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Holding out for a hero | ft. Isaïah

Posté le Lun 6 Juin - 9:33
Loup Kelder
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• Loup & Isaïah •

Where have all the good men gone
And where are all the Gods ?
Where's the streetwise Hercules to fight the rising odds ?
Isn't there a white knight upon a fiery steed ? ♪


Oh, bien sûr, j'avais déjà été confronté à des détracteurs de tous poils. C'était le lot de ceux qui ne se privaient pas de clamer leurs opinions haut et fort : nous avions autant de capacité à rassembler autour de nous des élans de ferveur insoupçonnée que de récolter les foudres des envieux trop offensés par nos arguments pour en soutenir la hardiesse. Je m'efforçais toujours de répondre aux récriminations de mes opposants officiels en face à face médiatique, ou par interviews interposées, mais certains aspirants révolutionnaires aux moyens plus limités aimaient à me menacer directement sous ma fenêtre - façon de parler, bien sûr : la villa des Kelder était très bien protégée et cernée de plusieurs hectares de terrain clôturés, eux-mêmes placés sous la surveillance intraitable d'un vaste réseau de caméras en liaison constante avec les infrastructures de police, si bien que la moindre tentative d'intrusion se soldait généralement par un échec cuisant et un étalage ahurissant d'imbécilité de la part du délinquant concerné. Ça ne retenait pas les plus téméraires d'essayer - ou du moins, de s'arrêter devant nos portes automatisées pour perpétrer vandalisme et ignominies d'une sorte ou d'une autre. Les vigiles s'occupaient de les chasser, la plupart du temps. Mais, cela dit, ce système avait ses failles.

La plus notable résidait sans doute dans le cas où les ennuis venaient à ma rencontre à la sortie de l'école plutôt que sur le pas de ma porte : à ce moment, je n'avais qu'Oracle pour assurer ma protection, ce qui était déjà une solide assurance en soi. Je supportais mal la téléportation, mais il fallait admettre son efficacité lorsqu'il s'agissait de me tirer des pires embûches. Le pouvoir de mon oiselle avait déjà fait ses preuves à de nombreuses reprises ; aussi, conforté par la présence d'une porte de sortie en permanence à ma portée, il était rare que je me déplaçasse la tête basse, même au beau milieu de la plus sordide des ruelles de San Camari.

Et encore moins, de fait, devant mon propre lycée.

Ce jour-là, pourtant, les étoiles avaient visiblement décidé de s'aligner dans une conjoncture fort improbable et très peu engagée en ma faveur. Je quittai comme à mon habitude l'établissement après un harassant cours de mathématiques qui avait eu raison de mes dernières ressources, bien déterminé à rallier au plus vite ma demeure afin de jouir de mon habituel chocolat chaud de fin de journée. Oracle trottinait à mes côtés pour m'ouvrir la voie parmi la foule empressée des élèves tout aussi avides de liberté ; le chaos et le brouhaha ambiants rendaient mon appréciation des distances plus difficile qu'à l'accoutumée, et je gardai une main prudente sur la tête de ma partenaire cependant que ma canne glissait sur le sol, tant dans une façon de marquer mon arrivée que de jauger des obstacles mobiles qui persistaient à entraver ma route. Le poids de mon sac sur mon dos, alourdi par toute la technologie que j'étais obligé d'emporter afin de suivre les cours, n'arrangeait pas mon sentiment de lassitude et ce fut d'un pas un peu traînant que je m'extirpais enfin de l'enceinte du lycée, dont j'appréhendais heureusement les abords avec l'automatisme mécanique de l'habitude. Afin d'éviter les ennuis comme ceux que je m'apprêtais bientôt à vivre, je me faisais en général reconduire chez moi par un chauffeur personnel, mais cette semaine-là, le pauvre avait été indisposé par une petite grippe de saison. Comme il n'était pas question de le faire travailler dans son état et que la perspective d'une promenade dans les rues de San Camari n'avait jamais été pour moi source de répugnance, j'avais informé ce vaillant homme que je rentrerais à la villa par mes propres moyens le temps qu'il se remît de son mal.

Ainsi me retrouvai-je à regretter un peu ma noble décision, alors que mes jambes peinaient déjà et que ma colonne vertébrale suppliait mon sac à dos de lui accorder grâce. Je poussai un soupir, réajustai la position de l'accessoire sur mon dos et me tournai résolument à ma droite - la direction que je savais devoir prendre pour rallier mon foyer. J'allais ébaucher le premier pas d'une longue série lorsqu'une voix goguenarde, dégoulinante d'ego mal placé et d'intention malveillante, lança derrière mon épaule :

« Alors, tronche de Nosferapti, on a pas son carrosse aujourd'hui ? »

La pique lui suscita un gloussement irrépressible, trop imbu de sa propre méchanceté pour savoir se maîtriser. Je pris une grande inspiration. Ce n'était pas la première fois que je me voyais accoler des noms d'oiseau, ce ne serait sans doute pas la dernière, aussi laissai-je la moquerie glisser et voulus reprendre ma route.

« Hep hep vieux, tu crois pas que tu vas te barrer comme ça. »  

La perplexité plissa mon visage alors que la seconde voix surgissait juste devant moi, bien plus proche que je ne m'y étais attendu. Oracle avait marqué l'arrêt et je fis de même, tous mes sens soudain en alerte. Quelques pas menaçants m'informèrent que j'étais bel et bien encerclé ; nous ne nous trouvions donc pas dans une situation où je subissais la vilenie ponctuelle d'un camarade jaloux. Je refusai de leur laisser entrevoir la moindre once de crainte, cependant, et me redressai comme si leur petite manœuvre ne m'avait pas ébranlé - sans quitter pour autant le contact rassurant du plumage d'Oracle.

« Allons, est-ce que vous êtes réellement en train de tenter ce que je crois ? » énonçai-je d'une voix ferme. « Vous en prendre à moi si près du lycée ? En plein jour ? »  

La deuxième voix partit d'un rire vicieux qui fit descendre malgré moi un frisson désagréable le long de mon échine.

« Ah ! T'es pas aveugle pour rien, toi. »

La tension me gagnait à une allure croissante, cependant rien dans le comportement d'Oracle ne sembla trahir un danger imminent - ce voyou bluffait-il ? Il reprit avant que je n'eusse le temps de répliquer, narquois jusque dans le choix de ses mots :  

« Mais 'toute façon, t'en fais pas, Aiglon, on est pas là pour te voler dans les plumes. » Une brève pause entrecoupée par le ricanement étouffé de l'autre agresseur dans mon dos. « On est pas assez cons pour ça.

— Heureux d'apprendre que vous avez cette présence d'esprit, »
rétorquai-je sans ambage. « Maintenant, si vous pouviez en venir aux faits et me laisser passer, que nous rentrions tous chez nous sans regrets ce soir ?

— Putain, il a vraiment le même culot qu'à la télé ! C'est fou, même comme ça il arrive encore à décrocher sa grande gueule ! »
s'ébahit le garçon derrière moi d'un ton si chargé de fiel que j'en frémis une seconde fois.

« Calme-toi, Junior, » répliqua son partenaire, dont le timbre plus grave portait à croire qu'il était l'aîné du duo - et sans doute aussi celui à l'initiative de cette triste embuscade. « Tu vois, t'es pas aussi apprécié que tu l'penses, poussin, » reprit-il à mon intention, cette fois. « T'es marrant, à donner des leçons aux gens depuis ta tour d'ivoire. Mais est-c'que t'as seulement vu ce qui s'passe au bas de ta rue ? Oh merde, c'est vrai, » rigola-t-il avec cruauté, « Tu verras jamais rien. Et ça, c'est autorisé à faire des choix qui chamboulent des vies ?

— C'est à cause de ta putain de famille que notre sœur a été virée, »
finit par cracher le plus jeune, dévoilant par la même occasion la cause de leur ressentiment. « Vous aviez pas déjà assez, vous fallait aussi prendre son hôtel et jarter tous ses employés ?

— Nous ne sommes pas directement responsables des licenciements qui ont lieu dans les entreprises que nous rachetons, »
martelai-je sans flancher, en dépit du tremblement incontrôlé qui m'avait saisi et que je tentais du mieux que je pouvais de masquer en resserrant ma prise sur la poignée de ma canne. « Ce sont des décisions qui reviennent aux directeurs des filiales, pas à...

— C'est vous qui les mettez à cette place ! »
brailla le gamin tandis que sa voix faisait un bond dans mon dos, signe qu'il s'était jeté dans ma direction.

« Ça suffit, Junior ! » L'injonction rappela l'intrépide à l'ordre, et la crispation qui s'était emparée d'Oracle à la perspective d'un Téléport d'urgence se dissipa un peu - juste un peu. « On va pas cogner, on va discuter. » L'autre, qui avait peut-être mon âge, semblait plus posé que son cadet en dépit de la haine partagée qui perçait au travers de son timbre nonchalant. Si j'usais assez bien de mes mots - et c'était là un art qui me connaissait - peut-être serait-il possible de m'extraire de cette épineuse situation sans recourir à des solutions drastiques. « Eh bien, si vous voulez parler, je vous écoute. Vous qui avez l'air de me connaître sur le bout des doigts, vous devez savoir que je ne rechigne jamais à la conversation, » les bravai-je non sans une pointe de sarcasme - qui aurait pu me coûter cher, je le savais, mais par quelque miracle une bonne étoile persistait à veiller sur moi même en ces sombres circonstances. Mon opposant ne releva pas l'affront.  

« Comme Junior t'a dit, notre grande sœur s'est faite gentiment remercier quand tes p'tits copains se sont décrétés nouveaux patrons de son enseigne, » m'exposa-t-il, toujours avec cette langueur ironique qui sinuait autour de moi comme un Arbok affamé, à la recherche du meilleur endroit où frapper. « Sauf que contrairement à tes darons pétés de thunes, nous on avait pas trop de moyens de survivre sans son taf. Comment on fait maintenant, hein, pour pas crever dans la rue ? »  

Un avertissement psychique en provenance d'Oracle secoua mon esprit : l'adolescent s'était rapproché de moi, assez près pour que je sentisse sa silhouette couper la caresse fraîche de la brise sur mon visage. « Mais d'après ce que t'arrêtes pas d'répéter à la télé, tu penses aux gens comme nous, hein ? Aux clochards et aux oubliés du système ? Bah c'est l'occasion de prouver que c'est pas qu'des paroles en l'air, poussin. Si tu t'soucies vraiment de nous, aboule l'oseille. Donne-nous un moyen d'nous en sortir. Toi qu'es toujours à causer justice, » s'esclaffa-t-il, « s'rait temps que tu passes des paroles aux actes.

— Que tu nous paies rétribution, »
renchérit le plus jeune en appuyant lourdement sur les syllabes du dernier mot, qu'il avait sans doute volé à l'un de mes discours - et s'était entraîné à prononcer juste pour ce moment.

Je serrai les dents, la main gauche plongée dans les plumes de mon oiselle. Que devais-je faire ? L'attitude de ces deux brutes n'était pas encore franchement agressive malgré leur hostilité manifeste, cependant rien n'indiquait qu'ils retiendraient leurs pulsions très longtemps. La tentation de me soustraire à leurs griffes grâce à la téléportation d'Oracle restait puissante dans mon esprit, et si je n'y cédai pas, c'était bien car quelque chose en moi s'était piqué de leurs petites attaques et de leurs sous-entendus. Peut-être était-ce là exactement l'effet qu'ils cherchaient à provoquer, mais je ne pouvais m'empêcher de me sentir touché par leur discours au cœur même de mes valeurs. Racontaient-ils la vérité au sujet de leur sœur ? Si c'était le cas, leur situation était réellement déplorable et je n'aurais eu nulle peine à compatir à leur sort ; j'aurais même apprécié de leur venir en aide au mieux de mes possibilités. Cela dit, j'avais dit vrai en leur expliquant que je n'avais pris aucune part dans la déconvenue qu'ils avaient essuyée, et je n'appréciais pas tout à fait d'être acculé et accusé de la sorte pour des dommages que je n'avais pas commis. Et puis, si ces mécréants avaient imaginé cette histoire sur toute la ligne juste pour tirer profit de ma sympathie...

Ma décision enfin arrêtée, j'ouvris la bouche pour faire part du fond de ma pensée, quand soudain...     

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• Lyr'se Aquilae •
Posté le Mar 7 Juin - 17:28
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Holding out fort a hero


Sonnerie. Fin des cours. Un sourire apparaissant soudain sur un visage qui reflétait l’ennui total. Ramassant tes affaires en trombe, tu sors rapidement de la classe en passant par dessus une table. « Isaïah ! » Te réprimande le professeur alors que tu es le premier qui sort de la salle de cours. Ta jumelle te rattrape rapidement. Tu souris à Leysa en passant ton bras derrière sa nuque et dépose un baiser sur la joue de ta jumelle. « Bon ! On se la fait cette course jusqu’à la maison ? » Un débat demeurait entre Leysa et toi. Un énorme débat. Elle disait qu’en prenant la route, en courant elle arriverait avant toi qui passerait par les toits. Pari tenu. Sourire malicieux et complice, tu la traines jusqu’au portail du lycée. Le point de départ est le même. « 3. 2. 1. GO. » Vous partez en furie l’un comme l’autre. Puis, dévie de son chemin et commence à grimper un arbre pour prendre de la hauteur alors que ta sœur cours à toute vitesse. Par l’arbre, tu atteins une toiture d’un cabanon en ferraille, un espèce de garage. Sauf qu’alors que tu allais grimper sur un toit un peu plus haut pour courir et sauter jusqu’à chez toi, des bruits t’interrompent. Tu tournes le visage vers les voix, un peu fortes et surtout avec un ton plutôt agressif et cherchant les problèmes. Observant la scène, tu aperçois alors Loup Kelder. Un type de ta classe. Tu n’as pas spécialement d’attache avec lui mais tu le respectes. Tu n’es pas d’accord avec sa philosophie. Philosophie des Kelder qu’il suit parfaitement. Non, tu es totalement contre. Toi, tu veux devenir dresseur, même Maître pokémon. La philosophie des Kelder t’en empêchent. Cependant, tu le respectes énormément car malgré sa cécité, c’type, il a du cran. Beaucoup de cran. Et d’ailleurs, tu l’entends à la façon dont il tient tête à ces deux types. Parmi les deux, un est un peu plus âgés que Loup, toi et le second assaillant du Kelder. Les deux types sont blonds, se ressemblent. Surement frères. Le plus jeune commence à perdre patience. A sa voix, tu le reconnais. Il est ton voisin. Tu as entendu dire, effectivement, que sa mère avait perdu son travail. Qu’ils étaient à deux, lui et sa famille, d’être expulsé de chez eux. C’est d’ailleurs ce qu’ils expliquent à Loup. Ou non, c’est d’ailleurs ce qu’ils reprochent au Kelder. Les yeux partant au ciel, tu es quelque peu agacé par leur comportement des deux blonds. Tu observes le pokémon de Loup qui semble calme pour le moment. Loup avait la chance de pouvoir emmener son pokémon avec lui à l’école. Toi, ton frère ne voulait pas. Parce qu’en plus Thor a la toison électrifié et il pourrait électriser quelqu’un malgré lui. Puis, du coup le riolu de Leysa reste avec ton fidèle ami. Bon, après, Loup a son pokémon, mais c’est plutôt une nécessité en soit. Tu le comprends bien. Mais, ça reste une chance. Tu te tâtes à intervenir. De toute façon, Leysa a déjà pris trop d’avance, et tu vas perdre ta course, autant intervenir, non ? C’est ainsi, que lorsque le dernier mot sortant de la bouche du plus jeune en détachant chaque syllabe de manière menaçante, tu prends ta décision. Tu descends subitement du dessus de ce qui semble être un garage et tombe tel un super-hero sur le sol. Un genou sur le sol, une main à plat à coté de ce genou. Tu te redresses et te glisse entre le Kelder et l’aîné. « Il te doit absolument rien, Jones. » Jones, c’est leur nom de famille. Le cadet prend alors la parole. « Occupes toi de tes fesses, Bracstor. » Tu roules des yeux, sourire en coin provocateur. « Laisses les grands parler, Junior. » Dis-tu en détachant les syllabes pour te moquer. L’aîné te fixe dans les yeux et alors qu’il s’apprêtait à te pousser de son passage, tu lèves ton poing et lui étale sur le visage. « Bouges. » Dis-tu sur un ton menaçant, alors que le blonde recule d’un pas. Tu tournes le visage vers le cadet qui a déjà pris ses distances, surement de peur que tu lui en décolles une également. T’es un bagarreur, c’est pas nouveau d’entendre ton nom dans une bagarre. « Je m’occuperai de toi, plus tard. » Te menaces le plus grand. En garde, prêt à parer un coup, tu souris encore avec cet provoquant. « Ce sera avec plaisir que je t’apprendrai les bonnes manières. » Clin d’oeil et baiser mimer, les deux frères s’éloignent non sans te lever leur majeur. Tu te redresses une fois que tu es sur qu’ils sont suffisamment loin de vous. Puis, tu te tournes vers Kelder en tendant ta main à la pokémon qui ne bronche toujours pas. Remettant ta veste en cuir correctement, tu prends de nouveau la parole. « A leur place, j’aurai honte de m’en prendre à toi. » Dis-tu simplement. Ce n’est pas si, Loup pouvait faire quelques quant à la situation professionnelle de la matriarche des Jones. « Tu vas bien au moins ? » Dis-tu avec calme, le regardant. Il ne te voit pas, mais tu as quand même ce regard compatissant.
KoalaVolant
Posté le Jeu 21 Juil - 13:31
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...Quand soudain, un météore vint couper court à la conversation dans un grand fracas de tôle malmenée et de sol percuté.

Je sentis l'air souffleter mon visage au passage de la chose, quelle qu'elle fût, qui venait de chuter du ciel non loin de moi et de mes deux tourmenteurs ; sur le coup de la surprise, j'esquissai un mouvement de recul instinctif, certainement suivi par le duo de frères dont l'aîné étouffait un juron. Oracle ne trahit pas d'émotion face à cette apparition impromptue - peut-être l'avait-elle déjà perçue dans une vision ? - mais l'attention méfiante qu'elle avait porté à l'égard de mes agresseurs se détourna d'eux pour se muer en une curiosité plus lointaine. Elle ne paraissait pas inquiète de la suite des événements, ce qui avait l'heur de me procurer un certain soulagement.

Un froissement de tissu, prolongé d'une série de pas, m'indiqua que ce que j'avais pris pour un météore était en réalité un être on ne pouvait plus humain ; qui il était, d'où il venait, pourquoi il intervenait et surtout, pourquoi il avait décidé de surgir de manière si incongrue, autant de questions en suspend dans mon esprit qui n'eurent pas le temps de franchir mes lèvres. Au léger avertissement mental d'Oracle, je reculai : l'individu s'était placé devant moi pour s'interposer dans la discussion qui m'opposait à mon détracteur. « Il te doit absolument rien, Jones. » Mon visage s'étira d'étonnement : je reconnaissais cette voix. C'était celle d'Isaïah Bracstor, un de mes camarades de classe... et le frère jumeau de Leysa. Si je communiquais de plus en plus fréquemment avec la jeune fille, et me prenais, même, à la considérer comme une bonne amie, j'avais moins souvent échangé avec son frère, faute d'occasions véritables pour faire plus ample connaissance ; je le savais seulement d'une nature impulsive, à l'image de sa sœur, quoique moins prompt aux interminables monologues qu'à la brutale simplicité de l'action. « Occupe-toi de tes fesses, Bracstor, » répliqua le plus jeune de nos deux interlocuteurs, toujours planté à une proximité inconfortable de mon dos. « Laisse les grands parler, Junior, » riposta Isaïah d'un ton narquois, le surnom prenant dans sa bouche moqueuse des allures d'insulte. La tension monta d'un cran entre les belligérants ; malgré le risque que représentait une opposition nette à ce conflit latent, je refusais de laisser la colère exploser, quand bien même les trois autres garçons n'espéraient rien d'autre. « Écoutez-moi, » commençai-je du ton le plus raisonnable, le plus calme que je pus composer. « Nous pouvons régler le différend comme des personnes civilis... »

Une brusque agitation, d'autres froissements de tissu, puis un choc sourd : Oracle banda les muscles et l'esprit par réflexe, prête à nous protéger, alors que la lutte avait éclaté entre Isaïah et l'aîné des Jones. « Bouge, » gronda mon camarade comme un Malosse en colère. J'entendis Junior derrière moi aspirer une exclamation stupéfaite, presque apeurée, alors que ses pas s'éloignaient prestement. « Je m’occuperai de toi, plus tard, » répliqua son grand frère après un silence qui me parut trahir de la douleur. Je ne savais ce qu'Isaïah avait bien pu lui infliger, mais ce fut suffisant pour moucher toute velléité de représailles chez les deux vauriens. Ils s'écartèrent sur une ultime provocation du jumeau Bracstor, non sans nous gratifier l'un et l'autre de quelques derniers surnoms peu reluisants, enhardis par l'échappatoire rassurante de leur fuite. Bientôt, les appellations disgracieuses se noyèrent à l'horizon de mes perceptions, jusqu'à totalement disparaître.

Moi qui m'étais figé sur place au moment des hostilités, je sentis mes muscles se relâcher.

« À leur place, j’aurais honte de m’en prendre à toi. » La voix d'Isaïah s'était sensiblement radoucie ; la main gauche plongée dans le duvet d'Oracle, la main droite serrée sur ma canne, je tentai de reprendre le contrôle des derniers frissons qui me parcouraient l'échine sous le maintien droit de mon dos et de ma tête. « Ils ne sont pas les premiers à essayer, et ne seront pas non plus les derniers, » dis-je avec fatalisme. « Pour tout dire, on m'a déjà tenu des propos pis encore. » Pas seulement des propos, si je devais aller au bout de ma pensée ; mais ce n'était ni le lieu, ni le moment de ressasser d'aussi désagréables souvenirs. Isaïah saurait se contenter de savoir que j'étais, si ce n'était un habitué de ce genre de situations, au moins conscient de leur existence - et de leurs conséquences.

« Tu vas bien au moins ? » s'enquit-il. Sa sollicitude me prit de court, dans le bon sens du terme ; je ne m'attendais pas à susciter pareille empathie chez lui, pas, du moins, avec l'idée que je me faisais de son tempérament bouillonnant. Mais encore une fois, je n'aurais pas cru non plus qu'il se matérialiserait des hauteurs pour voler à mon secours. D'ailleurs, comment avait-il fait pour me retrouver en cet instant propice ? M'avait-il suivi depuis la sortie du lycée ?

« Ça va, oui. Ils ne m'ont pas blessé, seulement... malmené verbalement. Merci, Isaïah... car tu es bien Isaïah Bracstor, n'est-ce pas ? Le frère de Leysa ? » La précision n'était pas vraiment utile - y avait-il un autre Isaïah Bracstor dans notre école ? - néanmoins je ne pus réprimer mon désir d'en avoir le cœur net. « ...Merci, donc. Je ne m'attendais pas à l'intervention de qui que ce soit, et encore moins la tienne, je dois avouer, » fis-je avec un léger rire. Désormais que la menace était écartée, je recouvrais peu à peu mon assurance coutumière. « Mais ce n'était pas nécessaire de recourir à la force... Comme je t'ai dit, ce n'est pas la première fois que je suis confronté à ce genre de personnages. J'aurais fini par trouver un moyen de négocier à travers leur petite tentative d'intimidation. Répondre aux brutes par la violence ne fait qu'engendrer toujours plus de violence, » affirmai-je en appuyant mes propos de quelques tapotements de ma canne. « Enfin, loin de moi l'idée de vouloir paraître ingrat. Ce n'est pas tout le monde qui aurait eu le cran de s'imposer pour secourir une personne en difficulté dans la rue. Tu es vraiment tombé à point nommé, si tu me permets l'expression ! Oh, à ce propos... tu vas bien, toi aussi ? J'ai l'impression que tu as fait une sacrée chute pour me venir en aide. » Le bruit de tôle torturée qui avait précédé son arrivée me laissait croire qu'il avait bondi d'un toit ; je n'osais imaginer quelle distance il avait dû parcourir avant d'atterrir sur le trottoir, ni quel impact ses genoux avaient dû encaisser. Sans compter les coups qu'il avait échangés avec le frère de Junior... « Si tu as besoin, Oracle peut te ramener chez toi en un clin d’œil - ou plutôt un Téléport. C'est le moins que je - que nous puissions faire pour te remercier. » Oui, même si je n'approuvais pas son usage de la force, je ne pouvais décemment pas le renvoyer comme un malpropre après qu'il se fût mis en danger pour moi.                  

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• Lyr'se Aquilae •
Posté le Dim 24 Juil - 12:24
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A peine Loup a-t-il le temps de parler d’être civilisé que ça part au carton et que tu fais fuir ces deux abrutis illico presto. Cependant, une fois qu’ils sont partis, tout redescend très vite en pression. Ainsi, tu peux te préoccuper du bien être de ton nouveau protégé. Tu fronces les sourcils alors que le garçon en face de toi, annonce avoir comme l’habitude d’être agressée. Cela ne te plait pas du tout, mais tu ne réponds rien. Pour le moment. Tu te contentes de savoir s’il va bien. Alors qu’il confirme, tu souris quand il te demande si tu es le frère de Leysa. « A moins qu’il y ait un autre Isaïah Bracstor à Cinza, ouais j’suis bien l’frère de Ley. » Tu ne te vexes pas de la suite. Car personne penserait que tu viendrais secourir quiconque. T’es plutôt la brute que le sauveur, du moins c’est l’image que tu donnes. Mais en fait… t’es l’inverse, si tu malmènes c’est jamais pour rien, il y a toujours cet aspect justicier derrière. Tu écoutes tout son monologue, sans le couper, observant le Xatu a ses côtés qui te fixe sereinement. Une fois que Loup a finit de parler, il te fait une proposition qui pourrait bien arranger ton histoire de défaite contre Leysa. Tu souris en coin. « Bah déjà… de rien. » Dis-tu simplement avant d’hausser les épaules. Ce sont des mimiques que tu possèdes, tu es bien conscient qu’il ne peut pas les voir. « Cela dit, si je l’avais pas fait, Leysa m’aurait étripée. » Ce qui était vrai, mais pas que… « Puis, c’est trop facile d’être deux contre un. » Tu regardes Thor avant de reprendre. « Pis, dans l’idée j’suis d’accord avec toi. Mais, eux, si tu continuais comme ça, tu as beau partir sur un discours anti-violence, ils t’auraient tabassés. » Tu marques une pause avant de reprendre. « Le truc étant que ces gars-là, ils sont à deux doigts de finir à la rue et ils détestent ta famille. Se venger sur toi, c’plus facile. Et c’est malheureusement pas tes discours, aussi justes soient-ils qui va les calmer. Parfois, un bon coup bien placé, ça calme la situation avant même qu’elle ait eu le temps d’envenimer. » Un sourire sur ton visage, un sautillement sur tes jambes, tu fini enfin ton explication. « Je suis un bagarreur, c’pas toujours bien. Mais, comme certains pokémons j’ai besoin d’action. C’tout. » Puis, tu hausses les épaules. « Et pour tout te dire, tu as eu une chance que je passe dans le coin et surtout que je m’arrête. Normalement, je suis en train de faire une course avec Leysa. Elle persiste que les rues sont plus rapides que les toits pour rentrer chez nous. Je voulais lui prouver le contraire. Mais, du coup, ta proposition de Teleport, me fera gagner quand même. J’ai donc un peu de temps devant moi, si tu veux qu’on discute un peu. C’pas toujours facile de se faire agresser par des idiots comme ça, j’imagine. » Tu te places alors à côté de lui, comme pour marcher un peu avec l’ami de ta jumelle, qui pourrait bien devenir un ami à toi avec le temps. « Tu leur mettrais des coups de ta canne, là… ça en calmerait plus d’un, tu sais ! »
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