Liste des combats J'ai combattu Emolga. Mon Pokémon Tanzanite le Rapion m'a assisté. Nous avons gagné. J'ai combattu Nirodelle. Mon Pokémon Tanzanite le Rapion m'a assisté. Nous avons gagné.
Lorsqu'on dégrise, les excès de la veille nous paraissent alors fort moins divertissants. Du moins est-ce ce qui me traverse l'esprit alors qu'un énième soupir m'échappe. D'un regard encore embrumé par l'abus d'alcool, la tête qui élance de tambourinements désagréables, je gémis en me redressant de mon lit de fortune, que je réalise être formé de feuilles, de branches et d’autres éléments naturels. Ma tenue pourtant soigneusement choisie se trouve sans dessus-dessous et je tangue en tentant de remettre mes idées au clair. «What the…» je pense en levant les yeux vers un ciel couvert par d’immenses arbres. À vue de nez, je dirais me retrouver dans la forêt d’Ucaya, quelque part dans la brousse. Qu’est-ce que je fous ici ? Ça, il faudra que mes souvenirs s’éclaircissent quelque peu avant de pouvoir investiguer davantage. Autour de moi se trouvent mes effets personnels et quelques indices concernant le déroulement de ma soirée, par exemple un bâton fluorescent, un «red cup» classique qui sent encore la tequila et mon sac à main qui demeure intact. À ma ceinture, la Poké Ball de Tanzanite se trouve toujours à sa place, ce qui me rassure. Pour tout le reste, on repassera. Encore une fois, il semblerait que je me sois mise dans la mouise, pour rester polie.
Posté le Ven 10 Déc - 16:54
Système Pérola
JE SUIS : Maître de Jeu INSCRIT LE : 19/10/2021 NOMBRE DE MESSAGES : 1899
Coucou toi, voilà donc t'es stats à prendre en compte pour ce pokemon ! N'oublie que l'attaque Frotte-Frimousse paralyse à chaque fois, pour rappel. PARALYSIE : À chaque tour, le Pokémon touché a seulement 75% de chance de réussir à attaquer. Après ce tir, la précision habituelle de l'attaque s'applique. Pour le reste du combat, le Pokémon paralysé est moins rapide que son adversaire.
Se retrouver en zone naturelle à Cinza ne représentait pas un grand danger… avant. À présent, œuvrer seul dans le royaume des Pokémon peut s’avérer un suicide. Malgré la lenteur de mes neurones asphyxiées par l’alcool, je reconnais sans mal le besoin de faire appel à mon Rapion. Sitôt il apparaît qu’il me jette un regard plein de jugement que je décide d’ignorer. Bon, les circonstances sont loin d’être idéales, mais c’est l’occasion de s’entraîner tout de même si par malheur nous nous trouvons dérangés.
«C’est bon, me fais pas cette tronche. C’est pas ma faute, d’accord ? Enfin… Je ne me souviens pas mais je suppose que c’était l’œuvre de quelqu’un d’autre.»
Parce que vraiment qu’est-ce que j’aurais eu comme intérêt à m’aventurer dans cette foutue forêt, même avec plusieurs verres dans le nez ? Je récupère mes effets personnels avec un soupir, la tête encore embrumée, quand un mouvement dans les buissons attire mon attention. Eh bien, il semblerait que les menaces se présentent plus vite que prévu. Peu importe ce que c’est, il est préférable d’opter pour la prudence. Tanzanite s’est placé en position défensive, aiguisant son aiguille au passage.
Tanzanite apprécie combattre. J’irais même jusqu’à dire qu’il en a besoin. Tel un chien fou, il a ce besoin de mordre à l’occasion, de se défouler. Ainsi je l’ai toujours connu : agressif, solitaire et méfiant, préférant prendre les décisions par lui-même plutôt que de partager des instants avec autrui. Aujourd’hui, nous avons trouvé terrain d’entente. Celui-ci implique des combats réguliers, sans quoi le Rapion retournera nécessairement sa violence envers moi. Pour l’avoir vécu dans le passé, je parle d’expérience. Tanz n’est pas méchant au fond, mais il sera toujours une créature à moitié sauvage. Ainsi je ne me fie pas trop à son aide pour m’apporter les réponses nécessaires par rapport à hier soir et à la raison pour laquelle je me trouve ici, au cœur de la forêt tropicale. Je le laisse faire ce qui l’amuse, c’est-à-dire de combattre. Il y met tout son sérieux habituel, toisant l’Emolga en faisant claquer ses mandibules. Si ici je ne crois pas qu’il aille l’avantage, je sais que contre un adversaire plus modeste il aurait probablement opté pour la mort, car ainsi fonctionne le scorpion. Il est un prédateur et ne s’en cache pas. Un véritable Terren. Ici, il faudra déjà qu’il l’emporte devant cette souris volante qui promet déjà de l’ennuyer.
Dé Valeur + Dé Cent pour poison + Dé Cent pour paralysie de Statik (me suis trompé, le talent est Motorisé
Pendant que mon cher Pokémon s'occupe de son petit-déjeuner, je fouille dans mon sac à mains afin de tenter de déterminer ce qui s'est produit la veille. Je me souviens bien entendu de la raison de ma venue à Borao, une ville que je n'apprécie pas spécialement (les Viridis en sont probablement la cause d'une certaine manière d'ailleurs). J'avais rendez-vous avec une vieille connaissance pour une histoire de trafic d'armes. La cliente avait espoir de se procurer chez nous des spécimens intéressants, ce que je me suis empressée de lui fournir. Par la suite, nous sommes sorties au coeur de la ville, dans un club vraiment sympa où nous avons dansé, bu et festoyé. Puis, il me semble que nous avons visité une autre fête, dans une grande tour... mes souvenirs s'effritent à partir de ce stade-là. J'ai mémoire vague de quelques visages et d'y avoir passé du bon temps, mais... Oh, voilà que je trouve une facture dans mon sac, celle d'un taxi. Une facture assez salée d'ailleurs, non pas que je n'ai pas les moyens. Mais il semblerait que j'ai fait beaucoup de chemin. Le reçu indique un transport pour deux personnes. Mais qui était donc l'autre ? Encore plus confuse qu'avant, je relève les yeux vers mon partenaire qui a réussi à empoisonner son adversaire de ses crochets venimeux. Je souris, fière de l'allure de ce combat. Il se débrouille mieux que ce que j'avais prévu au départ. Je me pose sur un rocher couvert de mousse pour le regarder, tout en tentant de me souvenir avec qui j'ai voyagé jusqu'ici.
Dé Pokémon Sauvage + Dé Valeur pour le tour d'Emolga.
J’ai souvenir d’avoir discuté avec un trio de bien jolies jeunes femmes près d’un bar luxueux, sous la veille tranquille d’une cascade artificielle. Je me souviens aussi d’une carte d’alcools destinés aux plus nantis, aux connaisseurs de ces soirées, à ceux qui ont un goût développé pour les choses rares voire uniques. Ainsi, mon partenaire de taxi devait se trouver dans ce cercle exclusif lui aussi. Il ne s’agit pas d’un Viridis, dans tous les cas. Je me serais souvenu du goût désagréable que ces êtres me laissent en bouche à chacune de nos malheureuses rencontres. Le Rapion aurait peut-être une idée, lui. Je me redresse et me met à farfouiller tout autour. Mon dos me rappelle que je ne rajeunis pas, surtout lorsque je passe la soirée dans des talons hauts vertigineux. Peut-être que la personne m’ayant accompagné dans le taxi se trouve toujours par ici ?
«Hé oh ? Il y a quelqu’un ?»
Le Rapion me jette un regard rapide, comme en ayant l’air de penser que j’ai perdu mes esprits. Il n’a probablement pas tort remarque. Je tire mon cellulaire de mon sac. Naturellement, je n’ai plus de batterie. C’est fâcheux tout de même. Nous allons mettre des heures à sortir de cette foutue jungle. Il aurait peut-être été mieux que je porte une oreille plus attentive dans mes cours de survie. Quel ennui…
Bien entendu, seul le silence cacophonique de la forêt me répond. Je semble être seule au monde, si ce n’est du Rapion et de son adversaire à mes côtés. Pourtant, en tendant l’oreille, je surprends un bruit que je n’avais pas perçu auparavant. Comme une sorte de lointain sifflement, un frottement qui m’apparaît familier… Dans tous les cas, ce son étranger me rappelle le mouvement humain. Borao se situe au cœur de la forêt Ucaya après tout, il est fort possible que nous n’en soyons pas si loin. À présent, je dois me fier à mes sens engourdis pour déterminer le sens de ce bruit qui deviendra notre Nord. Je suppose que Tanzanite saurait mieux m’aider dans la situation actuelle, mais l’insecte ayant les pinces pleines avec son adversaire il me faudra attendre qu’il se libère. Je vois que le poison fait son effet sur le rongeur qui se lamente. C’est bien le côté brutal de mon ami, dont le poison menace presque à tout coup. Je reprends ma place sur le rocher pour l’observer après cette brève tournée dans la clairière. J’ai soif et il fait chaud malgré l’hiver. Il me tarde de retrouver mon lit dans le confort de Pavlica.
Dé Pokémon Sauvage + Dé Valeur pour le tour d'Emolga.
J’ai toujours admiré l’implacable concentration de Tanzanite. De bien des manières, il est un adversaire plus féroce que moi; plus appliqué, plus sérieux aussi. Il prend à cœur chaque combat et c’est tout à son honneur. Si je mettais un peu plus de sérieux dans ce que je fais, je suppose que je ne me serais pas retrouvée dans la mouise ainsi. Je soupire longuement, en passant en revue les souvenirs embrumés que j’entretiens au sujet de la soirée précédente. Vraiment, cet accompagnateur mystère ne me revient pas en tête. J’espère que cette personne est en sécurité quelque part tout de même. Ce serait fâcheux de devoir la sortir du pétrin en plus de moi-même.
«Tu me boucles ça, Tanzanite ? Car il faudrait se mettre en route tout de même.»
Puis bon, si je me fie à la tronche que tire cet Emolga, je doute qu’il ne dure très longtemps encore. Il tourne autour du pot avec ses Mimi-Queue à la suite, offrant à mon compagnon tout le loisir de mener le combat. Tant pis. Si mon ami joue bien, le tout pourrait se terminer ici.
Je ne sais pas ce qui déconcentre mon cher Tanz, dans tous les cas le coup semblait parfait et envoie paître le rongeur. Est-il K.O. ? C’est ce qu’il me semble au premier coup d’œil et je m’apprête à me retourner et débuter ma marche vers l’endroit approximatif d’où me semble venir ce faible bruit. Or, l’Emolga a d’autres plans pour nous, puisqu’il se redresse pitoyablement pour faire face au Rapion. Si mon ami ne se méfie pas, ce n’est pas mon cas. Je sais qu’il a subi des pertes au niveau de sa défense et que si le Pokémon électrique réussit à toucher avec une attaque offensive… Que prépare-t-il ? Qu’espère-t-il ? Je l’ignore mais une chose est certaine, il tombera suite à sa prochaine attaque, puisque le poison aura raison de lui.
Dé Pokémon Sauvage + Dé Valeur pour le tour d'Emolga.
Bon, voilà qui nous aura fait perdre notre temps pour rien. L’Emolga a tenté vainement d’attaquer ultimement mais il aura suffit à mon cher Rapion s’esquisser un pas sur le côté pour mettre fin à son combat. Le rongeur tombe contre le sol, vaincu par le poison tel que je l’avais prédit. Tôt ou tard, il finit toujours par rattraper nos adversaires, même ceux qui s’imaginent courageux par ce fait même. Dans tous les cas, il nous faut prendre le chemin de la ville. Tandis que nous marchons, je peux constater que Tanzanite a toujours des réserves d’énergie intéressante et qu’il pourra combattre à nouveau si l’occasion se présente. Ce n’est pas mon plan pour l’instant. Tandis que nos pas nous mènent en direction du bruit, j’explique la situation au scorpion.
«Pour te faire un portrait, il semblerait que j’ai pris un taxi hier soir ou plutôt ce matin, peu importe. J’étais alors accompagnée mais j’ai aucun souvenir de qui. J’me dis que si on le croise iel aura peut-être les réponses qui me manquent. Car du moment où je suis entrée dans ce foutu taxi, je n’ai aucun souvenir. Bref. Je pense que la ville se trouve par là et qu’on en est pas si loin. Sitôt on arrive que j’appelle Yacob pour qu’il vienne nous chercher. Je suis pressée de rentrer à Pavlica.»
Moins que mon compagnon, certainement. Ce dernier semble bien apprécier cette balade imprévue, qui lui permet de combattre quelque peu. Puis soudain, un bruit. Ça ne me semble pas totalement humain, mais pas vraiment Pokémon non plus…
Visiblement je ne pourrai pas compter sur lui pour m’apporter plus de réponses. S’il marche docilement à mes côtés, je devine qu’il ne rendra pas ma vie plus facile. En observant autour de nous, je remarque enfin les traces d’une vie humaine à proximité. Je vois un soulier dans une fougère, que le Rapion me rapporte avant de poursuivre sa route comme si de rien n’était. L’escarpin rouge me dit vaguement quelque chose et je commence à replacer un joli visage encadré par une chevelure d’un blond cendré… Oui, ça me dit quelque chose, tout comme quelques rapprochements sur cette banquette arrière du taxi. Je rigole toute seule en y repensant, il semblerait que le plan original était de passer la nuit ensemble. Mais comment sommes-nous abouties en plein cœur de cette forêt ? Ça, ça m’échappe toujours. Et surtout où est cette mystérieuse personne ? J’entends non loin une sorte de gémissement qui m’intrigue aussitôt. Un Pokémon sauvage ? Une silhouette humanoïde se dessine dans les fourrées. Un Karaclée peut-être ? Sa démarche ne semble pas assurée du tout. Puis finalement je réalise qu’il ne s’agit pas du tout d’un Pokémon, mais bien d’une humaine, celle que je cherchais justement.
«Oh, te voilà Mylène !»
«C’est Bianca…»
Ah oui. Moi et les noms, j’ai d’autres forces que celle-là dira-t-on. Elle émerge difficilement à nos côtés et considère le Rapion avec une crainte qui ne m’échappe pas. Pour ne rien arranger, le petit Pokémon fait claquer ses mandibules en sa direction, ressentant sa peur et bien motivé à l’enfler d’autant plus.
Tanzanite utilise Crochet Venin. L'attaque réussit (100% de précision). Il a 50% de chance d'empoisonner sa cible. Résultat du dé : 86. Nirondelle n'est pas empoisonné.
Valeur : maximale Nombre de dommages : 15
Posté le Lun 27 Déc - 11:59
Système Pérola
JE SUIS : Maître de Jeu INSCRIT LE : 19/10/2021 NOMBRE DE MESSAGES : 1899
Tout de même j’ai envie de rire de sa gueule (et de la mienne aussi). Quelle idée de se perdre en forêt et de passer la nuit pour émerger avec ces tronches de belles perdues ? Je glousse dans ma barbe ce qui ne lui fait pas plaisir au vu de l’œillade qu’elle me lance. Tant pis pour elle. On a qu’une vie à vivre et celle-ci n’est pas destinée à s’apitoyer sur son sort. Si c’est un peu chiant d’errer dans la forêt, je dois avouer que ces circonstances m’amusent un peu. Beaucoup même.
«Peut-être que tu pourras éclairer ma lanterne, Bianca alors, car je n’ai aucun souvenir de la manière dont nous sommes parvenues jusqu’ici.»
Je la dévisage tandis que son regard se rive vers le sol, visiblement par gêne. Ses joues confirment ma suspicion en prenant une jolie teinte rouge cramoisi. Une vision qui me fait une fois de plus glousser. Qu’est-ce que nous avons fait de si inavouable?
«Il nous a pris l’idée de nous envoyer en l’air dans un milieu euh… naturel.»