Combien d’affaires irrésolues hantaient l’histoire de Cinza et plus encore la mémoire de ceux qu’elles concernaient ? Trop ; trop était toujours la réponse. Celle du petit Tiago, évidemment, n’avait pas quitté l’esprit de Luciano Viridis. L’intendant de Borao avait jusqu’à présent eu trop de choses à penser pour s’en inquiéter de nouveau, mais cette histoire d’enfant perdu et de Galopa introuvable titillait encore sa conscience. Pourquoi avait-il fallu qu’Elsa-Mina l’implique dans tout cela ? N’avait-il pas suffisamment matière à penser et s’inquiéter ? Il fallait croire que non. Retrouver le fils de Pablo s’était finalement mué en espoir que l’intendant savait vain mais auquel il avait eu le malheur de s’attacher, lui qui aimait tant connaître le fin mot de chaque histoire.
La nécessité pour Gare à Toi de s’ébattre dans la jungle qui avoisinait Borao était une bonne excuse pour l’intendant, qui ne pouvait s’empêcher de pousser jusqu’au Puits Encantado où, plusieurs semaines auparavant, le destin avait voulu lui voir trouver une improbable étoffe qui, selon les dire du père, avait appartenu à l’enfant disparu. Quant au reste ? Bien des mystères planaient encore, parmi eux ce Galopa que Tiago était partis cherché le jour de sa disparition : morte ou vive, la licorne de Galar n’avait jamais été retrouvée et Luciano avait l’intime conviction que le destin de l’enfant et celui de l’équidé étaient liés, et qu’en trouvant l’un, ils trouveraient l’autre. Dans quel état ? C’était une autre histoire.
Seul ou presque – Luciano était accompagné de ses trois pokémons, qui vaquaient à leur occupation à proximité – l’intendant de Borao avait laissé son entêtement le conduire de nouveau au puits. La version officielle voulait que l’enfant était tombé dedans et le puîné avait refusé d’y croire jusqu’à ce fameux jour où il avait lui-même retrouver le morceau de vêtement, délavé et déchiré. Mais si l’enfant était vraiment tombé dans ce puits, pourquoi n’avaient-ils jamais retrouvé son corps ? Le regard perdu dans l’abîme du trou dont il ne voyait pas la fin, Luciano se surprit à y penser encore, à tenter d’y trouver une explication logique, rationnelle. Finiraient-ils un jour par connaître l’issue de cette tragédie vieille de plus d’un an désormais ? Rien n’était moins sûr.
A peine était-je embauché que j’étais déjà sur les traces d’un premier… pas article parce qu’on ne m’y autotise pas encore, mais disons faire des recherches sur un sujet qui me tiens à coeur et en faire une ébauche de ce que je pourrai construire à l’avenir. Ce sera genre analysé et noté pour que je puisse savoir ce que j’ai à changer dans ma manière d’écrire ou de penser sur certaines choses, comment aborder le thème sur un certain angle etc.… Et dans mes premières recherches de trucs à découvrir j’étais abasourdi (ouais j’utilise des mots compliqué) qu’en à la découverte de centaines d’articles sur des disparitions et pire encore, la majorité de celles-ci sont des histoires qui n’ont pas de suite car trop étendues dans le temps. Ce qui veux dire qu’il y a encore des gens qui sont porté disparus sous des décombres qui aujourd’hui n’existent plus, au point que je ne serai pas surpris que certaines de ces histoires soient devenues des légendes, des mythes, des contes pour les enfants pour leur dire de faire attention dans des situations qui pourraient se retrouver être similaire. Du coup j’m’étais dis pourquoi pas commencer par ça ! Bon c’est glauque comme idée mais c’était tout de même touchant et tout… Surtout que récemment genre y’a ptête deux ou trois semaines y’a eu une nouvelle expédition portée dans un lieux où un enfant a disparu : Le Puit Encantado. Honnêtement je savais pas que cet endroit existait, ni la forêt qui l’entoure au moins ça me fera voir du paysage !
Le trajet en taxi fut l’occasion d’être un peu plus concentré dans les dossiers que j’avais emporté avec moi dans mon sac. Le petit garçon dénommé Tiago qui était tombé dans le puit mais qui n’a jamais été retrouvé. Dans les recherches de l’époque il n’y avait rien. Comme si le petit n’était jamais ne serait-ce que rentré dedans, à se demander si cette histoire n’a pas été trafiquée pour attirer des touristes… Mais au vu des dires du père dans les différentes interviews données, ce serait étonnant si tout était faux, raison pour laquelle cette affaire a fait pas mal de bruit semble t’il à ce moment là… puis plus rien. L’affaire patauge et se ralentit, bien qu’il y ai toujours eu des rondes dans le puit ou la forêt depuis le début des recherches. De fait plus récemment, à il y a eu de l’avancement et pas des moindres. Déjà l’affaire a été un peu médiatisée de nouveau par la présence d’un homme que je connaissais pas, une… quarantaine d’année je dirai à vue de nez ? « Luciano Viridis ». Il aurait à l’aide d’un groupe de recherche réussi à trouver un morceau d’un vêtement du dit Tiago et l’espoir qu’un pokemon ai réussi à le secourir alors. Un pokemon lui aussi disparu mais dont la connaissance du fait ne date que de ce dernier mouvement de foule pour trouver l’enfant.
Arrivé au bord de la forêt, suivait le sol retourné par les multiples traces de pas qui allaient dans une seule et même direction en partant de là où j’étais. Les informations se noyaient dans mon esprit en essayant moi-même de trouver une réponse à une question dont j’étais loin de connaître tout les détails ainsi que les tenants et les aboutissants… Bref, de toute manière même avec un chemin deux fois plus long je n’aurai rien d’autre que des théories, surtout que je vois une silhouette aux alentours du lieux…
BONJOUR ?
Etait-je trop enjoué ? Non je tentait d’emporter ma voix assez loin pour être sur que la personne m’entende avant de continuer à me rapprocher
Est-ce que vous pouvez me dire si je suis bien au Puit Encant… Encantado ?
Je me mettais à facilement trois grandes foulées de lui. J’avoue que c’était un peu flippant comme vision, ça se trouve c’est un tueur en série ! Oui là j’étais un peu excité j’avoue même si je devrais peut-être pas. J’avais à la main un cahier avec un stylo que je calais dessus avec mon pouce. JE N’HESITERAI PAS A M’EN SERVIR !
Presque soudainement, une voix brisa le silence de l’endroit et non content d’attirer naturellement l’intention de l’intendant, elle attira également celle de Gara, sa Lougaroc qui s’empressa de rejoindre son maître. A l’instar du puîné, la louve détailla du regard la nouvelle venue, dont l’allure tout à fait singulière marquait sans aucun doute les esprits de tous ceux qu’elle croisait. Son enjouement presque excessif laissa le très pondéré Luciano Viridis interdis le temps de quelques secondes et déjà, un millier de questions lui venait à l’esprit. Qui était-ce ? Que faisait-elle là ? Et surtout … surtout, qu’est-ce que cette femme faisait-elle seule ici, au cœur de la Forêt Ucaya, sans escorte pour l’accompagner ? Comme il savait si bien le faire, Luciano tenta de ne pas laisser paraître son trouble, préférant à la place répondre à la question de son interlocutrice.
« — Vous êtes au bon endroit » assura l’intendant, sans superflu.
Attentive, Gara s’était assise … sans pour autant quitter l’étrangère des yeux. Si la louve pouvait parfois se montrer amicale vis-à-vis des inconnus, la nouvelles venue ne semblait pas avoir cette félicité ; ceci étant, elle n’inspirait pas non plus une quelconque animosité à son égard ce qui était, au demeurant plutôt une bonne nouvelle.
« — Vous visitez ? » lui demanda l’intendant de Borao.
Mais une autre question, déjà, lui taraudait l’esprit.
La fille avait-elle la moindre idée de la personne qui se trouvait en face d’elle ? Son comportement lui laissait croire que non. Luciano Viridis n’était pas un visage inconnu à Cinza et il troublait de manière plus ou moins importante tous ceux qu’il rencontrait … cette femme, elle, pourtant, s’illustrait à ne faire preuve en sa présence d’aucune gêne, d’aucun malaise.
Cette fille ne le connaissait pas, comment était-ce possible ?
Il a l’air d’un âge plus avancé que le mien le bonhomme en face, un peu strict je dirai à vu de pif mais bon y’a tellement de gens qu’ont l’air tellement d’être autre chose que ce qu’ils sont réellement… M’enfin sa réponse est on peut plus neutre et directe donc ça me conforte un peu trop dans cette idée MAIS QU’IMPORTE ! J’suis là pour en apprendre plus sur ce lieu, pas forcément sur les gens ! Quoi que… Je me ferais un peu disputé si jamais il s’agit de chose à faire faut dire que je connais pas encore toute les ficelles du métier. Alors hop je mettais mon petit carnet devant le nez en essayant tant bien que mal de le maintenir droit le temps que j’écrive… Rah purée de pomme de merde il va falloir que je m’achète de quoi écrire droit mais un pupitre c’est pas pratique à balader. Un truc pour enregistrer les voix alors ? OH OUI ! Ca c’est de la bonne idée Runa je suis fier de toi, t’es le meilleur !
Ouf je suis content de pas m’être perdu… C’te forêt est plus dense qu’elle en a l’air !
Je prenais un petit temps pour regarder autour histoire d’avoir un meilleur point de vue de la scène globale sur laquelle toute les étrangetés ont put avoir lieu. On dirait un truc de conte pour enfant mais en version glauque mais c’est peut-être le sentiment que ça donne de se retrouver à l’intérieur de l’histoire. J’avoue que ça c’est grave excitant comme sensation ! Je me sens comme… Hm essayons de trouver un mot qui puisse décrire ça… Genre comme si j’avais été transporté à un point fixe d’un livre et que j’avais l’occasion de m’immerger littéralement dans ce qu’il s’y passait à un instant précis ! C’est flippant, mais cool !
Alors techniquement oui, mais pas trop non plus, enfin je penses qu’il faudrait que je visite ? Je crois ?
Une interrogation pour moi pour le coup, est-ce qu’on attend de moi également de détailler si je voyais des choses anormales, des trucs à rajouter dans mon ébauche d’article des fois que cela soit une différence notable avec ce qui avait pu être trouvé ? Bon déjà si on compte ce bonhomme tout seul ça fait déjà un… OH CA POURRAIT ETRE LE TUEUR ! Qui revient sur les lieux du crime et tout ! Bon j’sais pas si il a vraiment la tronche d’un mec qui bute des enfants m’enfin on sait jamais, t’façon je vais quoi qu’il arrive essayer d’en apprendre plus et puis dire pourquoi je suis là. Il a sûrement des choses à dire quoi qu’il arrive !
Je m’appelle Runa Sadda, j’suis journaliste pour le journal l’Initiativa. J’avais pour programme d’écrire un truc sur les tragiques évenements qui ont lieu ici. Et vous êtes… ?
C’est vrai quoi tant qu’à se présenter, autant qu’il fasse de même, pis y’a ses pokemon aussi ! Je sais absolument pas ce que c’était comme espèce, je penses à celui qui est à ses pieds… Enfin si j’en ai déjà vu je crois dans les arènes mais alors aucuuuuuuuuuune idée de ce que ça peut bien être. Je tente d’écrire dans mon carnet « truc à quatre pattes orange avec des cailloux » des fois que ça puisse dire quelque chose à d’autres personnes quand je rentrerai. Je me demande d’ailleurs si faudrait un jour que je me trouve un pokemon je vois plein de gens qui en ont un. Bon faudrait aussi que je me trouve un endroit où rester plus longtemps et durablement qu’une simple chambre d’hotel, mais ça va se faaaaaaire. Juste attendre que le salaire rentre (enfin je suppose que je vais avoir un salaire vu que j’suis embauché non?) et puis de pouvoir commencer à écrire convenablement
Et vous pourquoi vous êtes là ? Vous vous baladez ?
Beh oui tant qu’à faire autant que je sache ce qu’il fait ici aussi, ça peut potentiellement m’indiquer si le lieux est régulièrement fréquenté ou non suivant ce qu’il me répond ! Ca se trouve c’est devenu touristique, mais j’avais pas vu de truc l’indiquant dans les quelques articles que j’ai pu voir et lire en arrivant jusqu’ici… Donc autre chose, si c’est pas un tueur ca peut-être un proche, ou même un policier ou un detective ! Oh ce serait méga stylé !
Runa Sadda … évidemment, ce nom ne lui disait rien. Fort heureusement pour lui, Luciano n’avait pas la singularité de connaître tout le monde, même à Borao. Comment l’aurait-il pu ? C’était là une tâche que peu de personne aurait été en mesure d’accomplir. Pour ce que cela valait, Luciano trouvait cette femme étrange et les deux cornes sur la tête n’y étaient sans doute pas pour rien … un serre-tête excentrique, probablement ? Gara elle-même semblait garder ses distances, observant de loin cette nouvelle rencontre dont elle ne savait quoi penser. En l’entendant mentionner le nom de l’Iniciativa cependant, Luciano sentit en lui son jugement s’adoucir un peu, juste un peu. Ainsi, cette curieuse travaillait pour Visconti ? Cela ne l’étonnait finalement pas, en revanche le puîné se laissa quelque peu surprendre par le sujet de son vraisemblable futur article … les tragédies de ce lieu, vraiment ? Cette fille ne risquait pas de s’ennuyer.
« — Iniciativa, vraiment ? » répéta Luciano, trahissant l’intérêt qu’il portait à l’information. Son ton demeurait cependant mesuré, circonspect « Vous ne risquez pas de manquer d’inspiration ici » assura l’intendant. C’était peu de le dire.
« — Luciano Viridis » se présenta-t-il.
L’exercice lui parut étrange. Du plus loin qu’il s’en souvenait, s’était la première fois qu’il avait à se présenter. Son statut autant que ses origines voulaient cela : Luciano Viridis n’avait jamais été personne et la situation piqua sa fierté l’espace d’un instant. Sentant la Lougaroc frôler ses jambes, le puîné la gratifia d’une caresse un peu absente avant de poursuivre … ce qu’il faisait là ?
« — De vieilles histoires m’ont attiré ici » déclara le puîné. S’il ne disait pas toute la vérité, au moins ne mentait-il pas « J’en profite pour offrir à mes pokémons un semblant de liberté … la ville ne leur en donne pas tellement l’occasion » fit-il remarquer.
L’air de rien, Luciano se surprit à faire la discussion.
« — Une tragédie en particulier suscite votre intérêt ? » demanda-t-il à son interlocutrice. Ce n’était pas cela qui manquait, mais quelque chose lui disait que les récents événements liés à l’affaire du petit Tiago n’étaient pas sans avoir attiré l’attention d’un des plus éminent journal de la région.
« — Vous devriez rester avec nous. Il n’est pas prudent de vous aventurer seule, ici, en zone naturelle » assura l’intendant « Les pokémons y sont farouches, sauvages, agressifs … il me peinerait d’avoir sur le dos la mort de l’une des journalistes de Giuseppina Visconti » déclara Luciano.
Une nouvelle mort tout court, en réalité. L’intendant de Borao n’était pas le dresseur le plus chevronné des environs, mais au moins disposait-il de pokémons susceptibles de les défendre en cas de mauvaise rencontre … ce qui n’était pas le cas de cette journaliste sans doute un peu trop candide pour son propre bien.
Je hoche la tête pour affirmer son questionnement. Bon de toute façon j’allais préciser à un moment ou un autre que j’étais qu’un petit nouveau qui ne faisait que tenter de faire ses preuves mais j’ai pas eu spécialement le temps de le faire qu’il révélait lui-même son nom. Mon sourire s’agrandit encore et mes yeux s’élargissent comme un gamin qui vient de faire une putain de découverte ! Si j’avais su que j’allais tomber sur lui de cette manière j’y aurai jamais cru mais semblerait que mes yeux ne me trompent pas ! Enfin mes yeux, oui et non parce que je l’ai pas reconnu et c’est que avec le nom que j’arrive à me souvenir de sa bouille au monsieur. Well pas bien grave hein !
Oooooh c’est vous monsieur Viridis !? Désolé je savais pas du tout à quoi vous ressembliez. Enfin si un peu mais je vous aurai pas reconnu de but en blanc !
Et ouais je suis de l’Initiativa. Enfin je suis tout nouveau donc je dois rédiger un article pour plus ou moins débuter, faire mes preuves et tout…
C’est juste après que je bloque un petit peu, bon au moins j’ai confirmation que ce pokemon est le siens ce qui est relativement rassurant quand même. Est-ce qu’il dit vieille histoire en pensant au petit garçon perdu dans ce puit ? Ca tombe relativement bien j’étais là pour ça ! Je vais juste prendre vite fait une petite note écrite pour enregistrer le fait que j’ai croisé ce monsieur ici ça donnera peut-être mine de rien un petit peu plus de cachet à ce que j’écrirai réellement plus tard on sait jamais ! Ah pis j’aurai pas à faire mon mystérieux très longtemps je me prend la question de ma présence ici rapidement en plein visage ! EH PAF la question ! J’espère en tout cas que ça ne le choquera pas de savoir que je suis là sûrement pour les même raisons que lui. C’est là où je me dis que j’ai le petit avantage d’avoir lui des articles avant de venir car si j’ai bien deviné purée que je suis trop fort !
Bah je penses être là pour des raisons similaires aux vôtres si je réfléchis correctement. Je m’intéresse à la disparition d’un petit garçon et plus récemment, d’un Galopa qui est également lié à cette affaire
Hm rester près de lui ? Ouais c’est ptête pas une si mauvaise idée c’est vrai que j’ai pas de garde du corps ni pokemon pouvant faire office de tank pour me protéger de quoi que ce soit. Hop un pas après l’autre je me rapproche du monsieur en essayant de faire fi de sa dernière phrase. Bon vu que c’est un bonhomme important ça m’étonne pas vraiment qu’il connaisse la patronne mais de la à dire que je vais mourir ici c’est pas un tout petit peu tiré par les cheveux ? Bref, je compte pas non plus me laisser faire je suis un grand garçon !
J’en sais pas plus que vous, peut-être même moins vu que je n’ai eu connaissance que de ce qui a pu être dit et noté dans d’autres articles de presse et je suis pas vraiment là pour en rajouter une couche. Cette affaire est vraiment étrange et au-delà de mon essai, je me dis que je serai peut-être capable d’aider à ma manière bien que ça me semble compliqué. Vous êtes venu ici il y a quelques semaines, avez vous encore des choses en tête qui pourraient être des pistes, peu importe leur degré d’importance ou leur teneur ?
J’étais passé en mode focus, l’enthousiasme c’est bien mais je préférais parler de cette histoire avec le gamin et le pokemon de manière sérieuse. Ne serait-ce que par respect pour les personnes qui ont bossé dessus notamment monsieur Viridis. Faut savoir différencier les choses graves du reste et parler en conséquence (oui je fais pas forcément ça naturellement il a fallut que je m’entraîne un petit peu)
Monsieur Viridis, pardonnez la question, mais revenez vous ici régulièrement depuis votre dernière venue ?
Si son visage ne lui disait rien, son nom en revanche raviva dans l’esprit de son interlocutrice un semblant de mémoire, ou quelque chose s’en rapprochant. Quel genre de journaliste ignorait le visage des grands de la région ? Où avait-elle vécu ces dix dernières années, pour ne pas savoir reconnaître l’homme qui dirigeait Borao depuis près de six ans ? L’idée l’intrigua de plus en plus, l’inquiéta presque. Sans doute venait-elle d’arriver à Cinza et l’intendant se contenta de cette explication que son esprit rationnel ne manquait pas d’appuyer.
« — Peut-être devriez-vous faire un point sur les visages politiques qui dirigent la région » suggéra le puîné, l’air de rien « Pour une journaliste, cela fait tâche. Cette lacune risque de vous faire perdre bien des exclusivités » assura l’intendant.
Comment avait-elle fait pour se mettre au service de Visconti ? Luciano connaissait assez Giuseppina pour savoir que la propriétaire de l’Iniciativa ne s’entourait jamais de gens incompétents. Quand bien même cette apprentie journaliste n’était-elle qu’en période d’essais, quels genres d’arguments avaient pu bien pousser la rouquine à offrir à cette femme une chance ? Une femme qui, d’ailleurs, semblait avoir un problème avec les accords de la langue française. La perplexité avait gagné l’intendant, qui se garda malgré tout bien de mettre tout cela au clair de vive voix.
Si Luciano avait pu douter des compétences de son interlocutrice, bien vite Runa Sadda lui démontra qu’elle avait bel et bien la fibre des journalistes. S’avançant dans des suppositions qui s’avéraient exactes – malgré ce que Luciano avait pu prétendre, sa venue en ces lieux n’avait pas tout à fait rien à voir avec la disparition de Tiago – Sadda s’aventura à l’interroger, à faire preuve d’une curiosité qui le fit se raidir. Si l’implication de l’intendant de Borao dans cette affaire n’était pas un secret, Luciano la trouvait bien informée – un peu trop – et ses questions trop intrusives, trop nombreuses le firent sourciller.
« — Je n’ai pas souvenir d’avoir accepté une interview » lui fit remarquer Luciano.
L’entrain de la journaliste avait rencontré la mauvaise personne : Luciano Viridis n’était pas de ces hommes à se prêter au jeu de la questionnette, en particulier sur des sujets aussi singuliers. Les coups de projecteurs sur sa personne et sur ce qu’il faisait en dehors de ses occupations en tant qu’intendant de Borao étaient tout sauf à son goût et malgré son professionnalisme, Sadda s’y heurta de la plus rude des manière. Rustre, l’intendant ? Un peu ; en vérité, Runa avait simplement mal préparé le terrain, s’était jeté à l’eau un peu trop tôt. N’était-ce pas ainsi que le métier rentrait ?
Un cri en provenance du puits attira finalement leur attention. Les sens aux aguets, Gara fut la première à rejoindre l’amoncèlement circulaire et intriguée, la Lougaroc posa ses pattes griffues sur le rebords dans l’espoir d’en voir le fond. Jetant un regard en direction de la journaliste, Luciano s’approcha à son tour avec prudence … malgré les semaines passées, le souvenir de la nuée de Nosferaptis et de ce qu’elles avaient apporté avec elle était encore frais dans son esprit et parfois, en de rares occasion, Luciano apprenait de ses erreurs.
Oh il me donne des conseils ! C’est vrai que ça pourrait être quelque chose d’importer à potasser, c’est vrai que je connais pas grand monde au bout du compte et encore. Genre je connais ce monsieur parce que j’ai fait des recherches sur cette affaire en particulier et pour ça que je sais que c’est lui l’intendant de Borao. Boarf remarque si on m’avait posé la question j’aurai sûrement pas été capable de coupler les idées et de le citer mais ce ne sera que partie remise afin de mieux me comporter dans mon boulot ! Aussi vais-je me faire une petite note sur le haut de mes fiches disant clairement « Bosser les dirigeans de Cinza »
Vous avez raison ! C’est vrai que je n’ai pas eu l’occasion de le faire encore je vous remercie du conseil c’est gentil !
Bon attends si lui était de Borao c’était qui les autres… Maintenant que j’y penses j’ai surement dut entendre celui de la Sercena au détour d’une conversation impliquant mon padre mais je serai incapable de savoir dire qui c’est. Pour être honnête je m’en fou un peu de qui dirige quoi ça m’intéresse pas plus que ça, ce qui me tente davantage ce sont ce que font ces gens de manière concrète. Et d’ailleurs en parlant de truc concret je crois que je suis allé un peu trop vite en besogne : Monsieur Viridis semble un peu contrarié. Arg, mais il a raison je lui ai pas du tout demandé et je me suis précipité sans réfléchir à ça. Encore une chose à noter dans le coin juste en-dessous de la précédente note « Demander d’abord à poser des questions ». Je fais un piètre début ça je le conçois mais c’est en faisant des erreurs qu’on apprend moi je dis ! Pas de raison de prendre la mouche pour ça il avait raison de m’en parler ! En tout cas il est vraiment cool de me pointer mes piètres erreurs de débutant
Excusez moi c’est vrai que je vous ai pas proposé ! Oubliez ce que je viens de dire alors !
Là il y aurait pu y avoir plein de truc. Un gros blanc alors que je lui souriais ardemment, lui qui s’en va ou n’importe quoi d’autre que ce cri sorti du tréfond du puit. Instinctivement j’ai approché, quelques secondes à la suite de la pokemon du monsieur, regardant comme je pouvais à l’intérieur du cylindre. C’était terriblement glauque comme situation. Etait-ce un bruit qui indiquait peur, tristesse, désarroi, fureur ou joie… En vrai je sais pas trop j’ai tellement jamais cotoyé de pokemon de ma vie de manière régulière que c’est pas simple à dire ainsi. Et puis l’écho produit avec le puit n’aide vraiment pas mais vu le timbre (en tout cas j’imagine) ce n’est pas quelque chose à ignorer
Vous sauriez dire si ce qu’on entends est de bonne ou mauvaise augure ?
A cette question je défait mon serre-tête pour pouvoir regarder à l’intérieur librement sans risquer de le faire tomber en penchant trop la tête. Voyons voir dans tout les cas on peut pas descendre, mais me semble que y’a un moyen de passer un peu plus loin pour rentrer dedans. Dans tout les cas j’étais là pour enquêter c’est peut-être le bon moment pour commencer à remonter ses manches et y aller Par contre je sais pas du tout où est cette fameuse entrée
Je vais pas rester sans bouger ici, c’est une occasion d’aller voir de mes propres yeux. Monsieur Viridis, savez-vous par où il est possible d’accéder au puit ?
Oui je lui reposais une question mais je ne penses pas que celle-ci puisse rentrer dans le cadre d’une interview. Dans le sens que baaaaah je vais pas noter sa réponse pour la retranscrire plus tard. Non là on est dans l’instantané, le présent tout ça
Aux yeux du très protocolaire Luciano Viridis, cette femme était à ses yeux étrange, insouciante de la plus insolite des manières. Telle était du moins la vision de l’intendant, qui voyait la journaliste comme un papillon batifolant parmi les épines acérées du cactus qu’il était. Sans se chagriner des remises en places et des piques trop peu dissimulées de l’intendant de Borao, Runa Sadda rebondissait comme si de rien n’était et l’homme ignorait si c’était par idiotie ou par candeur. La réponse importait-elle vraiment ? Un peu oui, car Luciano aimait à savoir s’il avait affaire à une âme foncièrement stupide, ou juste trop jeune. Sans doute la suite des évènements ne manquerait-elle pas d’apporter une part de réponse …
A son tour, la journaliste s’approcha du puits, s’y pencha pour tenter de sonder l’obscurité que son regard rencontra. Si le grondement qu’ils entendaient était de bonne ou de mauvaise augure ? Par expérience, Luciano n’était pas sans savoir qu’un grognement ne laissait jamais rien présager de bon et singulièrement, l’intendant de Borao fit le choix de ne pas répondre à la question de la jeune femme qui, déjà, lui faisait part de son projet d’aller voir ça de plus près. S’il connaissait un passage pour atteindre le puits ?
« — Il y a un souterrain un peu plus loin, qui mène à la source du puits » expliqua l’intendant, désignant d’un signe de tête une direction en particulier.
Pour une raison qui lui échappait un peu, Luciano lui indiqua le chemin, poussa le vice à le lui montrer. Guidé par la connaissance des lieux de l’intendant, le groupe fut bientôt devant une sombre entrée creusée jadis par la main de l’homme. Tandis qu’ils s’approchaient de l’accès, le puîné aperçut deux yeux rouges briller dans les ténèbres, et lorsque le blond scruta la noirceur, incertain de ce qu’il avait vu, la vision disparut, laissant planer le doute dans le cœur du Viridis. Avait-il bien vu ?
Sortant de nulle part, un Brindibou les frôla de son vol, avant de s’engouffrer dans le tunnel. Mais qu’est-ce qui lui prenait à celui-là ? Quelle folie l’avait gagné, d’ainsi s’aventurer en terrain inconnu sans une once d’hésitation ? Luciano se questionnait encore quant au bien fondé d’avoir ramener cet oiseau de l’île. Comme pour accueillir l’arrivée de l’oiseau, un grondement résonna dans le tunnel, le même que celui qu’ils avaient entendu aux abords du puits. Quelle genre de créature les ténèbres cachaient-elles ? Cela avait-il un rapport avec les deux yeux rouges que Luciano avait cru voir ? A ses côtés, l’intendant perçut sa Lougaroc flairer les environs … et elle, qu’en pensait-elle ?
« — Vous avez l’intention de vous aventurer là-dedans ? » questionna Luciano à l’intention de la journaliste.
Bon je saurai pas si c’est grave ou pas mais c’est pas bien grave. D’un point de vue purement humain ce n’était jamais par plaisir que les gens qui se retrouvaient sous la torture se mettaient à grogner. Enfin torture ou autre chose qui puisse faire faire ce genre de bruit à quelqu’un. De la même manière que marcher sur un lego ou coincer son petit doigts de pieds dans le coin du lit et je peux vous dire que ces deux trucs là sont de la torture du quotidien ! Quelle idée aussi de faire des coins comme ça sur ces meubles (et encore plus de savoir pourquoi j’ai des lego chez moi). Au moins Monsieur Viridis est assez sympathique pour répondre à ma deuxième question qui demandait une potentielle autre entrée et même de m’y emmener sans emettre beaucoup plus de mot. Si il y avait au moins une info à garder pour l’instant c’était ce petit bout de chemin afin de garder le lieux dans mon eprit clairement Mais bon ça rendait pas l’endroit où on allait plus acceuillant ou plus agréable à regarder. C’était quasiment tout aussi sombre que de regarder dans le trou y’a quelques instants. Et pourtant il y a de la lumière ambiante imaginez donc la nuit ! De quoi raconter de terribles histoires au coin du feu… OH FAUDRAIT QUE JE FASSE CA UN JOUR MANGER DES MARSHMALLOW ET TOUT ! Mais avec qui ? J’avoue que je me suis pas fait suffisamment de pote pour pouvoir faire ce genre de sortie n’importe quand. Pas sur que la patronne serait du genre à accepter, ni monsieur Viridis. Comment ça les guimauves c’est moins important que ce qu’il se passe en face de moi EH OH JE FAIT CE QUE JE VEUX DANS MON ESPRIT DABOaaaaaR !
Désolé petit cri mental après m’être fait frôlé par un petit machin à plume, et les interrogations se poursuivent quand j’entends de nouveau ce bruit/grondement/grognement bref truc pas très glop
Moi ? Aller la dedans ? Pfff
Je me retrousse les manches en souriant vers lui-même
Evidemment ! Vous venez ?
Et hop me voilà commencer à rentrer dans la pénombre non sans allumer une petite lampe de poche histoire de ne pas trop être dans le noir. Bon visiblement l’espèce de hibou ne s’était pas contenté de rester à l’orée du passage et s’était enfoncée plus profondément. Est-ce que c’était au moins possible de voir où menait le puit, si il y avait un petit peu de lumière venue du plafond ? Et surtout réentendre un… Bruit comme tout à l’heure. Ouais définitivement pas loin et le truc qui doit l’émettre doit faire une taille très correcte. C’est puissant comme bruit. Tiens est-ce que ce ne serait pas une corne qui dépasse de derrière ce pan de rocher ?
Je me tourne en arrière, essayant de chuchoter tout en faisant porter ma voix (ce qui techniquement fait que je ne chuchote plus on est bien d’accord)
Psssst, y’a quelque chose ici !
Je m’avance encore un petit peu, tout ça pour finir par voir la chose dans son entier. C’était un pokemon à n’en point douter et j’en ai vu pas mal dans les arènes broyer leur proies, suffisamment pour connaître leur nom : Scarabrute. Mais il n’avait pas l’air spécialement en forme bien que pas très heureux que je le braque de mon mini-projecteur, ni de ma présence d’ailleurs. Mais le fait qu’il ne daigne même pas se lever pour me chasser me semble aussi être une bonne indication que ça ne va pas. Et si c’est bien lui qui grogne c’est peut-être parce qu’il lui est arrivé quelque chose
Monsieur Viridis vous vous y connaissez en soin pokemon, ou ne serait-ce que regarder de loin ce qu’il a ?
Ca se trouve il est tombé dans le puit et la chute a du l’impacter suffisamment pour lui faire mal. Les pokemon ça a beau être robuste des fois il suffit de pas grand-chose pour s’exploser le mollet ou je ne sais quoi
Maintenant qu’il y pensait, Luciano n’était jamais entré dans ce tunnel. Quelques semaines auparavant, l’intendant de Borao s’était contenté d’explorer en surface, laissant les recherches souterraines à l’autre équipe, dont Elsa-Mina avait fait partie. Loin d’être tout à fait à l’aise avec l’idée d’avoir au-dessus de sa tête des tonnes et des tonnes de terre – Luciano Viridis était un bureaucrate, pas un explorateur – l’homme s’avança dans l’obscurité avec prudence. Limité par le maigre filet de lumière qui sortait de la lampe de poche de la journaliste, sa vue restreinte n’était pas pour l’encourager à aller gaiement de l’avant. Gare à Toi elle-même avançait avec lenteur, flairant chaque cailloux et chaque recoin dans l’espoir de déceler les potentiels dangers qui les entouraient.
La journaliste, elle, faisait preuve de moins de réserve que lui.
Le courage avait-il quelque chose à voir dans tout ça ? La fierté de Luciano voulait croire que non et son avis sur la question était bien différent. La suffisance de Luciano Viridis avait trouvé dans cette disparité une bien autre explication qui, évidemment, confortait son amour-propre au détriment de sa partenaire de fortune. Finalement, leur escapade sous-terraine leur fit rencontrer la créature responsable des grognements entendus, et la question de la journaliste attira son attention … lui, s’y connaître en soin pokémon ?
« — Je connais quelques petites choses, oui » répondit l’intendant « Mais je ne suis pas certain que notre ami ici présent soit enclin à nous voir approcher » ajouta-t-il.
Sans doute ce Scarabrute était-il sauvage, et donc hostile. Comment était-il arrivé dans ce puits ? C’était une bonne question et maintenant qu’il y était, Luciano se demandait comment l’animal allait pouvoir en sortir. Était-il coincé ? Blessé ? Guidant la journaliste de manière à ce que le faisceau lumineux de sa torche vienne éclairer la créature, Luciano scruta le pokémon, se hasarda à s’approcher. A ses côtés, les sens aux aguets Gara se tenait prête à tout, et surtout au pire.
« — On dirait qu’il est coincé » déclara le puîné.
A bien y regarder, le Scarabrute était entouré de pierres qui, agglutinées autour de lui, entravaient ses mouvements, l’empêchaient de bouger. Comment était-ce arrivé ? L’intendant n’en savait rien. La vie était parfois d’une cruauté sans appel.
« — Il y a un risque non négligeable que sa patte se soit brisée sous le poids des pierres » ajouta finalement l’intendant.
Quoi faire alors ? A n’en pas douter, aider ce Scarabrute était dangereux, risqué … sans compter que Luciano n’oubliait pas les yeux rouges furtivement apparus lors de leur arrivé dans le tunnel et qui, de toute évidence, n’appartenaient pas au pokémon insecte. Quelques chose d’autre traînait ici et Luciano ne savait pas quoi.
Difficile d’argumenter contre ce que disais mon partenaire de fortune, c’est pas le genre de pokemon qui te laisse approcher librement en repartant avec tout tes membres au complet. Encore une fois j’ai déjà suffisamment vu de match pour savoir que s’approcher trop près de ces espèces de cornes/mandibules sont une des pires idées qu’un être humain normalement constitué pourrait avoir. A moins d’avoir une confiance aveugle en son pokemon SAUF QUE CEST PAS MON POKEMON. J’essayais de voir un petit peu autour de lui voir si il y avait eu genre trace de combat ou quoi qui pourrait expliquer sa présence ici en attendant que peut-être monsieur Viridis trouve ce dont il pourrait s’agir, même de loin… Pas que je présente trop d’empathie envers le pokemon mais simplement que je trouve ça normal d’aider un truc dans le besoin car c’est ce qu’il semble être le cas Je reçois quand même quelques indications d’où poser la lumière de manière plus précise et maintenant que je fait le tour de la silhouette j’en viens à penser la même chose que lui, il avait l’air effectivement coincé. Non pas que les pierres autour donnaient pas déjà un bon indice mais c’est vrai que ça me saute au yeux assez vite maintenant. La question était surtout comment c’était arrivé ? Y’aura eu une chute de pierre au plafond et si oui comment ? Bon la cause était pas le plus important de toute façon, ce qui était prioritaire en soit c’était ce pokemon
Mouais… Si c’est le cas même si on le arrive à le sortir de là il aura du mal à repartir
Comment que c’est t’y qu’on allait faire du coup ? L’approcher c’est pas la bonne option au risque de blessure pour nous et il pourra pas s’en aller sans se faire mal voir même pas s’en retourner du tout vu qu’il aurait du mal à se lever. En soit je vois qu’une seule solution ce serait de le faire rentrer dans une pokeball et de l’emmener se faire soigner avant de le relâcher une fois que ce serait fait. C’est en tout cas ce qui me semble de un le moins dangereux pour nous et le plus efficace pour lui. Est-ce que j’avais au moins une pokeball sur moi…
Monsieur Viridis, c’est peut-être un peu rapide comme possibilité, mais permettez que je l’emmène aux urgences dés que possible ? En soit ça vous impacte pas mais je préfère vous poser la question au préalable des fois que vous auriez d’autre plan
La vraie question était néanmoins est-ce que le pokemon allait se laisser faire… En espérant qu’il soit suffisamment faible pour qu’il puisse rentrer dans une ball sans faire d’histoire. Vous saviez que j’ai jamais lancer de ces trucs la dans une vraie situation de type capture ? J’ai souvent joué avec des fausses ou des vides, mais j’ai jamais tenté de faire une capture depuis que je suis sortie de ma prison. Ca m’a jamais vraiment traversé l’esprit non plus, mais la la situation était plus du genre « Je le capture puis je le donne aux médecins puis je le récupère puis je le relâche dans le coin » Bon, l’heure de vérité après avoir trouvé un de ces gadgets dans le fond de mon sac. En vrai je sais même pas pourquoi j’en avais une sur moi mais pour le coup que ça me servira vraiment ! Je m’agenouille suffisamment loin pour pas être assez proche pour me faire dépecer la tête avant de montrer la balle au pokemon
Je te propose un truc. Tu vas là-dedans, je t’emmene te faire soigner et quand tu iras mieux je te ramène ici. Ca te va ? Bon que ça t’aille ou pas je vais quand même essayer de te mettre dedans mais au moins je te préviens avant
J’ai jamais vraiment su si ces créatures comprenaient le langage humain. Au pire ce serait un bon article à rédiger et sur lequel s’informer ! Aller doucement de bas en haut je lance la boule relativement doucement (je vais pas lui faire un direct dans l’oeil j’suis pas un batard) et après un petit flash rouge qui le fait disparaître à l’intérieur, elle bouge une fois… deux fois… trois fois… Et se fige après un petit clic. Eh bien on peut continuer à présent non ? A moins que monsieur Viridis soit moyen enclin à continuer surtout maintenant qu’on a identifié le bruit qui nous attirait jusqu’alors
Vous voulez continuer ou on fait demi-tour maintenant que la source du bruit est plus ou moins réglée ?
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