Entendez-vous les tambours ? Leur rythme vous entraîne dans les rues bondées de La Isicao, vous appelle à la danse, dansez ! dansez ! Au cœur de la capitale le Carnaval bat son plein sous un soleil éclatant. Tous sont venus costumés pour célébrer l’événement de l’année à Cinza, celui à ne surtout pas manquer. Une énergie crépite dans l’air, les sourire animent les visages. La musique se fait assourdissante, entraînante : vous ne pouvez échapper à son charme qui vous amène à vous déhancher et à vous mêler au défilé. Brandissez vos étendards, mêlez votre voix aux chants et vos pieds aux chorégraphies simples et endiablées que les habitants habitués se feront un plaisir à vous montrer. Tous aujourd’hui ont envie d’oublier les tensions qu’a causé le mouvement MUNJA, oublier que Cinza n’est pas si unie que cette foule dansante le suggère. L’air est à la fête, ne laissez personne vous dire le contraire !
Ainsi La Isicao vous accueille, vous proposant ce qu’elle fait de mieux. Toujours, la capitale a su célébrer et aujourd’hui ne fait pas exception. Les prochains jours seront dédiés au plaisir, à débuter par ce défilé. Laissez-vous happer par l’ambiance, profitez des étals de sucreries à vendre. Tout ira pour le mieux, malgré la controverse qui entoure une fois de plus le Carnaval et ses jeux. On ne peut faire plaisir à tout le monde après tout, alors aussi bien tâcher de sourire !
Notice : Bienvenue à ce premier Event du forum ! L'air est à la fête alors profitez bien de ce moment on ne sait pas combien ça va durer alors bon. Pas de casse-tête, on poste comme on a envie ! Qui sait, peut-être qu'un peu de piment viendra pointer son nez éventuellement...
Ah, le carnaval de La Isicao, un de mes moments préférés de l’année ! Et pour cause, les gens se déguisent, rient, chantent, s’amusent. Ils sont pour quelques heures ce que moi je suis tout le long de l’année. C’est une bouffée d’air, de plaisir et de couleur. Un vrai petit paradis ~
Cette année, Adonis m’y accompagne. Enfin, on s’y retrouve pour en profiter ensemble plutôt. C’est même lui qui à choisi le type de déguisement après un pari que j’ai perdu. Pour lui, j’en perdrais tellement ~ Il est ce plat parfaitement préparé, avec un savoureux dosage de sérieux, une pincée de folie, un glaçage de belle gueule et un corps craquant à souhait. Il est majestueux… Divin même. Je n’ai jamais eu de mal à déguster ce qui me plaisait jusqu’à maintenant, mais lui, il est différent. J’ai cette mauvaise impression que si j’y goûte une bouchée, il va disparaître à jamais ou perdre de sa saveur. C’est pour ça que jusqu’à maintenant, je l’ai surtout dévoré du regard et taquiner de mes mots comme une gelée qu’on s’amuse à faire trembler d’un coup de fourchette.
Type du costume ? Maid. Petite robe à jupon blanc. Sexy n’est-ce pas ? Drôle d’idée mais bien amusante quand je sais qu’il devra également en mettre un. J’ai déjà hâte de vérifier sous sa jupe si il a été jusqu’à mettre un sous vêtement qui va avec le costume ou pas ! Pour ma part, oui, j’ai joué le jeu à fond. Cheveux relevé en queue de Ponyta agrémenté de la coiffe blanche, tablier et jupon blancs sur chemisier noir, surplus tout aussi ténébreux aux bords brodés, petites chaussures à petits talons, bas avec porte jarretelle et même, parce que c’est amusant, sous vêtement féminin ! Comment font d’ailleurs les femmes pour porter ça ? Le soutien gorge - Bonnet A, y avait pas moins… - me sert le torse et la culotte n’est pas vraiment des plus approprié…. Mais elle est jolie ! De toute façon, personne ne va la voir n’est-ce pas ? N’ayant pas de sac, la ball de Gourmandise me fait un sein, pour l’autre, ce n’est qu’une petite bourse avec quelques pièces. Petite poitrine mais qui a l’air bien ferme pour le coup !
Habillé ainsi, je trottine entre les passant jusqu’au point de rendez-vous. Allez, mon bel Adonis, où es-tu ? Mon regard parcourt les alentours ou les gens dansent autours des chars, certains avec des rubans ou encore des plumes pour recopier les danseuses de Plumeline. J’ai un doute d’un coup, viendra-t-il seul ? Ou accompagné ? Peut-être de Dodo ? Il me semble qu’elle a prévu d’y faire un tour aussi…. Je l’aime bien hein, très bien même, mais comment savourer Adonis si je dois le partager ! Ah, faut que je trouve quelque chose pour m’occuper, tellement impatient que je suis. J’avise l’un des marchands et achète l’une des sucettes au caramel que je glisse aussitôt dans ma bouche, jouant avec le bâton qui sort de mes lèvres. J’adore les sucettes, j’en ai toujours tout un stock au magasin et ce n’est pas rare de m’en voir avec une dans la bouche. Elles sont comme les cigarettes pour moi car elles me calment et m'apaisent, mais sans la fumée et la mauvaise odeur.
On n’a jamais à me convaincre de faire acte de présence dans un événement culturel tel que le Carnaval de La Isicao. Si autant de gens autour de moi fait friser l’introvertie que je puis être, un bain de foule une fois de temps en temps ne peut faire de tort. Depuis ma tendre jeunesse, j’ai toujours apprécié cette grande fête colorée et extravagante, l’énergie de ses défilés et les couleurs vives de ses spectacles. Je me faufile au cœur d’un tourbillon majestueux de plumes et de paillettes pour mieux observer la procession de chars, le regard absorbé et brillant. Je me sens retomber en enfance, à une époque plus douce peut-être, une où je venais ici avec maman et Saphyr. Je me hissais sur ses épaules pour mieux scruter les chorégraphies, pour me joindre aux chants et laisser en moi vibrer le feu de la fête. Ma part préférée du carnaval restera toujours la danse, ne manque plus qu’un partenaire digne de ce nom et je m’y lancerai avec plaisir. Pour l’occasion, j’ai rangé mon Rapion, car il aurait fini par piquer quelqu’un et il m’aurait pourri la vie de sa mauvaise humeur constante. Aujourd’hui nous célébrons quoi !
À l’occasion donc du Carnaval, j’ai revêtu un costume sexy qui tranche avec mes souvenirs innocents : je porte une grande coiffe de feuilles et un costume deux pièces dont le haut reproduit fidèlement les visages de Noadkoko et le bas ses jambes. Mon ventre lui est exposé. J’ondule au rythme de la musique, attirant à moi de nombreux regards. Avec quelques clins d’œil séducteurs, je captive mon audience avant de m’éclipser un peu plus dans la foule. Il me semble avoir repéré une tête bien connue dans la foule. Je me dirige donc vers lui, mon fidèle sourire aux lèvres. Je pose mes mains contre ses épaules alors qu’il me fait dos et chatouille sa tête de mes longues feuilles.
«Syrius, on se retrouve sous le soleil du paradis pour une fois.» je dis malicieusement en faisant référence à nos activités habituelles. «Que penses-tu de mon accoutrement ? Le tien est…»
Je m’arrête un instant pour admirer sa tenue avant d’éclater d’un rire franc suivi d’une tape sur les fesses. Quand même, ça lui réussit mieux qu’à moi tout ça, c’est tout à son honneur.
«Absolument parfaite. Attention quand même aux courants d’air.»
Mon regard court contre la foule alors qu’une nouvelle danse débute. J’ai faim déjà et tout un tas de sucreries alléchantes m’attendent dans les stands là-bas, mais il me semble que je tenterais ma chance sur la piste en premier. Je peux attendre un peu, puis manger trop vite viendrait compromettre la perfection de mon ventre plat dans ce costume.
«Ça te dit de venir danser avec moi ? Si t’es pas trop nul évidemment.»
Tous les ans, j’attends le Carnaval de La Isacao avec la même impatience, comme un enfant surexcité qui a hâte d’ouvrir ses cadeaux de Noël. L’ambiance festive, les corps à regarder, les spécialités culinaires et surtout… la possibilité d’être enfin soi-même. La plupart des masques restent accrochés au placard, tout comme les magouilles politiques. Je dis la plupart, car il y a toujours des gens pour emmerder le monde. Ma mère en fait partie. Elle profite de l’effervescence de l’événement pour tisser sa toile, telle une Migalos avide de pouvoir. Comment pourrait-elle se passer d’une occasion pareille ?
Enfin, je ne suis pas là pour penser à ça.
Pendant ma déambulation, je croise énormément de personnes costumées. Beaucoup de plumes, à l’effigie des Plumeline stars du défilé. Après avoir parié sur notre déguisement avec Syrius, j’ai gagné. Il me tarde de le voir porter sa magnifique robe de maid. Alors pourquoi je porte la même ? Tout simplement parce que ça m’amuse et que j’imagine déjà sa tête lorsqu’il me verra habillé ainsi. Malheureusement, ils n’avaient pas ma taille à la boutique. C’est un peu serré, donc on n’est pas à l’abri qu’un bouton pète. Ça rajoutera un petit côté sexy.
J’en profite pour m’arrêter à une petite étale afin d’acheter une sucette faite à base de miel d’Apitrini et aromatisée à la pomme. Une petite douceur, que je m’empresse de déguster.
-Voilà un excellent trio !
J’ai enfin retrouvé Syrius dans la foule. J’esquisse un large sourire en le voyant, sa tenue rend vraiment bien et je le trouve très… sympa à regarder. Il est accompagné de Dora, qui est également apprêtée pour l’occasion. Les chars passent à côté de nous, la musique s’emballe et les danseurs montrent leur talent. Le spectacle est majestueux et les couleurs nous amènent au paradis. Visiblement, ma cousine souhaite entrer dans la danse, alors on va se déhancher !
-Moi je suis carrément chaud pour rejoindre le cortège.
J’exécute un petit mouvement de hanches et je me dirige vers le défilé pour me glisser parmi les danseurs. Le rythme est enivrant et m’emporte immédiatement. La chorégraphie n’est pas difficile à suivre, du moment que l’on sait aligner trois pas correctement. Je balance mes jupons et ce qui devait arriver, arriva. Dans un mouvement un peu trop endiablé, les premiers boutons du haut de la robe sautent. J’hausse les épaules, après tout, c’est le but d’être sexy.
Certains évènements brillaient par leur répétitivité dans le temps et de tous, le Carnaval de La Isicao était sans doute le plus attendu. Chaque année, la capitale se parait de mille et une couleurs, la faisant ainsi ressembler à un véritable paradis qui, bien loin de la réalité, tâchait de se montrer sous son meilleur jour. Cette année, le carnaval avait pris pour thème les poissons – pourquoi ? Luciano se le demandait bien – et loin d’avoir participer à la mise en place de cet évènement – l’intendant avait déjà bien assez à faire avec Borao – Luciano le découvrait en même temps que tout le monde. Majestueux, La Isicao n’avait pas lésiné sur le budget de son carnaval et quiconque s’y connaissait un peu en matière de gestion pouvait aisément le deviner. D’avance, Luciano l’entrapercevait : l’évènement passé, certains ne manqueraient pas de reprocher au gouvernement l’inutilité de ces dépenses, qui auraient pu être allouées ailleurs, pour des choses plus utiles. Ah ! On ne pouvait pas plaire à tout le monde et Luciano l’avait compris depuis bien longtemps maintenant.
Bondées, les rues de la capitale regorgeaient de monde et d’activité. Véritable défilés, de nombreux chars déambulaient dans la ville, aux thèmes aussi nombreux que variés. Certains s’étaient parés de poils et de griffes pour rendre hommages aux Chiens Légendaires, d’autres de plumes pour faire échos aux stars de l’évènement, les quatre Plumelines qui, depuis toujours, faisaient briller le carnaval par leur présence. Loin de les avoir imité, Luciano avait fait le choix de ne pas se déguiser, préférant la sobriété à l’extravagance … il avait une image à entretenir après tout, pas vrai ? Et si jamais quelqu’un venait lui reprocher de ne pas jouer le jeu ? Dans l’éventualité où quelqu’un aurait cette audace, Luciano avait d’ores et déjà tout prévu.
Déjà, la musique s’était mise à rythmer les rues et nombreux étaient les groupes à s’être lancés dans des danses, emportés par l’ambiance de l’évènement. A ses pieds, Gara la Lougaroc observait ces humains d’un mauvais œil … gare à celui où celle qui les bousculerait par mégarde ! Elle fusilla même du regard la serveuse chargée d’un plateau de verres encore pleins, qui s’approcha un peu trop à son goût. Sans attendre, la jeune femme tendit un verre à l’intendant, avant de disparaître dans la foule sans lui laisser l’occasion de la questionner sur quoi que ce soit. Pendant un instant, Luciano observa le liquide contenu dans son verre … la couleur rosée le fit pencher sur une boisson à base de baie pêcha, et donc sur quelque chose de sucré. L’odeur seul le faisait douter, mais conscient qu’il n’existait qu’un seul et unique moyen d’en être sûr, l’intendant se hasarda à goûter. Sa langue rencontra une saveur non pas sucrée mais terriblement amère, qui lui laissa une grimace sur le visage.
« — Par Arceus, qu’est-ce que vous avez mis dedans ? » demanda l’intendant en avisant de nouveau son verre, mais la serveuse était partie depuis longtemps bien sûr.
Arpentant des yeux la foule, son regard se posa finalement sur trois individus, qu’il peina à reconnaître. Si leurs costumes trompèrent ses yeux les premiers instants, Luciano se rendit finalement compte que deux d’entre eux étaient des hommes vêtus de robes qui auraient rendu n’importe quelle femme sexy, pour peu que vous aimiez cela. De loin, leurs identités lui restèrent inconnues, à l’exception de celle qui portait les couleurs de Noadkoko : Luciano aurait reconnu la grande gueule d’Isidora Terren dans n'importe quelle circonstance et celle-ci n’avait pas fait exception à la règle. Incrédule, le regard de l’intendant s’attarda un moment sur les deux garçons .. mais qu’est-ce qui leur avait pris de s’habiller comme ça ?
Spoiler:
"Sa langue rencontra une saveur non pas sucrée mais terriblement amère, qui lui laissa une grimace sur le visage."
Ah, une main ! Mais trop fine pour être celle de mon bel Adonis. Non, c’est Dodo en mode Noadkoko ! Mais dis donc, il lui manquerait pas des têtes là ? ~ Il y en a que deux de rembourré dans le haut de son costume ! Mais, va, on ne dira rien car cela lui va bien, surtout avec ce bout de ventre à l’air et ses jolies hanches. Sûr que je ne suis pas le seul à le penser vu les regards des badauds et ceux, jaloux, de leurs femmes. Avec un large sourire, je fais un référence exagéré avant de lui répondre avec amusement à son sous entendu :
“Coucou ma belle, c’est que tu es à croquer ~ Saignante à souhait ~”
Moi, ennuyé par son rire et sa tape sur mon popotin d’acier ? Nullement, mais pour le fun je fait un faux gloussement outrée. C’est que je ne suis pas une maid facile ! Ou si… Peut être. On s’en fiche ! Pour les courants d’air, oh, je ne me fais pas d'inquiétude .
“Ne t’en fais pas, je compte bien trouver quelqu’un pour veiller sur mon jupon ou tout ce qui pourrait passer dessous huhu. Mais pour la danse, es-tu certaine de toi ? Je risque de te piquer la vedette ma mignonnette.”
Ou pas… Non, celui qui risque de prendre les regards, c’est plutôt Adonis. Ah, cette robe de maid si serré… Houlalala j’ai chaud moi d’un coup et j’en croque un bon coup dans ma pauvre sucette qui finit en morceau. Oui, nul doute que c’est lui qui va prendre tous les regards… Surtout le mien. Nul doute que si j’étais un Lougaroc, j’aurais la queue qui frétille, la langue qui pend et le regard adorateur devant son maître ! Mais en mode humain… ça donne plutôt un grand sourire et un regard qui fixe intensément. C’est moins démonstratif… Snif…
J’en oublie carrément de lui dire salut du coup, surtout qu’il part aussi vite pour danser. Je penche la tête sur le côté, surtout quand le jupon se soulève un peu sous ses mouvements.
“Oh, Dodo…. Tu crois qu’il a quelque chose en dessous? ~....”
Je le saurais peut-être plus tard car paf, un mouvement de trop et c’est le haut qui claque avec un bouton qui s’envole !
LE. BOUTON.
Pourquoi je fais ça… Je l’ignore… Je compte pas lui rendre après tout, il est plus sexy encore sans… Mais je course le petit bout en plastique rond quand même jusqu’à la buvette d’à côté. Une fois récupéré, je le tends à bout de bras, fière, en me tournant vers Adonis et Dodo :
“Je l’ai!”
Mais la course donne soif… Ou c’est Adonis… Ou le carnaval… Les trois ?... On s’en fiche ! J’avise le Lougaroc à côté - qui a pas l’air très content - et le type a qui je prends la boisson avec un grand sourire :
“Merci beaucoup mon bon monsieur ~ C’est si galant de votre part.”
Ah, c’est amer ce truc… mais ça fera bien l’affaire.
Luciano aurait aimé voir les choses arriver, hélas son manque de concentration et le brouhaha ambiant n’avaient pas manqué d’émousser ce talent, d’ordinaire habituel, qu’il avait de plus ou moins savoir deviner le déroulement des évènements bien avant qu’ils ne se produisent. Luciano Viridis était-il devin ? Bien sûr que non : il était juste observateur et son expérience n’était pas sans lui offrir quelques avantages … le plus souvent du moins, car aujourd’hui semblait faire exception à la règle. Plus vite qu’il ne l’aurait cru, l’énergumène aux cheveux bicolores fondit à quatre pattes dans sa direction, vraisemblablement à la recherche d’un objet qui échappait au regard de l’intendant. A genoux à quelques mètres seulement de Gara, Luciano avisa un instant le jeune homme qui, de toute évidence, ne devait pas être épris d’amour propre. Bah ! Il fallait de tout pour faire un monde, non ?
Bien avant que Luciano n’ait le temps de réagir, le jeune homme s’était relevé et, dans la même foulé, avait saisi sans gêne aucune le verre du Seguidor. L’effronté n’eut pas le temps d’en boire une gorgée pleine que, déjà, Gara se jetait sur lui, le renvoyant à terre. Le grondement de la louve attira le regard des gens environnant et, loin d’attendre qu’un drame arrive, Luciano s’empressa de saisir la Lougaroc par la crinière pour lui faire lâcher prise. Avait-elle mordu ? Sans doute pas – c’était même peu probable – mais sa réaction à elle seule avait dû effrayer le fautif, qui dans l’action avait renversé une bonne partie du verre. Coléreuse, maintenue à distance par les bras de son maître, Gara continua d’aboyer avec véhémence bien après avoir été séparée de sa victime comme si, à ses yeux, la punition n’avait pas suffi.
Loin de s’excuser pour le comportement de son pokémon, Luciano se contenta de fixer le jeune homme avec insistance … même sans son déguisement ridicule, l’intendant était désormais certains de pouvoir le reconnaître si d’aventure sa route croisait de nouveau la sienne ; l’imprudent l’ignorait sans doute, mais c’était là loin d’être un atout.
« — Profitez bien de votre verre » déclara en fin de compte Luciano.
D’un geste, l’intendant ramena finalement la Lougaroc à ses pieds. Le poil encore hérissé, Gara continuait de fixer d’un air mauvais cet étranger qui avait osé s’approcher de son maître. Une chose était certaine : le garçon ne venait pas de s’en faire une amie.
Ce que j’apprécie le plus de Syrius et sa folle authenticité; pas de faux-semblants avec lui il vous offre exactement ce qu’il pense. Voilà probablement une raison pour laquelle nous nous entendons si bien. Le cuisinier ne s’énerve jamais devant ma spontanéité qui ont fait sourciller bien d’autres avant lui. Même qu’il apprécie mes blagues pourraves et mon attitude débile majoritairement, ce qui est un plus en soi. Aussi imbu de lui-même que je puis l’être aussi d’ailleurs, puisqu’il s’empresse de me mettre la pression pour la danse. Compétitive comme à mon habitude, je m’apprête à relever le défi quand apparaît dans mon champ de vision une autre silhouette drapée d’une robe ridicule… mon propre cousin. Je peine à reconnaître Adonis dans cet accoutrement et pourtant il s’agit bel et bien de lui et plutôt fier en plus. Entre les deux, il porte tout aussi bien sinon mieux ce fameux costume. Je peux sentir que ces deux-là ont préparé un mauvais coup dans le cadre de ce carnaval. Je m’empresse de sortir mon téléphone (caché dans la brassière du costume Noadkoko) et de prendre un cliché de ces deux imbéciles qui ont définitivement causé un fou rire chez moi.
Syrius semble avoir du mal à s’en remettre de Donnie dans cette petite robe et me demande mon avis sur les dessous de l’intéressé. J’hausse les épaules avec une moue dégoûtée; sincèrement je préfère ne pas savoir ce genre de détails sur le cousin ! Il aura qu’à le découvrir si ça lui fait si chaud, en tout cas il ferait mieux de ne pas trop s’exciter sinon tout le monde pourra en avoir un aperçu ! Vraiment, le saut du bouton est trop pour moi, je ne vais pas m’en remettre. Ce pauvre Syrius se lance à la poursuite de l’objet sans trop se méfier d’où il pose les pieds… Et aboutit juste sous le nez du plus impertinent bonhomme de toute l’assemblée, mon très cher Luciano. J’éclatai de rire mais je me refroidis bien vite en voyant la louve de l’intendant fondre sur mon ami. Abandonnant Adonis à sa danse, je me précipitai vers Syrius pour l’aider, dardant sur le blond un regard peu amène. J’avais perdu mon sourire juste quand je commençais à m’amuser.
«Non mais ça va pas d’attaquer les gens comme ça dans la rue ? Chez nous à Pavlica on apprend à nos bêtes à obéir.» je fais d’un ton cinglant à l’intention du natif de Borao, bien assez fort pour que la foule, que cette scène a fait réagir, puisse entendre. «En guise d’excuse je pense que vous pourriez nous procurer à tous les deux des verres.»
Je jette un regard autour de nous histoire d’aller chercher l’appui des gens autour de nous. Que fera le Viridis ? Conserver son amour-propre ou les apparences ? Je pourrais parier sur le premier mais à suivre. Je ne me méfie pas trop de Gara, pas dans ces circonstances, mais je dois avouer que cette louve m’a toujours foutu les jetons.
Parce que la situation n’était visiblement pas assez exotique, il avait fallu qu’Isidora Terren vienne y ajouter son grain de sel. Luciano aurait aimé s’en étonner, hélas ce n’était pas la première fois que l’intendant côtoyait l’héritière Terren : Luciano avait déjà eu l’occasion de croiser la route d’Isidora et contrairement à la plupart des vins, la gamine de Pavlica ne s’améliorait pas avec le temps. Elle avait également la manie de se mêler des choses qui ne la regardait pas et cette fois n’avait pas fait exception à la règle : ni une ni deux, la gamine s’était interposée, usant de sa voix de Brouhabam pour se faire entendre. Plus méfiante que jamais, Gara scruta chacun de ses mouvements … la Lougaroc n’avait jamais aussi bien porté son nom qu’en cet instant précis. Lorsque Isidora cita Pavlica et ses beaux idéaux, Luciano ne put empêcher un sourire léger de traverser un instant son visage. Quelle importance portait-il aux mœurs de Pavlica ? Aucune, vraiment aucune. Lâchant finalement la fourrure de la louve, Luciano se redressa enfin, rabâtant en arrière l’une des longues mèches que l’action avait envoyé vers l’avant.
« — Quel dommage pour votre extravagant ami que nous ne soyons pas à Pavlica » rétorqua Luciano, non sans une pointe d’indéniable ironie. Il jeta un regard en direction du concerné, avant de poursuivre « A Borao, on enseigne à nos bêtes à jouer leur rôle et à connaître leur place … m’est d’avis que vous feriez bien de vous en inspirer, Isidora » déclara l’intendant.
C’était avéré : Luciano Viridis avait une dent contre Isidora Terren et l’intendant ne prenait même pas la peine de s’en cacher. Le puîné Viridis avait beau être capable de faire preuve de retenue, la présence même de la gamine l’exacerbait et la chose semblait réciproque. Les deux s’aimaient comme Séviper et Mangriff … lui voulait-il du mal pour autant ? Non, Luciano se contentait juste de ne pas l’aimer et de la trouver terriblement arrogante … pour l’instant.
Lorsqu’elle lui proposa de s’excuser – pouvait-on vraiment appeler cela une proposition ? – Luciano resta cette fois de marbre. S’il pouvait sentir la pression des regards sur eux, l’enjeu de la situation ne l’impressionnait pas. Face à leurs aînés – et donc à ses pairs – Luciano y aurait réfléchi à deux fois … face à des enfants ? L’intendant comptait bien les remettre à leur place, à commencer par cette peste d’Isidora.
« — Des excuses impliquent une faute et, à ce que je sache, ce n’est pas moi qui ai pris une chose qui ne m’appartenais pas » assura le puîné Viridis « Si vous voulez un verre, Isidora, vous n’avez qu’à aller vous le chercher » résuma-t-il finalement, histoire de s’assurer que le message était suffisamment clair « Estimez-vous heureux que nous en restions là. La prochaine fois, je n’aurai peut-être pas autant de réactivité » déclara Luciano.
Implicite, le sous-entendu ne laissait pourtant aucun doute. Un instant, l’intendant soutint le regard de Terren. La cour des grands n’était pas encore à sa portée et la gamine avait tors de croire le contraire.
Ah, le sol dur et l’haleine peu appréciable d’une grosse bébête ! Pendant un instant - instinct de survie peut-être? - j’ai juste levé les bras en mode innocent sans faire de bêtises jusqu’à ce que la bestiole soit retenue par son maître, le corps tendu, l’esprit à vif. Dommage que cela ne dure pas parce que cette sensation d’être en danger, je l’aime tant ! Elle te fait encore plus aimer la vie ! C’est aussi ce qui rend les combats Pokémons super excitants d’ailleurs bien que dans ces cas là, c’est leurs vies qui est en péril.
Le verre ? Ah, je l’avais oublié. Je reste à terre et relève le gobelet pour voir mais ya quasi plus rien dedans. J’en ai renversé une grosse partie, est-ce du gachi ? Au pire, le gros toutou pourra le laper héhéhé. Voilà en un instant mon sourire qui revient sur mon visage et le cerveau qui repart en pétarade à paillette. Elle aura été trop courte, la prise de pouvoir de la raison.
Oh, Dodo qui vient me sauver ! Ses paroles claquent comme un fouet. C’est un des trucs que j’aime bien avec Dodo, le fait qu’elle peut passer du rire à la parole cinglante en quelques secondes, de quoi alimenter bien des soirées (ça et ces blagues tellement pourries qu’elles en sont drôles malgré elles). Je vais lui laisser ce rôle de réprimande qui lui va bien hein, moi, je vais plutôt rester moi, pour le meilleur… et pour le pire.
Alors, bien entendu, alors que les deux se chamaillent de façon politiquement correcte, moi je me redresse mais ne me relève pas. Assis, je fouille dans mon décolleté pour sortir la ball de Gourmandise que je fais apparaître devant moi. La pauvre créature est toute tendue de se retrouver dans un endroit avec autant de monde et tourne sur elle-même comme à la recherche d’un endroit où se cacher. Je souris et la prends dans mes mains pour la tourner vers le Pokémon qui m’a attaqué. Terrifiée, elle n’en bouge plus alors qu’en glissant un doigt dessus, je récupère un peu de sa crème douce et sucrée. Je lève ensuite la main, vise l’animal adverse et d’une pichenette, lui envoi la garniture dessus avec un grand sourire de gamin. C’est l’attaque Jet de crème mouhahaha ! Et qu’est-ce tu vas faire, là, gros toutou qui n'a pas le droit au combat pokémon heinnnnn ?!
Impossible de passer par-dessus la tradition du Carnaval une fois que des enfants entrent dans votre vie : ces derniers m’ont cassé les oreilles pendant des semaines pour me convaincre et je n’ai pas pu refuser bien longtemps. Les embouteillages monstrueux, la cacophonie de la capitale… voilà qui ne me plaît pas particulièrement sauf que la perspective de faire plaisir aux deux louveteaux a fini par avoir raison de mes réserves. Afin de nous éviter un bain de foule dès les premiers instants, nous avons débuté la matinée du carnaval au cœur de la Baie Lorena à se baigner. Une activité qui a bien plu aux deux mioches ainsi qu’à moi-même. Le va et vient des eaux turquoise, le soleil ardent contre ma peau, le sable entre les orteils… ! Je ne me lasserai jamais de la plage et de ses petits plaisirs. Sentant les petits un peu fatigués, je leur fais signe de s’approcher. La perspective de quitter les eaux de la baie ne les enchante guère. Il suffit toutefois de leur promettre une sucrerie lorsque nous aurons rejoint la fête pour leur rendre leur sourire. Nous marchons donc jusqu’à la voiture, nous changeons en vitesse avant de remonter en direction des rues, vers la foule.
Pour l’occasion, mes enfants ont insisté pour que nous nous costumions tel que le veut la tradition. Elina s’est donc déguisé en Teddiursa et je suis la maman Ursaking, coiffée de petites oreilles et de vêtements rappelant les couleurs de la grande ourse. Aster n’a pas eu désir de se joindre à notre costume de groupe (ç’aurait été mignon pourtant) et a préféré son déguisement de la fête des morts, Migalos Man. Le petit s’amuse à imiter son héros en brandissant ses bras avec un son «tssst!» comme s’il balançait ses toiles collantes à la tête des gens. Plein d’énergie, je peine à le suivre à travers la foule, devant presser sa cadette que je tiens par la main. La petite se plaint de se traitement peu gratifiant. Heureusement l’apparition d’un stand de sucreries. Nous achetons un sac entier de Beijinho, ces bonbons au goût de noix de coco. Les petits s’empiffrent de bon cœur; ils savent bien qu’ils n’ont pas droit à autant de sucre à la maison et en profitent. Nous déambulons entre les chars et les danseurs tout en savourant nos sucreries quand une voix forte attire mon attention. Je reconnais sans mal la fameuse Isidora Terren, héritière de cette grande famille mafieuse de Pavlica. Une personne pour qui je n’ai que peu de respect. Elle semble enquiquiner quelqu’un qui m’est bien plus sympathique, Luciano Viridis. Je n’ai aucune intention de m’approcher quand Elina en décide autrement en se faufilant en direction de Lougaroc de l’intendant de Borao. La petite a toujours adoré les Pokémon canidés et voilà qu’elle s’est postée aux côtés de la louve.
Elina sait se montrer douce avec les Pokémon et s’en faire apprécier très rapidement. Ainsi c’est sans geste brusque (et sans permission), qu’elle vient caresser son poil rude. Un sourire immense se dessine sur son petit visage enfantin, un sourire qui s’effrite quand un homme lance de la crème au visage du Lougaroc. Aussitôt Elina fait volte-face et darde un regard courroucé vers le responsable. Brave et justicière comme peut l’être son père, elle se place devant Gara pour la protéger.
«Vous êtes MÉCHANT monsieur ! Excusez-vous à Lougaroc !»
Puis sans plus lui faire attention elle vient délicatement retirer la crème du museau de la louve et avec toute la tendresse du monde lui tendre un de ses bonbons quelque peu écrasé. Mon cœur se soulève à la fois de honte et de fierté, un sentiment bien connu lorsqu’on devient parent. Un peu trop sous le choc pour agir, j’adresse un petit signe à Luciano comme pour m’excuser et lui faire comprendre que le comportement d’Elina m’a complètement désemparée.
En avant la musique ♪La Isicao, 27 janvier 2022, ft Jayce, Lazare, Sandro, Nellia - event 1 PDV Dana
D'aussi loin que j'me souvienne, j'ai jamais manqué un seul carnaval depuis l'arrivée d'ma famille à Cinza. Ce paysage agité et coloré qui nous entoure alors que nous nous perdons dans la foule m'est totalement familier, et la bonne humeur régnante est contagieuse. Non pas qu'il m'en faille beaucoup pour sourire à outrance, mais là c'est clair que j'ai particulièrement du mal à quitter ce smile presque trop grand pour être réaliste. Comme chaque année, quoi. Héhé, au moins ça l'fait bien avec mon costume de pirate, appuyé par le Jolly Roger brodé à la fois sur le sein droit de mon chemisier noir aux premiers boutons défaits et noué sous la poitrine, ainsi que sur la cuisse gauche de mon bermuda gris-sombre retenu par une épaisse ceinture à laquelle pendent deux pistolets factices. Tout ceci combiné à ma grande cape rouge à col ornée d'une chaîne dorée et à ma fidèle gavroche stylisée d'un ruban écarlate et de quelques breloques scintillantes (dont mon fidèle collier argenté), ça m'donne une allure de capitaine sexy selon Nellia. Non pas qu'j'en ai quelque chose à faire, c'est même pas tant l'effet recherché en vrai. Disons juste qu'entre l'agitation, les activités, le monde et la danse, j'aurais vite crevé d'chaud à arranger mes fringues plus sagement.
J'dois quand même bien avouer qu'c'est assez drôle de voir les regards assassins que Jayce adresse à tous ceux qui font mine de me reluquer, et c'est pas les ricanements réguliers de notre cousine qui vont me contredire d'ailleurs! Eux aussi se sont prêtés au jeu, tout comme les pères de Nellia qui jouent le rôle de chaperon, plus ou moins de bonne grâce - mais comment résister aux yeux de bébé Skitty de la plus jeune? Ainsi, je suis entourée d'un samurai à l'écharpe brun-orangé en la personne de mon jumeau, d'une danseuse flamenco aux allures de princesse des glaces pour ce qui est de ma cousine, d'un mousquetaire particulièrement classe pour Oji-chan, et enfin d'un luchador au masque de Brutalibré et paré de plumes multicolores pour Sandro-ji-chan.
Un peu en marge du défilé, j'observe avec eux la procession de chars tous plus majestueux et impressionnants les uns que les autres, sur lesquels s'agitent des danseurs bardés de plumes aux couleurs aussi multiples que flashy. Un spectacle toujours si sublime d'année en année dont je n'me lasse jamais, mais au milieu duquel on trouve toujours quelques étrangetés. Comme ce type fringué en cactus à lunettes étoiles (doit pas avoir froid c'lui-là!) qui se déhanche totalement hors du rythme, au sommet de son char dont le thème semble être le paradis ; il y est tout sauf à sa place et détonne sévèrement dans le décor, ce qui a l'air de faire totalement marrer les autres danseurs. Éclatant de rire, j'attire l'attention de mon jumeau d'un petit coup de coude, et cette vue a le don de le détendre quelques peu alors qu'il ricane silencieusement.
fiche by Nighty Jaegan.
Posté le Dim 27 Fév - 13:57
Système Pérola
JE SUIS : Maître de Jeu INSCRIT LE : 19/10/2021 NOMBRE DE MESSAGES : 1899
Le Carnaval bat son plein, la musique s’accentue, provoquant une cacophonie de chants et de plaisirs. Tous vibrent au rythme des tambours affolés et l’air sent bon le sucre et les épices. Le cœur est à la fête (ou au conflit pour certains !) jusqu’à ce qu’à l’horizon les vagues ne viennent enfler soudainement. Le soleil se couvre progressivement, jusqu’à être complètement invisible derrière un mur de nuages de grisaille. Les belles eaux d’azur de la baie gonflent de plus en plus et se déversent contre les berges des vagues furieuses. Un vent s’est élevé, provenant de la mer, fouettant la foule amassée dans les rues de La Isicao. Puis un cri retentit alors qu’une masse sombre apparaît dans l’océan. Une tête émerge, d’un bleu saisissant bardé de rouge. Deux yeux immenses scrutent la ville qu’ils dominent. Les tentacules ne tardent pas à suivre, ondulant sous ce ciel d’apocalypse d’où s’échappe désormais une pluie torrentielle. Un nouveau cri vient percer le silence qui s’est abattu sur la fête, cette fois-ci non humain.
Un Tentacruel. Plus grand qu’un immeuble, visiblement furieux. La créature se dirige vers la plage où elle émerge en balançant ses tentacules dans tous les sens, détruisant tout sur son passage. La panique gagne l’assemblée, entraînant un mouvement de foule vers l’intérieur de la capitale et la colline. Or, il est trop tard, le Tentacruel est sur vous. Il va falloir combattre ! La Guarda, bien préparée à l’éventualité d’un soulèvement, retourne ses canons en direction du monstre. Une myriade de fléchettes au sérum Pérola l’atteignent sans même l’arrêter… Il semblerait qu’il n’aille aucun effet sur la méduse géante malgré les nombreux essais ! En réalité, les attaques de la Guarda n’ont qu’accentué la rage dont témoigne le Tentacruel qui déverse tous ses pouvoirs contre la ville. Il importe désormais aux habitants de Cinza de défendre leur capitale de ce monstre déchaîné.
Explications
La seconde partie de l’Event débute désormais ! À partir de ce point-ci, des modérations régulières viendront orienter le reste des événements. Cependant, c’est avant tout vous les membres qui viendront moduler la rencontre avec le Tentacruel ! Chacun votre tour, vous pourrez lancer le «DÉ CARNAVAL» qui déterminera la réussite ou non de votre attaque contre notre ennemi commun. Celui-ci possède un total de 10 points de vie. Voici l’ensemble des possibilités.
1) -1 : Votre Pokémon prend des dommages. Attention, s’il reçoit deux fois des dommages, il est mis K.O. et ne pourra plus combattre. 2) 0 : Vous attaquez mais le Tentacruel esquive/l’attaque est ratée. Vous ne prenez pas de dommages. 3) +1 : Votre Pokémon réussit à toucher Tentacruel avec une de ses attaques. Tentacruel perd 1 point de vie.
Le combat prendra fin une fois que Tentacruel aura perdu tous ses points de vie… ou que tous ses adversaires auront été mis hors d’état de nuire ! Mais attention. Vos Pokémon ne sont pas les seuls qui pourraient être blessés dans l’aventure. Vous mesurer à Tentacruel comporte des risques ! Vous avez donc l’option de fuir à n’importe quel moment, cependant ceux qui seront toujours présents à la fin se mériteront une récompense alléchante !
Toutes ces fêtes t’agacent. Tu ne comprends comment ils peuvent tous participer à une telle pitrerie. Ce carnaval est une blague. Une offense à ce qu’il s’est passé et ce qu’il se passe encore. Tu es offensée que les autres s’amusent pendant que ta vie est détruite jusqu’au moindre grain de sable. Tu n’es clairement pas habillée sexy. Déjà, ce n’est pas ton genre, et combien ça l’était, tu ne l’aurais pas fait. Les plumes ? Très peu pour toi également. Toutefois, tu dois mettre un point d’honneur quant à la décoration et surtout aux couleurs. Les couleurs, tu les aimes, même si pour toi ça ne suffit pas à faire de cet endroit un paradis. Tu es dans ton coin, si tout le monde se mêle, discute, chante, danse, et observe les chars, toi tu es appuyé contre un mur, Lilo dans sa pokéball bien caché sous ta veste. Tu ne sais même pas pourquoi tu as daigné pointer ton nez. Tout cela est trop pour toi, mais alors que tu venais de prendre la décision de partir, le sol tremble et un majestueux Tentacruel fait son entrée dans leur carnaval bidon. Ils semblent en colère. Tu grimaces en jetant un coup d’œil dans le coin de ta veste où se trouve ta pokéball. Si tu t’écoutais tu aurais déjà sorti Lilo mais deux ponts t’en empêche. Le stupide et détestable type poison de ce pokémon qui pourrait être fatale à ta togepi et surtout…. La Guarda. Tu les regardes agir pratiquement immédiatement, mais au lieu de calmer la bête avec leur serum à la con, ils l’énervent d’avantage. « Bande de crétins. » Marmonnes-tu alors que tu ne vois d’autres choix que d’intervenir. Pourquoi ? Tu n’es pas un monstre même si tu déteste 99% de la population de cette région. « Lilo, c’est parti ! » La togepi, de son regard féroce observe le Tentacruel. Tu es la première à dégainer et tu observes, en garde le pokémon géant. Deux sourires en coin, sur les lèvres de Togepi et de sa dresseuse, et des mots sortant de la bouche de ta bouche. « Ce carnaval promet d’être intéressant en fin de compte. Commences avec Ecras Face et montrant lui de quoi on est capable. Surtout, fais attention. » Lilo rire cyniquement, elle fera attention, mais elle ne promet pas de pas taper de toute sa puissance. Le combat est ce qui anime ce togepi, aussi étrange soit-il.
Posté le Lun 28 Fév - 5:53
Système Pérola
JE SUIS : Maître de Jeu INSCRIT LE : 19/10/2021 NOMBRE DE MESSAGES : 1899
Dommage ouais, parce qu’à Pavlica les casse-couilles tels que l’humble Viridis, on leur apprend leur place. Au moins un point sur lequel nous nous entendons parfaitement mon père et moi : cette famille mérite une leçon d’humilité que je n’ai aucun mal à dispenser. Voyez comment je suis volontaire ! Le jeune homme et sa tête de blond ne pourra pas affirmer que je n’ai jamais rien fait pour lui. Comme je pouvais m’y attendre cependant, Luciano résiste et sa pique me tire un sourire froissé. Je déteste qu’on me dise quoi faire, surtout lorsque la personne impliquée provient de Borao. Je donne une petite tape sur l’épaule bien condescendante, comme si je m’adressais à un enfant. C’est la seule manière de l’atteindre; même si mon orgueil est froissé il m’en faudra plus pour me faire réagir.
«C’est mignon Luci, mais dans la vie il faut assumer ses responsabilités. Personne ne vous l’a dit dans votre grande tour de Borao ?»
Quand même, Syrius il pourrait aider un peu quand même. Lancer de la crème au visage de Gara… il ne tient pas à la vie ou quoi ? Je me retourne vers lui avec lenteur, le regard excédé. Pour ne rien arranger, une gamine venue de nulle part lui fait la morale et entreprend de nettoyer le visage du chien. Je rêve. Me faire voler la vedette par une enfant d’au plus six ans. Il va falloir que je me secoue les noix de coco bien fort pour revenir de cette cuisante défaite. Heureusement pour moi, l’apocalypse semble destiné à se déclencher pour me sauver la face. Je redresse les yeux en direction d’un ciel qui se couvre de manière surnaturelle. Il me semble pourtant que quelques instants plus tôt, le soleil brillait de mille feux contre les paillettes de mon costume. Je me recule de quelques pas en entendant un bruit au loin, un cri que je reconnais aussitôt. Sauf qu’il est bien différent de ceux que j’ai connu par le passé. Tentacruel. Il émerge sur la plage en contre-bas, balançant ses tentacules géants contre les immeubles en semant pagaille et destruction. Mon regard s’écarquille non pas de peur. Une autre émotion me submerge en scrutant la silhouette qui s’avance vers la foule, vers le carnaval.
De l’admiration. Quelle magnifique créature ! Quelle incroyable puissance ! La majesté du type poison dans toute sa splendeur ! Tout à fait humble devant cet empereur des eaux, je n’ose pas bouger jusqu’à ce qu’un tentacule ne s’abatte à quelques mètres de moi, projetant en ma direction des débris. Je me penche in extremis pour les éviter, le cœur battant à la chamade, avant de faire appel aussitôt à Tanzanite. Le Rapion n’a pas peur de ce formidable adversaire, à vrai dire rien ne l’effraie jamais. Il darde un regard analytique vers le Tentacruel, cherchant une ouverture possible chez ce mastodonte. Je lui fais signe de me suivre : si nous voulons toucher il va falloir nous rapprocher. Je ne m’inquiète pas des conséquences possibles d’une telle témérité; j’ai toujours agi avant de penser et ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. Puis au loin je viens de reconnaître une tête bleue qui ne sort pas souvent sous le soleil.
«Hé beauté, y’avait pas besoin de faire appel à une grosse méduse pour m’impressionner. N’empêche, ce doit entrer dans mon top 5 de mes rencarts favoris. Ça te dit qu’on se joigne à vous ?»
Je suis certaine que la dresseuse de l’underground n’appréciera pas mais elle n’a pas trop le choix d’endurer mes sous-entendus pourraves pour l’instant puisqu’il faudra faire équipe si nous voulons espérer repousser ce magnifique Tentacruel d’où il vient. Peut-être que si nous réussissons, j’aurai droit à un baiser qui sait ?
Mon sourire s’éclipse au même rythme que le soleil. Je lève un regard incertain vers un ciel tout aussi confus. Un murmure nerveux se fait sentir dans la foule et par réflexe j’attrape Aster qui se trouve à mes côtés et le blottit contre moi. Habituellement peu tactile il ne proteste pas et attrape Ombre le Lixy qui se trouvait à ses pieds pour le serrer contre lui. Un cri funeste retentit, faisant vibrer mon être d’effroi. Au vu de la confusion qui règne autour de nous, je devine que tout ceci n’a rien à voir avec le carnaval. Puis mon fils pointe en direction de la plage, où une silhouette monstrueuse émerge, brandissant ses tentacules vers les immeubles les plus près. Je sursaute devant l’impact, la peur me fige un instant. Un Tentacruel tel que je n’en ai jamais vu. Pourtant j’ai grandi auprès de la mer, j’ai vu ce qu’elle abrite. Jamais au monde je n’aurais pu m’imaginer qu’elle pourrait produire une telle créature. Le monstre marin se dirige tout droit vers la fête, vers nous et déjà son attaque à proximité balance d’importants débris dans notre direction. Par réflexe, je me recroqueville contre Aster, cherchant à le protéger. Je peux sentir quelque chose me heurter le dos et me tirer un cri, mais l’instinct est plus fort encore que toute douleur. Je dois mettre mes enfants en sécurité peu importe ce qu’il m’en coûte. Autour de nous, la foule fuit dans de grands cris mais nous restons parce que…
Elina.
Elle se trouvait auprès de Luciano et de Gara quelques instants plus tôt. Or, je ne vois aucun d’entre eux. Ma fille a tout simplement disparu dans le chaos. Aster me tient la main désormais; je me satisfais qu’il ne fasse pas le brave aujourd’hui, même qu’il s’est mis à pleurer en réalisant que sa sœur n’est plus à côtés. Mon cœur ne parvient plus à fournir mon corps. Je n’arrive qu’à serrer le garçon contre moi, tout en appelant et cherchant des yeux la petite qui, je l’espère, trouvera son chemin jusqu’à nous. Elle est si petite… et si un débris l’avait englouti ? Je peine à retenir mes larmes et ma panique. Je dois agir pour retrouver Elina, pas me laisser submerger par mes émotions. Ce n’est pas le moment.
«Écoute-moi, Aster. On va la retrouver. J’ai besoin que tu sois fort pour moi d’accord ? Je veux que tu rentres Ombre dans sa balle. Comme ça on évite d’être séparés, okay ? Je te tiens mon grand, je ne vais nulle part.»
Aster pleure de plus belle devant ma demande de ramener Ombre à sa balle sertie d’une étoile, pourtant il obéit. Il chasse ses larmes, toujours agité de sanglots, tandis que je fais moi-même appel à Aetius. La vue du grand dragon semble rassurer le petit. En voyant le carnage autour de lui, le Libégon s’empresse de nous entourer avec sa queue et de gronder en direction du Tentacruel. Puis son attention se tourne vers moi, il semble prêt à s’envoler et nous sortir d’ici quand il remarque qu’il nous manque un joueur.
«J’ai besoin de toi Aetius. Nous devons retrouver Elina, je ne sais pas où elle est et…»
Ma voix se casse. Sans plus attendre, Aetius se place devant nous et se penche pour que nous montions. Je n’aime pas trop exposer Aster aux dangers de cette envolée, mais je sais aussi que nous serons probablement plus en sécurité à dos du dragon. Nous nous empressons donc d’y grimper avant que le Libégon ne prenne son envol, à la recherche déjà de cette petite tête noire si précieuse. Le Tentacruel semble être partout et déjà le joli reptile volant a attiré son attention. S’en prendra-t-il à nous ?
Posté le Mer 2 Mar - 11:03
Système Pérola
JE SUIS : Maître de Jeu INSCRIT LE : 19/10/2021 NOMBRE DE MESSAGES : 1899
Est-ce qu’Isidora Terren venait de poser sa sale main sur lui ? Il fallait croire que oui. Loin d’apprécier la chose, l’intendant de Borao lui jeta un regard noir qui aurait fait trembler Darkrai lui-même. Rien ne lui était plus désagréable que le contact physique non consenti et sans l’arrivée impromptue de la gamine Valencia, sans doute les choses auraient-elles mal tournées. S’indignant du sort de la Lougaroc – qui s’était fait surprendre par l’attaque de la Charmilly – la fillette s’était dressée entre la louve et l’initiateur de toute cette discorde, bravant un homme qui la dépassait en tout point. Courageuse, la gamine ? C’était peu de le dire.
Dans le champ de vision de l’intendant apparu bientôt la mère de la fillette, Léonie Valencia, que Luciano avait déjà eu l’occasion de rencontrer et connaissait via bien des circonstances. L’intervention de sa fille avait permis de désamorcer la situation et oubliant un instant Terren et son idiot d’ami, Luciano la salua d’un signe de tête, avant de finalement porter son attention en direction de la petite qui, loin de se montrer méfiante à l’égard du Lougaroc, s’affairait déjà à nettoyer le museau barbouillé de la louve. Gara, quant à elle, ne perdait rien pour attendre : elle léchait chaque centimètre de crème qui s’offrait à elle, à commencer par ceux qui avaient le malheur de se trouver sur les doigts d’Elina. La scène arracha un sourire à Luciano ; un sourire, qui ne marqua pas bien longtemps son visage … car venu de la mer, un nuage les enserra bientôt, éclipsant le soleil. Loin d’en comprendre l’origine, Luciano chercha du regard une explication qui peina à se montrer, jusqu’à ce qu’un grondement derrière-lui ne lui donne la réponse.
Lorsque l’intendant se retourna, ses yeux rencontrèrent un Tentacruel d’une taille monstrueuse.
Son instinct lui fit avoir un mouvement de recul et lorsque, naturellement, la foule se mit à paniquer, Luciano lui demeura figé. Fuir ? Pour quoi faire ? Déjà, à ses pieds l’intendant pouvait sentir Gara gronder à l’encontre de cet ennemi sortit de nulle part. Qu’était-ce ? Cette apparition était-elle l’œuvre des rebelles, de ces opposants qu’ils n’avaient jamais su éradiquer ? Ou bien des M.U.N.J.A. ? Luciano ne savait pas quoi en penser et l’heure n’était pas à la réflexion mais à l’action. Soudainement pourtant, un détail resurgit de sa mémoire. La fillette, Valencia, Terren, la Charmilly … le regard de l’intendant chercha autour de lui pour ne trouver que la petite fille, perdue au milieu de toute cette débandade. La petite avait eu l’intelligence de ne pas s’éloigner de Gara, et tandis qu’autour d’eux la panique se voyait décuplée par les actions toujours plus violentes du Tentacruel, Luciano s’approcha de la gamine, s’accroupit pour s’adapter à sa hauteur.
« — Elina ! » l’interpella-t-il. C’était bien son nom, n’est-ce pas ? Luciano n’en était pas certain « Elina, c’est cela ? Reste avec moi » lui intima l’intendant.
Luciano l’attira contre lui, tandis que ses yeux cherchaient Léonie dans la foule, mais une part de son attention demeurait fixée sur le Tentacruel et l’évènement qui se produisait sous ses yeux. Réactive, la Guarda n’avait pas manqué de donner réponse à cette arrivée impromptue et le cœur de Luciano avait découvert avec horreur l’inefficacité de leur arme et du système Pérola. Déjà, le Viridis entrevoyait les conséquences de ce fait qui, il le savait, ne manquerait pas de faire parler de lui. Pour l’heure, la situation demeurait critique et Luciano ne l’ignorait pas. De nouveau, il se pencha sur la fillette aux cheveux noirs … sans sa mère pour veiller sur elle, la mettre en sécurité faisait partie de ses priorités.
« — Tu aimes bien Lougaroc, n’est-ce pas ? » lui demanda-t-il, tout en connaissant la réponse « Monte sur son dos, elle va te protéger » assura-t-il. Déjà, Luciano tâchait de l’aider à se hisser sur la louve. Les Lougarocs n’étaient pas tellement porteurs, mais la fillette était mince et encore petite. L’idée ne l’effrayait pas « Son nom est Gare A Toi. Accroches-toi à sa crinière, mais ne lui crie pas dans les oreilles même si tu as peur, d’accord ? » déclara l’intendant. Puis, il s’adressa à la louve « Gara, éloigne toi du combat, mais reste à proximité. Sa mère va la chercher, essaye de la trouver » lui indiqua-t-il. Oui, Léonie Valencia allait chercher sa fille, cela ne faisait aucun doute.
Lorsque Gara eut disparu de son champ de vision, le regard de Luciano se porta en direction du Tentacruel qui, furieux, s’était mis à détruire tout ce qui se trouvait sur son passage. Le choix d’éloigner la Lougaroc du combat n’était pas totalement irréfléchi : Luciano n’était pas féru des combats pokémons, mais il n’était pas stupide et n’ignorait pas la faiblesse des types roche face aux types eau … Gara n’aurait pas manqué de souffrir d’un tel combat et Luciano le savait bien. Plusieurs heures plus tôt, le destin avait su mettre sur son chemin un pokémon qui, peut-être, portait en lui la solution. Quoi de mieux que l’Elecsprint, héros de la Isicao, pour venir à bout de ce Tentacruel qui détruisait la ville ? Sans hésiter davantage, Luciano attrapa la pokéball du pokémon nouvellement acquis, l’appela à rejoindre l’action. Libérée, l’Elecsprint eu un regard autour de lui … mais la peur ne le gagna pas, non, pas une seule seconde.
« — C’est à ton tour, garçon » affirma Luciano « C’est l’heure de jouer les héros »
L’intendant n’avait même pas eu l’occasion de faire officiellement connaissance avec lui … le choisir était-il une bonne idée ? L’avenir, certainement, ne tarderait pas à lui donner une réponse.
Posté le Jeu 3 Mar - 17:37
Système Pérola
JE SUIS : Maître de Jeu INSCRIT LE : 19/10/2021 NOMBRE DE MESSAGES : 1899
Autant j’ignore le blondinet et la Dodo, autant j’ai une grimace quand une môme vient jouer les secours pour le gros toutou méchant. Non mais de quoi elle se mêle là ? D’où je suis le méchant alors que c’est cette bestiole qui m’a attaqué en premier ?! Mais si elle veut tant que ça que je le soit, ça me convient ! Avec un sourire machiavélique, je reprends de la crème de Gourmandise, prêt à en envoyer aussi sur cette salle gosse quand le ciel s’assombrit d’un coup et qu’un vilain Tentacruel géant viennent gâcher la fête. Ahhh…. J’en soupire en mangeant finalement la crème qui n’ira pas sur cette nouvelle cible. De toute façon, ça aurait été la gâcher.
Enfin, gâché, gâché…. Peut-être qu’en fin de compte il nous offre plutôt un coup d’amusement en plus ! De tous les côtés ça attaque, ça fuit, ça ordonne, ça pleure…. Quelle agitation ~ Je me redresse en m’étirant, comme si tout était normal avant de sortir la balle pour rentrer Gourmandise dedans. Avec tout ça, elle risque de finir écraser et son goût va être horrible après alors je préfère simplement laisser les autres agir en profitant du chaos pour aller me prendre un autre verre. Pourquoi s'inquiéter de toute façon, ils vont bien s’en occuper non ? Et puis, au pire, Gourmandise et moi, on donnera juste le coup de grâce ~ En attendant hop, boisson, petit banc et on admire la bagarre. Ou plutôt, ceux et celles qui y sont.
Vont-il le faire fuir ou carrément le tuer ? Si c’est le cas, que vont-ils faire de son corps ? Il y a peut-être moyen de récupérer quelques tentacules pour une petite soupe maritime non ? ~
En avant la... Musique?La Isicao, 27 janvier 2022, ft Jayce, Lazare, Sandro, Nellia - event 1 PDV Dana
Putain de... Bordel de merde! Comment, pourquoi, et surtout à quel putain de moment les choses ont pu vriller à c'putain de point-là?! Pis d'ailleurs, d'où qu'il sort Poulpinator tiens? C'pas petit un Tentacruel c'clair, mais gros à c'point-là, j'connais pas! Enfin, pas aussi loin de Galar ; que j'sache, y'a qu'là-bas qu'on trouve les sources d'énergie à l'origine du phénomène Dynamax. Pas possible qu'y'en ait une dans l'coin, non? Ca s'saurait, un secret pareil ça peut pas l'rester longtemps! Pas possible! L'option éliminée, mes soupçons se tournent vers la Guarda, un nouveau délire mégalo du gouvernement, n'importe quel complot, même si j'vois pas trop c'qui pourrait les pousser à s'mettre eux-mêmes en danger ; et cette idée aussi est vite éliminée par les dizaines de fléchettes qui volent vers la chose, encore et encore et ENCORE. Sauf que c'est comme tenter de faire une piqûre à un Métalosse. Totalement inutile, chiant, et super énervant ; j'crois qu'ils ont réussi à foutre Poulpinator encore plus en pétard. Et y'en a pas un qui s'dit qu'ça pourrait être une putain d'idée de génie de cesser de l'asticoter genre, pour essayer des moyens plus efficaces, au hasard. Sérieux, trop cons pour survivre ceux-là. A s'demander comment ils ont pu réussir leur foutu coup d'état! Putain de... Et MERDE!
Ma tête, putain. Qui est le con qui a décidé d'allumer un marteau-piqueur juste sous mon oreille?! J'vois plutôt trouble en ouvrant les yeux, et il me faut un instant pour replacer la situation. Le chaos et le boucan ambiant, ponctué des cris de Pouplinator, ainsi qu'les coups de langue d'Apache, aident plutôt pas mal à vrai dire. Le tentacle qui s'est abattu à quelques pas, et dont le souffle m'a projetée contre un lampadaire, se retire lentement de la rue. Un profond soupir soulagé retentit parmi l'bordel, et mon regard croise celui de mon frère, penché sur moi avec inquiétude. Ses doigts effleurent mes cheveux, causant une vive douleur avant d'ressortir poisseux. Encore sonnée, je me jette contre lui, l'agrippant de toutes mes forces ; il a réussi à m'retrouver vite, mais j'me souviens clairement de sa main qui m'échappe lors de mon vol plané. Il grimace, hoquette de douleur, et mon visage s'assombrit en constatant qu'un débris dégueulasse s'est fiché dans son épaule droite, et que par conséquent il peut plus trop utiliser le bras en question. Ca va encore laisser une méchante cicatrice. Peut-être même des séquelles, psycho ou physiques. Je serre les dents. Ok, saloperie, t'as réussi à m'foutre en rogne là.
- J'vais t'en faire des putains de takoyaki moi, de c'connard de Poulpinator de merde. Jayce lève les yeux au ciel, mais il m'aide quand même à m'lever. Y'a la même rage dans son regard t'façon ; il aurait juste préféré que j'reste à l'écart, comme j'aurais voulu qu'il s'mette à l'abri, mais aucun de nous ne l'fera, et t'façon pas question de nous éloigner. Papa va nous bousiller de pas juste nous être planqués tous les deux avec nos blessures, mais ranaf. J'ai la haine, nii-chan a la haine, et cette saloperie est toute indiquée pour défouler nos nerfs, même si c'est pas dit qu'on serve à grand chose contre elle. Pis Oji-chan, Sandro-ji-chan et Nellia sont toujours hors de vue, faut bien qu'on les r'trouve, hein? D'un claquement de langue, j'interpelle Apache qui se lance sur nos talons, alors que nous remontons la foule à contre-courant, direction la plage et son putain d'monstre déchaîné.
Petit soucis de dé rectifié dans le topic adéquat (preuve), Tentacruel perd 1 point de vie!
En avant pour le merdier.La Isicao, 27 janvier 2022, ft Lazare, Sandro, Nellia - event 1 PDV Mina
Le message de Lazare n'était pas exagéré : c'est le chaos absolu à La Isicao. Un profond soupir échappe à la ténébreuse, alors qu'elle rajuste machinalement son chaperon de ses doigts gantés. Pour un peu, elle pourrait sembler être une costumée parmi tant d'autres, quoiqu'un peu cinglée vu la manière dont son corps entier est recouvert de textiles aussi noirs qu'impénétrables. Sauf que la scène s'y prête plus vraiment, et le carnaval semble totalement foutu, sur fond de Tentacruel géant totalement fou furieux. Le visage fermé, elle ramène Sakura à sa pokéball avant de libérer Spirit de la sienne, se hissant sur sa tête d'un bond leste avant de s'accroupir, posant un genou et une main sur l'acier pour se stabiliser. Un simple geste de sa main libre indique la direction à suivre, alors que Minuit se pose devant elle, et le géant d'acier s'élève alors au-dessus de la foule affolée se bousculant dans tous les sens à la fois pour tenter de fuir l'endroit. Le message qui l'a avertie donnait un point de rendez-vous, et elle ne compte pas traîner pour y rejoindre les siens. Sa priorité, c'est de les sortir de là au plus vite.
Rapidement, elle aperçoit le char qui sert de point de repère, ou du moins ce qu'il en reste. Visiblement, les tentacules de la bête étaient plus solides. Le Métalosse est le premier à repérer les membres de sa famille, et il descend vers eux sans attendre, laissant son amie humaine poser pied à terre face à eux et constater ce dont il avait eu le temps de s'apercevoir un instant plus tôt. Vive, elle s'accroupit face à Sandro, examine la plaie qui traverse son flanc. Son visage demeure inexpressif, mais l'inquiétude qui s'anime dans ses iris sombres n'échappe pas aux autres.
- Dana et Jayce? - Perdus de vue dans le mouvement de foule. - Les connaissant, ils se sont certainement pas mis sagement à l'abri. Évacue-les, Lazare. Je m'occupe retrouver nos deux têtes brûlées. L'homme hésite un instant à la laisser s'aventurer seule dans le chaos, même entourée des monstres qui lui servent d'équipe. Mais l'urgence de l'état de son époux, et les larmes de leur fille choquée, couverte du sang de son père ayant pris un débris du char pour l'en protéger, le convainquent rapidement de ne pas discuter. Sans un mot, il accepte la pokéball que lui tend la ténébreuse, et disparait avec Nellia et Sandro dès lors que la Gardevoir en est libérée. Tout droit, elle le sait, vers l'hôpital de Sercena où travaille son frère. Sans attendre, elle se redresse, reporte son attention sur son compagnon demeuré en lévitation près d'elle, ses yeux écarlates surveillant le mouvement erratique des tentacules.
- Probabilité qu'ils se soient jetés tout droit vers le danger? - Losse. Un flash traverse son esprit, l'image d'un pourcentage sur un écran. Un bon 90%. Rien qui ne l'étonne en soit. Un nouveau soupir plus tard, elle se trouve de nouveau hissée sur le géant d'acier, l'Evoli argentée agrippée sur son épaule gauche et sa main non occupée à stabiliser la posture maintenant son capuchon bien en place, alors que son vieil ami file aussi vite que possible en direction de la plage, et du monstre qui ne cesse de jeter ses tentacules en tous sens. Visiblement hors de lui. Mais qu'ont donc pu lui faire les humains pour le plonger dans un tel état de haine? Qu'a donc encore inventé son espèce imbécile?
fiche by Nighty Jaegan.
Posté le Dim 6 Mar - 20:02
Système Pérola
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