c'est une musique qu'il aime et connaît bien. Qui reste en tête, par contre.

« On peut dire qu'on a une chanson, maintenant ? »

Il s'amuse d'un cliché qu'il trouve malgré tout touchant. Désormais, quand il l'écoutera, il n'aura pas de choix que de penser à la Cobalt. Son visage se tourne vers la jeune femme. Il enfouit son visage dans son cou, cherchant sa chaleur et son odeur.

« Tu peux rester ce soir ? »

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avec Princesse

Il respecte les devoirs de la jeune femme puisqu'il sait qu'elle en a, mais bien sûr il ne rechignera pas si elle décide qu'elle peut rester. Il ne sait pas le programme habituel qu'elle a en temps normal. Celui que lui réserve aussi sa mère, entre autre. A quel point son quotidien est rythmé par sa position d'héritière. Surtout qu'il sait maintenant que Nyx a apparemment son mot à dire au niveau de ses fréquentations, ce qui n'est pas pour plaire au goût de Liam qui est bien content qu'Adonis soit un peu moins protecteur envers sa sœur. Ou plutôt qu'il l'est à sa façon, et qu'il est différent de son jumeau à cet égard. Ce dernier lui confirme d'ailleurs par un SMS qu'il ne rentrera pas ce soir. Liam est curieux de lui demander où il va passer la nuit encore une fois, mais il ne se le permet pas. Après tout, lui aussi à ses propres secrets, pour l'instant. Notamment un qui répond au doux nom de Cali et que son ami entendra parler bien assez tôt. Elle a raison toutefois de lui rappeler qu'elle lui doit une nuit complète, après être partie comme une voleuse. Avec un sourire malin, il l'entoure de ses bras pour l'y emprisonner afin de la faire tomber sur le lit à présent propre.

« Si je peux te garder, je te garde. »

Fier, il glisse des baisers dans le cou mais ne se retient pas pour en déposer un ensuite sur ses lèvres, tendre mais non dénué de désir. Un désir qui s'est calmé par rapport à tout à l'heure mais il la trouve de plus en plus attirante à mesure que les heures passent. Il n'hésite d'ailleurs pas à renouveler l'invitation.

« Tu es la bienvenue dans mon lit tous les soirs que tu veux. »

Sans aucune exception. Il veut en faire son refuse, désormais. Un endroit non étouffant qu'elle pourra visiter autant de fois qu'il lui plaira lorsqu'elle en aura envie, ou quand les murs de son château Cobalt lui seront trop insupportables.

« Tu as une petite faim ? Je vais nous commander quelque chose. Dis-moi ce que tu aimes. »

Parce que dormir, c'est bien, mais manger avant, c'est mieux. Il oublie qu'avec leurs (petites) bêtises, ils n'ont pas encore pris le temps de dîner et que, mine de rien, ça creuse l'appétit, ce genre d'activités. Au moins, il a les cheveux les plus propres et soyeux du monde, grâce aux doigts de fée de sa partenaire. Il veut en profiter pour connaître les mets favoris de la belle.

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Dans quoi s'est-il engagé, lui qui ne voulait pas d'engagement ? Qui pendant longtemps n'en a pas goulu ? C'est qu'il ignorait qu'une femme comme Cali pouvait exister. Qui renferme des qualités qu'il admire, qui l'attirent. Il ne passe pas la même soirée en sa compagnie que les soirées qu'il a passé avec ses précédentes conquêtes. Il cherchait un plaisir charnel qu'il a trouvé avec la blanche et qu'il ne désire pas forcément à présent chercher chez les autres. Avec Cali il a bien plus. Un bonheur qu'il ne croyait pas possible quand on le couplait à des sentiments. De l'amour ? Peut-être. Il ne serait le dire. Mais la Cobalt lui plaît aussi car elle a plusieurs facettes incroyables qu'il découvre chaque jour un peu plus. Alors il supporte bien plus facilement qu'il ne le pensait cet état de niaiserie particulier dans lequel elle le plonge, appréciant les moments passées avec comme avec aucune autre. Elle l'aime, il le sait. Sans vouloir la décevoir, il doit faire attention à ces sentiments forts et fragiles à la fois qu'elle n'a confié à personne jusqu'à sa rencontre avec lui. Il sait aussi déjà quoi en faire, sans être prêt aujourd'hui à lui retourner des émotions réciproques qu'il éprouve quand même. Il a promis de le faire une autre fois, car il y a beaucoup de choses qu'il devra lui dire lorsque le moment sera venu et qu'elle devra se tenir prête à affronter sa réalité à lui, si vraiment elle ne veut aucun secret entre eux. Mais pour l'instant ils ne sont que tendresse et affection. Un dîner bien mérité ensemble dans la chambre avant qu'ils profitent de cette dernière pour enfin pouvoir dormir à deux sans prendre le temps, la peine ou l'envie de se rhabiller pour ça. Il colle son corps à celle de son amante pour lui faire profiter de sa chaleur afin qu'elle n'ait pas froid. C'est la moindre des choses. Et il fait une nuit complète, rassuré de savoir que pour cette fois elle sera encore là au petit matin.

Petit matin qui s'en vient vite lorsque le sommeil accapare tout à fait le grand basané. Il est le premier à se réveiller naturellement, peu surpris du coup mais ravi de voir que la belle a tenu parole et qu'elle ne s'est pas éclipsée dans la nuit. Il la regarde avec douceur avant de déposer sur sa joue un baiser tout aussi tendre et de se lever une fois qu'il considère qu'il a assez flâner comme ça. Il sort de la chambre, ouvre brièvement les rideaux en constatant que le soleil est revenu après le passage de la pluie, et se met un tablier une fois qu'il est dans la cuisine pour commencer à préparer le petit-déjeuner. Des œufs, du bacon végétal, mais aussi pancakes et pains perdus et viennoiseries qu'il dépose sur un plateau avant de l'emmener dans la chambre, sans oublier du café pour lui. Lorsque la belle est réveillée, il dépose le plateau à sa hauteur, avant d'embrasser son front.

« Service royale pour la princesse. »

Il en fait beaucoup. Il en fait trop. Cali peut être sûre au moins qu'elle est une privilégiée qui a la seule à avoir droit à un petit-déjeuner préparé spécialement par le Roi lui-même.

« C'est ce que je voulais te faire l'autre matin mais j'ai pas pu, alors je voulais me rattraper. »

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avec Princesse

Il se dit un peu bêtement qu'elle doit avoir froid pour remettre la couverture sur elle. Il a pourtant bien pris le temps hier de détailler son anatomie de partout pour en faire bénéficier ses caresses et son tendre toucher. Mais si elle préfère... Lui, ça se voit qu'il est beaucoup moins pudique, mais elle est habituée, à force. Peut-être bien qu'il a légèrement forcé sur la quantité. Princesse doit être fidèle à son nom et à sa taille fine. Elle doit avoir un appétit d'oiseau. Au pire, il mangera tout, ce glouton. Liam n'a pas peur de s'empiffrer. Ce qu'il préfère, ce sont quand même les lèvres de la belle. Cette dernière le gratifie d'un beau compliment à la hauteur de ses efforts et de l'affection qu'elle éprouve pour lui afin de lui donner un baiser doux mais amoureux dont il profite, faisant passer une de ses mains sur la hanche de la blanche comme s'il le désir pouvait refaire surface à tous moments. Pour l'heure, néanmoins, elle mérite bien le repas qu'il lui a concocté, même s'il estime que c'est trois fois rien, surtout pour une duchesse comme elle qui doit avoir chez elle le double de portion et de qualité. Ce qui change, surtout, c'est qu'il a tout fait exprès pour elle, et pour personne d'autre. Un tel service, il est certain qu'elle n'en aura jamais un dans son domaine d'héritière.

« Toi, tu veux vraiment que je prenne encore plus la grosse tête. »

Les gentils mots ne sont pas pour lui déplaire, loin de là. Il s'en délecte avec joie, son ego se flattant davantage car ce dernier est facilement comblé avec la jeune femme, qui ne manque jamais de le brosser dans le sens du poil en pensant réellement ce qu'elle dit.

« Écoute tu m'as tellement gâté hier... Je te devais bien ça. »

La plus chanceuse, qu'elle a dit. Il pourrait rétorquer la même chose. Sans savoir si c'est une chance de partager son lit, c'est en tout cas unique qu'il fasse autant pour quelqu'un. C'est lui qui se considère chanceux en réalité, d'avoir pu accaparer l'attention d'une personne aussi surprenante qui semble prête à lui décrocher la lune.
Il s'installe finalement à côté d'elle en prenant pour sa part un pancake qu'il recouvre de sirop d'érable. Pendant un instant, il se dit que ce n'est pas vraiment sur son petit-déjeuner qu'il voudrait en mettre, mais il retient ses idées perverses pour plus tard. Il ne faut pas qu'il en demande trop non plus, après tout.

« Puis c'est pour te donner envie de revenir. »

Surtout ça, en fait. Une façon de dire que sa compagnie est plus qu'appréciable et qu'elle est invitée à lui rendre visite quand elle veut.

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avec Princesse

C'est mal de flatter un être qui a déjà l'impression de se tenir au-dessus de la populace. De la jeune femme, c'est encore plus flagrant car ses paroles valent celles de tous les autres. Cali a la langue bien pendue mais elle reste difficile à approcher, encore plus à apprivoiser, et c'est encore plus rare de la faire tomber véritablement amoureuse. Encore plus quand le chien de garde veille au grain, mais Liam n'en est pas à son premier dressage de protecteur et Nyx y passera lui aussi, s'il continue d'insister pour surveiller les moindres faits et gestes de la benjamine. Cette dernière a bien le droit de faire ce qu'elle veut, après tout, elle est majeure et en indépendante physiquement. Le King a beau avoir une tendance à la jalousie, jamais il ne briderait la blanche de la sorte quand bien même elle fond complètement dans ses bras.

L'estomac qui se remplit lui fait toutefois du bien et il finit par en oublier le câlin surprise qu'il voulait faire à la belle après le repas, histoire de la garder comme sucrerie. Mais cette dernière, si elle mettait au défi son hôte de la faire s'en aller, réalise toute seule l'heure qui commence à se faire tardive. Comme Liam n'est pas à l'université et qu'il n'a pas de cours de musique le matin en semaine, il ne s'est pas rendu compte du temps qui est passé à une vitesse folle et ne se préoccupe nullement de ce dernier. Une liberté pas encore acquise du côté de la Cobalt qui conserve des devoirs et des responsabilités de son côté. C'est pourtant assez drôle de la voir tenter de dissimuler ses courbes quand il a appris à les connaître, même si ce ne fut que hier soir. Au moins même s'il trouve ça un peu superflu de se cacher en sa seule présence, il ne se moquera pas si ça la met plus à l'aise. Il ne peut s'empêcher toutefois de glousser devant la scène de ce petit fantôme cherchant à récupérer ses vêtements, comme si la longue traînée blanche qui constitue ses cheveux ne suffisait pas. Finissant son petit-déjeuner avant de se lever à son tour, il apparaît dans l'encadrement de sa porte pour la regarder en lui souriant de façon narquoise.

« De toute façon je t'aurais laissé expliquer ta présence à ton frère, j'aurais été curieux de savoir comment tu te serais débrouillée. »

Adonis est bien gentil de lui laisser l'appartement ainsi mais ça reste aussi chez lui et même s'il ne sait pas où est-ce qu'il traîne en ce moment, il a le droit de revenir quand il veut. Toujours uniquement vêtu de son tablier qu'il finit par enlever pour admirer le visage de la jeune femme, il s'amuse encore de sa hâte pendant qu'elle prépare ses affaires qui n'ont pas beaucoup bougé si ce n'est évidemment pour les vêtements qui n'avaient plus leur place sur eux. Mais en peu de temps, Cali retrouve ses affaires et se tient prête à partir.

« J'espère que tu arriveras quand même à te concentrer sur les cours. »

Afin de l'aider et de faire autre chose que se moquer gentiment de sa partenaire, il lui ouvre quand même la porte de sortie, nullement gêné d'apparaître dans le plus simple appareil au niveau du couloir. À cette heure-ci, il n'y a plus personne sur le palier de toute manière. Pour des questions pratiques, il a une fois enquêter sur ses voisins pour connaître leurs activités et les heures auxquelles ils sont chez eux. Avant qu'elle ne s'en aille tout à fait, il se permet en dernière instance de la retenir à ce moment-là pour lui offrir un dernier baiser amoureux, ainsi qu'une promesse qu'il lui fait.

« La prochaine fois, c'est moi qui vais venir monter à ta tour, princesse.  »